vieux Brest

Le Sélect 3/5
Selon Jean Le Goualch, quand la pluie crépitait sur le toit de tôle, on n'entendait plus les acteurs et garder son imperméable était conseillé. On imagine mal cette situation lorsque l’on observe ce magnifique plan au pastel sec de la salle dessiné par Michel Ouchacoff.

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Archives de Brest

De la communale au Sénat, de Lambé à Paris…Jean DAVID (1924-2013).
Jean David, fils d'un ingénieur de la marine employé à l'arsenal de Brest, voit le jour le 1er mars 1924 à Lambézellec. Après avoir fréquenté l'école communale de Lambé, il étudie au lycée de Brest. En 1943, les bombardements l’obligent à quitter la ville. Il rejoint alors Rennes où il étudie au lycée Chateaubriand. Au cours de cette même année 1943, il rejoint la Résistance au sein du réseau « Vengeance ». Son action dans la Résistance se poursuit en 1944 dans les Côtes-du-Nord. Il rejoint le maquis de Plésidy-Saint-Connan et participe activement à la libération de Guingamp. Son action combattante lui vaut de multiples décorations, notamment la « Bronze star medal » qui lui est remise par le général américain Jacob Devers.La guerre terminée, il reprend ses études et obtient une licence de philosophie à la faculté des sciences et des lettres de Rennes. Il se lie alors avec le philosophe Emmanuel Mounier, fondateur de la revue Esprit.
Également diplômé d'études supérieures de droit, Jean David débute une carrière dans l'administration. En 1951, de retour à Brest, il est rédacteur à la mairie de Brest et s’investit dans la vie culturelle locale en occupant la présidence du Ciné-Club brestois. Sa carrière le conduit en 1958 à Conflans-Sainte-Honorine où il exerce comme secrétaire général de la ville. En 1969, il rejoint Troyes et occupe ces mêmes fonctions auprès d’Henri Terré et de son successeur Robert Galley. C’est à Troyes qu’il entre en politique, le sénateur-maire de Troyes Henri Terré le choisit ainsi comme suppléant lors des élections sénatoriales du 26 septembre 1971. Aussi, lorsque celui-ci disparait le 13 octobre 1978, Jean David lui succède dès le lendemain au Sénat. Son passage dans la haute assemblée ne dure que 2 ans, des années marquées par une action prolixe dans de multiples domaines : culture, éducation, politique familiale…
Finalement au bout de ce parcours politique court et « chaotique », Jean David retourne à son œuvre d’écrivain, une œuvre entamée dès les années 1950 et couronnée par plusieurs distinctions : « les Passes du silence » (1954), distingué par le prix Fénéon, « Assassin » (1965) qui obtient le prix Bretagne de littérature, « L’Effraction » (1977) primé par l’Académie Française…En 1984, Jean David, membre du conseil permanent des écrivains et du comité des gens de lettre, chroniqueur littéraire au journal VSD, reçoit le grand prix des écrivains bretons ; une dernière reconnaissance saluant le parcours singulier d’un brestois particulier pour qui la politique ne fut en définitive qu’une parenthèse éphémère et désenchantée. Le 8 mai 2013, Jean David s’éteint à Paris, à l’âge de 89 ans.

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Belle histoire et respect. Merci "Patou".

Le Sélect 4/5.1
Deux projets du hall ont été envisagés par l’architecte que l’on vous présente aujourd’hui.
L’un en noir et blanc : 5Fi02307 (caisse)

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L’autre en couleurs : 5Fi01522 (hall)

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Le Sélect 5/5
Le cinéma "Sélect" a cessé son activité en 1968, avant de se transformer en magasin de meubles. Après la fermeture de ce commerce, c'est en 1983 que la troupe du « Théâtre de l'Instant » investit l'ancien cinéma pour en faire un lieu de répétitions, également ouvert au public lors des représentations des nouvelles créations, jusqu’à ces dernières années.

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Archives de Brest

Arsenal de Brest en Penfeld. Activités : vue des quais au niveau de la porte Tourville, de la cheminée de la station de pompage.
Photographie prise vers 1890. Don de Mme Boulet.

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PORT DE COMMERCE DE BREST. Destruction : vue générale de la rue du chemin de fer et des premier et deuxième bassins. 1944

