BART (JEAN) (1913-1936) futur OCEAN

- "Les cuirassés français de 23500 tonnes COURBET - JEAN-BART - PARIS - FRANCE - BRETAGNE - PROVENCE - LORRAINE" par Robert DUMAS et Jean GUIGLINI
LELA Presse - Navires & Histoire des Marines du monde n° 6 - 2005

- "Les cuirassés français en images" par Jean MOULIN
MARINES Editions - 2006

- "Cent ans de cuirassés français" par Eric GILLE
MARINES Editions - 1999

- "100 ans de cuirassés" par Luc FERON
MARINES Editions - Marines Magazine HS n° 1 de 04/2002 "100 ans de Marine Française - torpilleurs, contre-torpilleurs, escorteurs, cuirassés"

- "La renaissance de la Marine française 1922-1939 - 1ère partie 1920-1930" par Patrick HOUY-BEZAUX et Jacques DUCROS
LELA Presse - Navires et Histoire HS n° 12 de 12/2010

- "Les frégates antiaériennes CASSARD & JEAN BART" par Patrick MAURAND et Jean MOULIN
MARINES Editions - 2016

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Jean Bart, Cuirassé du type Jean Bart (1913-1942)

Construit à Lorient. Commencé le 15/11/1910. Mis à flot le 22/09/1911.
Mis en service le 15/06/1913.

Caractéristiques : 23 400t. 30 000cv. 164,9m x 27m x 9m. 24 chaudières Belleville. 4 hélices. 20 nœuds. 1150 hommes.
Armement : 12 canons de 305mm + 12 canons de 138mm + 4 tubes lance-torpilles.

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24/06/1914 : Le cuirassé Jean Bart appareille pour effectuer ses premiers exercices de tirs au large de la Corse. Il file ensuite sur Brest.
30/06/1914 : il est mouillé dans la rade. Après treize jours d'escale de ravitaillement en charbon et en vivres, il lève l'ancre pour Cherbourg.
14/07/1914: il accoste à Cherbourg avec pour mission d'embarquer M. Raymond Poincaré Président de la République.
15/07/1914 : le Jean Bart reçoit l'ordre de se diriger sur Dunkerque où le président doit finalement embarquer, accompagné du président du Conseil René Viviani. Ils sont conduits en Russie à Cronstadt et en Suède à Stockholm.
C'est, finalement, à bord du cuirassé La France que le président de la République embarquera, alors que M. Viviani restera à bord du Jean Bart. Les cuirassés auront pour escorte le Stylet et le Tromblon.
20/07/1914 : des hourras, des applaudissements nourris, des « Vive la France » et des « Marseillaise » chantées à tue-tête accueillent l'escadre française à Cronsdadt (port russe de la mer Baltique).
21/07/1914 : 150 hommes de l'équipage du Jean Bart sont désignés pour participer à un banquet franco-russe qui se tient à Saint-Pétersbourg, alors capitale de l'Empire russe et de la Russie. Chants russes et chansons françaises, bières et alcools forts, l'alliance franco-russe est alors au plus haut.
25/07/1914 : salué par la marine suédoise, le Jean Bart mouille en face de Stockholm. Escale de 24 heures. Puis, alors que le cuirassé poursuit sa route ouest vers le Danemark, une dépêche lui ordonne de rallier Brest au plus vite. L'Autriche a en effet adressé un ultimatum à la Serbie (la suite fut la « Grande guerre » qui devait durer de 1914 à 1918).
30/07/1914 : Le président de la République Raymond Poincaré, et le président du Conseil René Viviani débarqueront à Dunkerque.
21/09/1914 : le Jean Bart est torpillé dans le Canal d’Otrante (mais ne coule pas) par le sous-marin autrichien U12.
Le cuirassé est tout de même sérieusement touché sur le bâbord avant, au niveau de la cambuse, il repart à faible allure pour Malte.
26/12/1914 : il arrive à Malte pour y être réparé (voir photo).

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1918 : le cuirassé est affecté à la 1ère escadre à Corfou.

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1919 : voyage en Mer Noire, fait escale à Constantinople et à Odessa.
19 au 21/04/1919 : Le Jean Bart est alors commandé par le capitaine de vaisseau Henri du Couëdic de Kerérant (1868-1947) qui, bien que blessé fait amener le drapeau rouge hissé par les mutins. En effet, une partie de l’équipage d’influence communiste et anarchiste, se mutine à l’escale de Sébastopol, avec une partie de l’équipage du cuirassé La France.
1920 : on retrouve notre cuirassé en Escadre à Toulon.

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1935 : affecté à la Division d’Instruction comme bâtiment école des torpilleurs et des électriciens.
24/06/1936 : ce Jean Bart est rebaptisé Océan en raison de la construction du nouveau cuirassé Jean Bart à Saint-Nazaire.
17 au 27/11/1942 : stationné à Bregaillon (La Seyne-sur-Mer), il est saisi par les Allemands qui vont l'utiliser pour des tests d'explosifs.
15/03/1944 : Utilisé par les allemands pour des essais d’explosifs.
Il est ensuite endommagé par des bombardements alliés dans le cadre de la préparation du débarquement de Provence.
Quand le port de Toulon est libéré, le cuirassé est retrouvé coulé aux appontements de Milhaud aux côtés du cuirassé Condorcet.
14/12/1945 : condamné, ses superstructures et son blindage sont enlevés pour faciliter son renflouement.
1945 : renfloué par la DCAN de Toulon.
1946 : démoli à Brégaillon.
En 1950, il ne restait plus que la partie basse de la coque.

Sources :
« Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, Tome II », 1870-2006, CF Jean-Michel Roche
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