BOUVET (1897-1915)
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BOUVET (1897-1915)
- "Les cuirassés français en images" par Jean MOULIN
MARINES Editions - 2006
- "Cent ans de cuirassés français" par Eric GILLE
MARINES Editions - 1999
- "100 ans de cuirassés" par Luc FERON
MARINES Editions - Marines Magazine HS n° 1 de 04/2002 "100 ans de Marine Française - torpilleurs, contre-torpilleurs, escorteurs, cuirassés"
- "Les navires français 1914-1918 en images" par Jean MOULIN
MARINES Editions - 2008
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MARINES Editions - 2006
- "Cent ans de cuirassés français" par Eric GILLE
MARINES Editions - 1999
- "100 ans de cuirassés" par Luc FERON
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Patrick le SCOUARNEC- Administrateur - Responsable du foyer
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Bouvet, cuirassé (1897-1915)
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Bouvet - Cuirassé (coulé dans les Dardanelles en 1915)
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Bouvet (cuirassé, 1897-1915)
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Le Bouvet in the Dardanelles, Turkey (au second plan)
Bouvet, cuirassé (1897-1915)
Construit à la DCN de Lorient et mis à flot le 27/04/1895. Il fût mis en service le 15/07/1897.
Le 08/08/1898 il est affecté à l’escadre de Méditerranée.
Le 29/01/1903 il est abordé par le Gaulois.
En 1907 il est refondu à Toulon.
1908, il est canonné par méprise par l’Arbalète alors qu’il fait partie de la 3ème escadre.
Le 11/01/1913 le Bouvet est affecté à la division de complément.
De janvier à novembre 1914 on le retrouve à l’escorte de convois en Méditerranée.
Décembre 1914, il est envoyé aux Dardanelles.
Le 25/02/1915 il participe au bombardement d’Hellès.
Le Bouvet est alors affecté à l’escadre Anglaise aux Dardanelles.
Du 01 au 06/02/1915 on retrouve le cuirassé au Golfe de Saros et pont Kavack.
Le 18/03/1915 le Bouvet commandé par le CV Rageot de La Touche est éventré par une mine, il chavire dans le détroit devant Tchanack et coule en 1 minute (voir ci-dessous) il y aura 637 disparus et 60 rescapés.
Le Bouvet faisait partie de l'escadre expédiée par la France dans la bataille des Dardanelles, sous le commandement de l'amiral Guépratte.
Le 18 mars 1915, l'amiral britannique John de Robeck lance une attaque conjuguée contre les bastions de Turquie défendant le détroit des Dardanelles et le Bouvet était un des quatre cuirassés français constituant la seconde ligne.
Les navires anglais, au centre du dispositif, cherchaient à localiser et détruire les batteries côtières turques.
Ils étaient flanqués, à gauche, du Gaulois et du Charlemagne et, à droite, du Bouvet et du Suffren.
Le Bouvet reçut 8 impacts de l'artillerie turque qui ne lui causèrent que des dommages légers.
Sa tourelle de 305 mm située à l'avant fut mise hors d'état de tirer après 6 coups, par suite de l'asphyxie de ses servants, conséquence de la mise hors service accidentelle de l'écouvillonnage pneumatique prévu pour chasser les gaz délétères dans le tube du canon après le tir. Lorsque l'amiral de Robeck donna l'ordre de la retraite, le Bouvet heurta, quelques instants plus tard, dans la baie d'Erin Keui, une mine qui était restée indécelée jusqu'alors. Il s'agissait probablement d'une mine mouillée dans la nuit du 7 au 8 mars par le torpilleur turc Nousret.
À 13h58, la mine toucha le cuirassé au centre à tribord, sous la ligne de flottaison au niveau de la tourelle de 274mm.
Une énorme explosion causa une profonde voie d'eau qui envahit une vaste zone des machines du navire.
Le navire se coucha très rapidement, en particulier du fait d'une conception erronée du compartimentage de la coque, typique des cuirassés conçus en France à cette époque.
