COLMAR (1921-1927)

- "Les croiseurs français en images" par Jean MOULIN
MARINES Editions - 2007

- "100 ans de croiseurs" par Luc FERON
MARINES Editions - Marines Magazine HS n° 2 de 09/2002 "100 ans de Marine Française - croiseurs, garde-côtes"

- "Les navires des vaincus" par Achille RASTELLI et Frédéric STAHL
LELA Presse - Navires & Histoire n° 3 de 06/2000

- "Les croiseurs protégés français (1885-1900)" par Gérard PREVOTEAUX
LELA Presse - Navires & Histoire n° 51 de 12/2008

- "La renaissance de la Marine française 1922-1939 - 1ère partie 1920-1930" par Patrick HOUY-BEZAUX et Jacques DUCROS
LELA Presse - Navires et Histoire HS n° 12 de 12/2010

- "Les croiseurs français en Indochine" par Jean MOULIN
Marines Editions   -   Marines & Forces Navales 160 de 12/2015-01/2016

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Colmar ex-Kolberg, Croiseur de 2ème classe (1920-1927)

Construit en Allemagne. (Voir plus bas son existence sous le nom de Kolberg).

Caractéristiques : 4400t. 19 000cv. 2 groupes de turbines à vapeur. 15 chaudières au charbon. 4 hélices. 25,5 nœuds. 130,5m x 14m x 5,73m.
Armement : 6 canons de 150mm. + 2 canons de 75mm. + 2 tubes lance-torpilles. + 100 mines.

Le Kolberg est lancé le 14 novembre 1908 et entre en service en 1910.
Il a été construit aux chantiers Schichau de Dantzig aujourd'hui en Pologne et connu sous le nom de Gdansk.
C'est alors une ville de la Prusse Occidentale.
Il fait partie d'une série de quatre unités construites entre 1907 et 1911 : le Kolberg, l’Augsburg, le Mainz et le Cöln.
Le Mainz et le Cöln sont coulés par les Britanniques lors de la bataille d’Héligoland le 28/08/1914.
Le Kolberg, l’Augsburg survivants sont réarmés en 1916 et 1917 avec six canons de 150 mm à la place des douze 105 mm d’origine.
L’Augsburg, attribué au Japon après la guerre, est démoli en 1922 sans avoir été réarmé.

D'abord équipé de 12 canons de 105mm, il est doté en 1917 de 6 canons de 150mm et de 2 tubes lance-torpilles. Il est équipé de machines à turbines.
21/06/1910 : en service dans la Marine impériale, le Kolberg sert dans la Flotte de haute mer qui regroupe tous les grands bâtiments de combat allemands.
16/12/1914 : le Kolberg mouille des mines devant Scarborough pendant que les croiseurs de bataille Derflinger et Von der Tann bombardent la côte avant d’échapper de justesse à une interception par une escadre britannique.
24/01/1915 : le Kolberg établi le premier contact avec les Britanniques (croiseur Aurora) avant la bataille du Dogger Bank qui va opposer les croiseurs de bataille des deux camps.
1916 : le Kolberg est réarmé, remplacement des canons.
28/04/1920 : arrive à Cherbourg. Attribué à la France lors du partage de ce qui reste de la flotte allemande à la fin de la guerre de 14-18.
Il est remis à la France au titre des dommages de guerre avec les croiseurs SMS Stralsund, SMS Regensburg et SMS Königsberg.
Pillés avant la remise à la France, les bâtiments seront remis en état et le Kolberg entre en service à Cherbourg sous le nom de la ville d'Alsace Colmar.
Il appareille pour la première fois sous le nom de Colmar en 1922 pour l'Extrême-Orient jusqu'en novembre 1924.

De février 1925 à juillet 1927 : le croiseur Colmar il va servir de caserne dite « disciplinaire » à Brest.
Le 21 juillet 1927 il est rayé des listes et sera démoli en 1928.

Sources :
« Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, Tome II », 1870-2006, CF Jean-Michel Roche
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