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Archives de Brest

De Kerinou, Louis le Guennec disait au milieu du 19ème siècle que : "… située dans un bas-fond de Lambézellec, le bourg avait l'aspect peu agréable d'une banlieue industrielle où l'on patauge dans une boue noirâtre et fétide pendant les trois-quarts de l'année". Il est vrai qu’au confluent des nombreux ruisseaux qui descendent vers la Penfeld, Kerinou a toujours posé des problèmes d'écoulement. Mais ses habitants ont aussi su très tôt profiter de la situation en utilisant ces eaux pour développer différentes activités commerciales, artisanales voire industrielles. Longtemps cette vallée de Kerinou a attiré les meuniers et leurs moulins qui, selon les époques ou les besoins, servirent à moudre céréales ou charbon de bois pour la fabrication de la poudre à canon. Détrônés plus tard par les tripiers ou les tanneurs qui eux aussi utilisaient pour leurs nombreux rinçages de grandes quantités d'eau, les meuniers partagèrent bientôt la place avec les brasseurs dont cette ressource naturelle était la matière première à la fabrication de la bière. Les premiers semblent avoir été au début du 18ème siècle des Irlandais. Plus tard on verra aussi des Bavarois et en 1870, ce furent des Alsaciens qui fuyaient l'occupation allemande. Jusqu'à ce qu'un certain Joseph Le Frapper, ancien officier de marine reconverti dans le commerce, rachète en 1891 la Brasserie Le Monnier qui, prospérant, deviendra la Grande Brasserie de Kerinou qui distribuait la bière "Alliance" dans toute la région. Mais, outre ces activités où l'eau était l'élément indispensable, d'autres virent aussi le jour en ces lieux. C'est ainsi qu'aux alentours de 1830, s'est développée une usine qui transformait en crémaillère pour la Marine, du fer venu de Norvège. Mais l'activité qui, outre la Brasserie aura marqué jusqu'à la dernière guerre ce quartier de Kerinou, est sans conteste l'usine des tramways électriques. Située en haut de la rue du Moulin à Poudre, en lieu et place de l'actuel marché couvert, c'est là qu'étaient implantés les trois puissants groupes électrogènes alimentant les circuits. Ces lieux servaient aussi de garage d'entretien et de dépôt pour le célèbre tramway surnommé par les Brestois "le Péril jaune", drainant un nombreux personnel.
Au coeur de ce bourg existait jusque dans les années 1970, la chapelle de Kerinou connue sous le vocable "Notre-Dame de Bonne Nouvelle". Probablement seule survivance du fief des seigneurs de Kerennou, ce lieu de culte existait semble-t-il depuis le début du 16ème siècle. Cette chapelle restaurée en 1829, servira jusqu'en 1955, date de son dernier pardon. Elle disparut en 1973 sous la pioche d'un promoteur qui l'avait achetée à la Congrégation des Filles du Saint Esprit, laquelle en avait hérité en donation de Madame de Kermoal en 1879. Aujourd'hui, à son emplacement, a été construite la "Résidence de la Chapelle" et depuis peu, plus bas, sur la place de Kerinou, a été consacrée une nouvelle église pour la paroisse, plus moderne mais digne héritière de notre vieille chapelle, Notre-Dame de Bonne Nouvelle.

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G. CISSE / Archives de Brest

Le Comoedia 1/4
Le document que nous proposons, aujourd'hui, inaugure la présentation que vous attendiez tous : celle du célèbre Comoedia. La photo, datée des années 50, est une vue de la façade de la salle de spectacle sise au 35, rue du château à l’angle de la rue d’Aiguillon, place Wilson, à l’emplacement de l’hôtel des postes de la fin du XIXe siècle. Le bâtiment est construit, entre 1948 et 1951, par l’architecte Michel Ouchacoff qui a déjà réalisé plusieurs autres cinémas tels le Mac Orlan, l'Omnia et le Sélect. Il ouvre ses portes en tant que théâtre le 7 octobre 1950.

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Archives de Brest

Port de commerce de Brest.
Môle de l'Est : vue de la construction du chemin de roulement de la grue de la forme de radoub n° 1, à gauche la cheminée de l'usine électrique. Photographie prise avant 1934.

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Archives de Brest

Le Comoedia 2/4.
Plan calque du Comoedia dressé en 1948. La salle de spectacle, conçue comme un théâtre à l'italienne, est composée d’une scène de 7x7 m et de 472 places reparties sur deux niveaux. En effet, les spectateurs sont accueillis soit au parterre (278 places) ou au balcon (194 places). Elle deviendra un cinéma labélisé « art et essai » en 1962. A la fin des années 70, le propriétaire, Pierre Holley, décède dans des circonstances dramatiques et violentes. Mme Holley continue, cependant, d'ouvrir le cinéma jusqu'en 1991.
Après 28 ans de fermeture, le Comoedia rouvre le 07 mars 2019 sous la forme de galerie d’art.

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Archives de Brest

BRAI Alain a écrit:C'est pas d'aujourd'huy que c'est le patè des matafs

c'est vrai qu'on en a mangé du pâté Henaff à tous les casses croûtes de fin de quart et quelque soit la zone maritime...

Et ça continue en se diversifiant et ils sont toujours aussi bons...

j'en ai trouvé une fois sur Bayonne je me suis régalé... avec un coup de rosé et à la santé de tous les matafs

J'en trouve à mon Carrefour...

Vous sortez du sujet.....