DIANE (1932-1942)

- "Les sous-marins français 1918-1945" par Claude HUAN (CV)
MARINES Editions

- "Les sous-marins français en images" par Jean MOULIN
MARINES Editions - 2006

- "100 ans de sous-marins français" par Claude HUAN (CV)
MARINES Editions - Marines & Forces Navales HS n° 2 de 11/1999 "100 ans de sous-marins"

- "La renaissance de la Marine française 1922-1939 - 1ère partie 1920-1930" par Patrick HOUY-BEZAUX et Jacques DUCROS
LELA Presse - Navires et Histoire HS n° 12 de 12/2010

- "Les sous-marins de la seconde guerre mondiale 1939-1942" par Erminio BAGNASCO
CARAKTERE - Los ! HS n° 2 de 04-05/2013

Diane, Sous-marin de 630t tête de série du type Diane (1932-1942)

La Diane II fait partie de la série des seize sous-marins de deuxième classe de Type 630 tonnes. Ce sont des sous-marins à double coque. Neuf sont construits selon les plans Normand-Fenaux : Diane, Méduse, Amphitrite, Antiope, Amazone, Orphée, Oréade, La Psyché et La Sibylle. Cinq sont construits selon les plans Schneider-Laubeuf : Argonaute, Aréthuse, Atalante, La Vestale et La Sultane. Deux sont construits selon les plans Loire-Simonot : Orion et Ondine. La Diane II fait partie du Contingent 1926.

Construite aux Chantiers Augustin Normand au Havre. Commencée le 04/01/1928.
Mise à flot le 13/05/1930. Mise en service le 01/09/1932.

Caractéristiques : 650t. 1300cv. 64,4m x 5,18m x 3,91m. 2 moteurs électriques de 500cv. 2 moteurs diesel de 650cv. 13,7 nœuds en surface. 9,2 nœuds en plongée. 42 hommes.
Armement : 6 tubes LT de 550mm + 2 tubes LT de 400mm + 1 canon de 75mm + 1 mitrailleuse AA de 13,2mm + 2 mitrailleuses AA de 8mm.

Symboles de coque successifs : DI, 41, 141, 121

15/07/1930 : armement pour essais.
30/01/1932 : clôture d’armement.
01/09/1932 : affectée à la 1ère escadrille de sous-marins (ESM) à Cherbourg.

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1935 : 2ème ESM de la 2ème escadre.
01/10/1937 : 14ème division de sous-marins (DSM).
01/09/1939 : la Diane fait partie de la 14ème D.S.M. de la 2ème Escadrille de la 6ème Escadre à Oran.
25/06/1940 : elle fait toujours partie de la 14ème D.S.M. et se trouve toujours à Oran avec la Danaé, l’Ariane et l’Eurydice. Elle patrouille dans le secteur de Madère.
03/07/1940 au 04/07/1940 : (jour de la bataille de Mers-El-Kébir), Les sous-marins d'Oran sont mis en alerte. À 13h30, la Diane et l’Eurydice sont parés. À 15h00, ils mouillent en rade extérieure avec la Danaé et l’Ariane. À 17h54, ils reçoivent l'ordre d'appareiller, trois minutes avant le début du canonnage par les britanniques. La Diane doit se positionner à 3,5 nautiques dans l'Ouest du Rocher de l'Aiguille (Wilaya d'Oran). Mais avec les combats en cours, il ne peut le rallier. C'est la même chose pour les trois autres sous-marins.
Elle patrouille en surface la nuit et reste dans le secteur puis rallie Oran.

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Août à octobre 1940 : elle se trouve à Toulon, puis elle retourne à Oran.
Octobre 1940 à mai 1941 : désarmé à Oran, en gardiennage d’armistice, puis en réserve.
14/06/1941 : réarmée pour la 12 DSM.

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09/11/1942 : la Diane se saborde avec la Danaé, l’Ariane, la Cérès et la Pallas à Oran pour échapper aux alliés lors de « l’Opération Torch ».
01/01/1944 : renflouée puis condamnée dans les jours qui suivent.

Sources :
« Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, Tome II », 1870-2006, CF Jean-Michel Roche
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