vieux Brest

quelle tristesse..

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Archives de Brest

La place Wilson depuis la Banque de France en construction. Une rare occasion de voir la place depuis la salle des coffres. 30 novembre 1951.

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Entrée de Brest en haut de la rue Jaurès, automne 1944. La légende américaine de cette photo déclare : deux soldats d'infanterie à la recherche de corps pouvant être aperçus émergeant des ruines dans les rues de Brest.

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Au cœur du bourg de Kérinou, existait jusque dans les années 70, une chapelle connue sous le vocable "Notre-Dame de Bonne Nouvelle". Probablement seule survivance du fief des Seigneurs de Kerennou, entouré des vastes terres de Kerzu, Kérichen, Kerduff…, ce lieu de culte existait, semble-t-il, depuis le début du 16ème siècle, d'après Monsieur le chanoine Peyron. Comme beaucoup d'autres églises réquisitionnées en 1793, elle est transformée et sert de corps de garde pour 25 hommes. Réhabilitée, cette chapelle restaurée en 1829 remplit son office jusqu'en 1955, date de son dernier pardon.
Au cours de son histoire, le manoir, la chapelle et le terroir passent entre de nombreuses mains. Sous la Restauration, c'est un certain François Le Monnier, riche négociant en vins qui en fait l'acquisition. Unique descendante, son arrière-petite-fille Marie-Anne, devenue en 1876 Madame Gautier de Kermoal doit malheureusement disparaître fort jeune. Dans son testament daté d'octobre 1879, elle fait don de ses biens à la Congrégation des Filles du Saint Esprit. C'est ainsi que naquit l'école Notre-Dame de Bonne Nouvelle ainsi placée sous la protection de la patronne de l'ancienne chapelle des Seigneurs de Kérennou. Malheureusement ce petit édifice cultuel, mémoire de ce quartier, devait disparaître en 1973 sous la pioche d'un promoteur qui l'a acheté à l'association des amis de la dite école. Aujourd'hui, à son emplacement, a été construite "la résidence de la Chapelle" et depuis peu, plus bas, sur la place de Kérinou, a été consacrée une nouvelle église pour cette paroisse, plus moderne, digne héritière de notre vieille chapelle.
Seule survivance, son nom sera donné à la rue qui passe devant, le 25 novembre 1957. Depuis 1955, les paroissiens de Kerinou célébraient leur culte rue Joseph Le Borgne, dans un bâtiment initialement prévu pour des réunions sportives, mais qui remplissait provisoirement cet autre office. Le provisoire, comme chacun le sait, dure longtemps. Ce ne sera seulement que le 25 octobre 1998 qu'enfin une église neuve, érigée sur la place même de Kerinou au cœur du bourg, sera consacrée. Elle prend le nom de Notre-Dame de Bonne Nouvelle dont une des statues datant du 16ème siècle en rappelle l'existence et l'histoire.

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place Etienne Dolet, vue d'ensemble des commerces, des étals du marché, à l'arrière-plan la rue Louis Pasteur. 1913

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Aux Dames de France

En 1921, l’architecte Aimé Freyssinet modifie un bâtiment situé au 95, 97 et 99 rue de Siam pour le compte de la société Paris-France et y construit un magasin de vêtements sur deux étages.

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En 1939, deux autres étages sont rajoutés "Aux Dames de France".

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Une annexe est construite à l'angle de la rue Ducouédic.

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La société anonyme Paris-France reconstruit en avril 1954 le commerce Aux Dames de France sur l’avenue Clemenceau au n° 27. Jean de Jaegher du cabinet Freyssinet est l’architecte de l’opération.

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Il y a 150 ans, le 28 novembre 1867, on était en plein projet puisqu'on établissait les plans pour la construction de l'escalier descendant du Cours Dajot au port de commerce (toujours existant) et le percement d'une seconde entrée à la porte du Conquet.

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Merci ¨Pat pour ces plans..
As tu connaissance de l'histoire?

Non, mais je me souviens de l'escalier.

Il y a 55 ans, le 1er décembre 1962, à Brest on inaugurait l'Ecole Supérieure de Commerce.
Ici l'entrée en 1989 (photographie P. Auffret).

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ajout de photos aux Dames de France

Il y a 120 ans à Brest, à l'approche du réveillon, on parlait moins des agapes proches que de leur résultat. Un grand changement devait se mettre en place au 1er janvier 1898 : le dépôt des ordures ménagères devrait désormais se faire dans... des poubelles. Ce n'est en effet que depuis cette date que le "service de nettoiement" de la ville (la collecte des ordures ménagères) se fait de cette manière : un geste aujourd'hui anodin. Ici les camions-bennes du service de collecte place du château en 1969 (photo Chalois, tous droits réservés). Voir aussi ladepechedebrest.fr édition du 29 décembre 1897, page 2.
Brestfr

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Nous sommes au lendemain de la Révolution et du Premier Empire, à l'aube du Second.
L'avènement de la machine à vapeur dans l'industrie a concouru entre autres critères à l'accroissement considérable de la pauvreté, aggravée par l'augmentation de la population. Ces phénomènes ont de tout temps engendrés un afflux de mendiants.
Au début du 19ème siècle, à Brest, cette situation devient alarmante, et plus particulièrement du côté des enfants. Un homme, Juge de Paix de son état et Conseiller d'arrondissement, s'intéresse au sort de ces petits mendiants et délinquants. Cet homme né en 1789 dans le Jura, c'est Louis Pidoux. Il crée "l'asile des petits mendiants" qui, primitivement situé rue Traverse, accueille, dès son ouverture, 145 enfants des deux sexes de 3 à 15 ans. En 1856, cet établissement est transféré à Poul ar Bachet dans une propriété communale mise gratuitement à disposition. Des champs sont achetés pour créer des ressources et affecter son personnel mâle aux travaux agricoles. Des subventions sont votées, des sœurs, des agronomes, un aumônier sont attachés à l'établissement. Le Préfet Maritime accorde des hamacs, du bois ; la charité privée répond à tous les appels qui lui sont faits et l'activité bienfaitrice de Monsieur Louis Pidoux doit être souvent satisfaite en voyant tant de dispositions charitables se manifester autour de lui.

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Défenses côtières, bombardement : "des bombes lâchées par des bombardiers de la 8e Air Force explosent sur quatre emplacements de canon et détruisent les batteries côtières d'une petite presqu'île des environs de Brest ; cette attaque a été lancée en soutien aux troupes américaines combattant dans la zone de Brest". Il s'agit de la pointe des Capucins, face ouest de la Pointe des Espagnols (11/08/1944, National Archives and Records Administration).

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Il y aura 150 ans demain, le 20 janvier 1868 le boulevard de la Marine était officiellement créé par délibération du conseil municipal. La construction du pont national (1861) et le transfert du port de commerce de Penfeld à Porstrein avaient mis en évidence la nécessité d'une nouvelle liaison Recouvrance-nouveau port de commerce. La construction du boulevard s'est faite en même temps que l'évacuation de l'occupation civile des quais de Penfeld. Rive gauche c'est tout le bas du quartier des Sept-Saints qui fut progressivement détruit. On voit ici au premier plan devant le boulevard les ruines d'une partie de ces immeubles ce qui situe notre photo à la toute fin des années 1860 ou au début des année 1870.

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