vieux Brest

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A la suite du désastre de l’Ocean Liberty, la population brestoise peine à se relever. De nombreuses initiatives se mettent en place pour venir en aide aux victimes. Parmi celles-ci, l’action du récent Cercle Celtique de Brest (créé en mars 1947). Yves Hamon, un des animateurs du Cercle, accompagné de quelques camarades, décide d’organiser une tournée dans les différentes villes du département. La logistique est assurée par la Marine Nationale, qui prête aux sonneurs brestois un camion qui sera équipé d’un haut-parleur par la maison Rolland de Saint-Marc.
Dès le 12 août, 5 sonneurs accompagnés de 10 danseurs et danseuses et du chanteur populaire de Radio-Quimerch, Yfik Moal, partent sur les routes finistériennes : le pays de Morlaix, la presqu’île de Crozon, le centre Finistère, la Cornouaille…Dans chacune des localités traversées, le Cercle est annoncé à grand renfort de haut-parleur et la solidarité bretonne est au rendez-vous. La tournée est un succès, le Cercle Celtique récolte 120 000 francs.

Pour ceux qui ne l'ont pas encore vue, une vidéo sur la catastrophe de l'Ocean Liberty (à la fin le lien vers le blog dIffig Dornic sur le sujet) : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]


© Archives de Brest

Merci Patrick pour cette tragique page d'histoire Brestoise.

un jeune Camarétois qui s était porté volontaire pour la manœuvre de sortie du port n a pas rechapé a l explosion

Troupes américaines au port de commerce prêtes au départ. Vue stéréoscopique des hommes de troupe, à l'arrière-plan, les bâtiments de l'Economie Bretonne et d'une pharmacie pavoisés de drapeaux français et américains. Tous droits réservés. Copyright by The Keystone View Company. 1919
Archives de Brest


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Il y a 73 ans Brest se trouvait en plein siège. Il dura un mois de fin août au 19 septembre 1944. Un don transmis à la fin de l'année dernière nous livre un témoignage très particulier de cette période. Il s'agit d'un tract américain largué par avion vers la fin du siège puisque daté du 13 septembre. C'est un appel aux officiers et soldats allemands à cesser le combat et à se rendre. Les combats durèrent encore 5 jours néanmoins. Ramassé dans les décombres après le siège il a fini par nous parvenir.

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© Archives de Brest

C'est pour perpétuer le souvenir des Brestois qui ont été fusillés au Mont Valérien et qui au préalable, avaient été internés dans les geôles de la prison du Château au cours du second conflit mondial, que l'association des anciens F.T.P.F. et F.F.I. devait transmettre au lendemain de la guerre une demande tendant à rebaptiser la Place du Château en Place des Fusillés. C'est ainsi que le 1er septembre 1947, la municipalité arrêtait cette dénomination, honorant ces hommes et femmes qui avaient par des actions personnelles ou de groupe tenté de résister à l'ennemi occupant.
Il n'y avait dès lors plus à Brest de Place du Château. On se souviendra tout de même que ce n'était pas la première fois que cette place changeait de nom. Déjà en 1790, elle avait pris celui de Champ de la Fédération, autre époque !
La ville panse ses plaies, se reconstruit, ressuscite de ses ruines. Le 7 septembre 1960 une foule énorme accueille le Général de Gaulle, Président de la République. Il vient remettre à la ville de Brest la Croix de la Résistance qu'elle avait bien méritée par son attitude particulièrement courageuse pendant l'occupation. Et c'est sur cette Place des Fusillés qu'il fera une allocution.
10 ans plus tard, le 27 novembre 1970, pour honorer la mémoire de ce grand personnage qui vient de disparaître quelques jours plus tôt, les édiles brestois arrêtent que cette place porterait dorénavant le nom de "Général de Gaulle". C'est en effet en ce lieu qu'il prononça deux importants discours de haute portée politique, l'un en 1945 et le second relaté ci-dessus. Il n'y avait donc plus maintenant de Place des Fusillés. À cette époque, l'urbanisation du nouveau Brest que l'on nomme encore ZUP, puis bientôt Bellevue, se termine. Pour tous ces nouveaux habitants, une nouvelle église vient de sortir de terre et a été inaugurée l'été 1969. Un énorme environnement de jardins et de parkings la garde agréablement dégagée.
Le 14 décembre 1970, pour pallier le manque, la municipalité vote que ce lieu sera désormais nommé "Place des Fusillés – 1939-1945" pérennisant ainsi sur le parvis de Notre-Dame du Bouguen, le souvenir plus large de l'ensemble de tous ces Brestois tragiquement disparus.
Le président De Gaulle le 7 septembre 1960 à son arrivée Place des Fusillés.



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Troupes américaines à Brest. - Port de commerce, soldats américains prêts au départ : vue stéréoscopique des hommes de troupe, à l'arrière-plan, les bâtiments de l'Economie bretonne et d'une pharmacie pavoisés de drapeaux français et américains. 1919

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Arc en ciel porte Tourville: (C) Marinette:

Spoiler:

Arc en ciel ! Pffff ! Pleut jamais à Brest...

Acquise avec un lot de 300 photos en 2016 cette prise de vue perturbe notre vision ordinaire de l'ancien pont tournant depuis le château. Prise en janvier 1937 elle nous présente le pont surmonté d'une grue, comme un prémice des pylones du pont qui le remplacera 17 ans plus tard. Il s'agit en fait tout simplement de la grue flottante de 250 tonnes de la Marine qui se trouve à ce moment juste en amont du pont. La minute M. Cyclopède des archives avec sa conclusion rituelle : "étonnant non ? "

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