Ces cuirassés furent qualifiés de « chavirables » par le grand ingénieur des constructions navales et du Génie maritime Émile Bertin qui dénonça cette erreur, mais qui ne fut pas écouté par le Conseil des travaux.
L'eau pénétra rapidement dans les cheminées.
En moins d'une minute seulement, le cuirassé coulait, emportant avec lui la plus grande partie de ses quelque 700 hommes d'équipage.
Quelques-uns furent sauvés par une vedette du Prince George croisant à proximité immédiate.
Le radio du bord, notamment, fut arraché inconscient à son poste et ne se réveilla qu'une fois repêché, ne gardant aucun souvenir des événements.
Le personnel de la tourelle avant, qui était sorti pour échapper à l'asphyxie, put être entièrement sauvé.
Les blessés furent ensuite soignés sur le navire hôpital français Canada.
Au total 75 hommes survécurent, dont 5 officiers.
Avec les blessés morts à l'hôpital, cette tragédie coûta la vie à 648 marins, dont le capitaine de vaisseau Rageot de la Touche qui, sur la passerelle, aurait pu se sauver, mais qui choisit délibérément de se laisser couler avec son bâtiment, le capitaine de frégate commandant en second Jean Autric et le capitaine de frégate Eugène Cosmao Dumanoir, son adjoint chargé de la sécurité.
Une rue de Brest porte aujourd'hui le nom du cuirassé Bouvet. De nombreuses cartes postales, gravures et tableaux (dont un au musée de l'Armée à Paris) relatent l'événement.
Un boulevard de Lorient porte le nom d'Eugène Cosmao Dumanoir, capitaine de frégate, chargé de la sécurité du Bouvet, qui se sacrifia pour faire évacuer le navire au moment du naufrage.
Sources :
« Dictionnaire des bâtiments de guerre… Tome II », du CF J-M. Roche
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Bouvet - Cuirassé (coulé dans les Dardanelles en 1915)
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Bouvet (cuirassé, 1897-1915)
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Le Bouvet in the Dardanelles, Turkey (au second plan)
Bouvet, cuirassé (1897-1915)
Construit à la DCN de Lorient et mis à flot le 27/04/1895. Il fût mis en service le 15/07/1897.
Le 08/08/1898 il est affecté à l’escadre de Méditerranée.
Le 29/01/1903 il est abordé par le Gaulois.
En 1907 il est refondu à Toulon.
1908, il est canonné par méprise par l’Arbalète alors qu’il fait partie de la 3ème escadre.
Le 11/01/1913 le Bouvet est affecté à la division de complément.
De janvier à novembre 1914 on le retrouve à l’escorte de convois en Méditerranée.
Décembre 1914, il est envoyé aux Dardanelles.
Le 25/02/1915 il participe au bombardement d’Hellès.
Le Bouvet est alors affecté à l’escadre Anglaise aux Dardanelles.
Du 01 au 06/02/1915 on retrouve le cuirassé au Golfe de Saros et pont Kavack.
Le 18/03/1915 le Bouvet commandé par le CV Rageot de La Touche est éventré par une mine, il chavire dans le détroit devant Tchanack et coule en 1 minute (voir ci-dessous) il y aura 637 disparus et 60 rescapés.
Le Bouvet faisait partie de l'escadre expédiée par la France dans la bataille des Dardanelles, sous le commandement de l'amiral Guépratte.
Le 18 mars 1915, l'amiral britannique John de Robeck lance une attaque conjuguée contre les bastions de Turquie défendant le détroit des Dardanelles et le Bouvet était un des quatre cuirassés français constituant la seconde ligne.
Les navires anglais, au centre du dispositif, cherchaient à localiser et détruire les batteries côtières turques.
Ils étaient flanqués, à gauche, du Gaulois et du Charlemagne et, à droite, du Bouvet et du Suffren.
Le Bouvet reçut 8 impacts de l'artillerie turque qui ne lui causèrent que des dommages légers.
Sa tourelle de 305 mm située à l'avant fut mise hors d'état de tirer après 6 coups, par suite de l'asphyxie de ses servants, conséquence de la mise hors service accidentelle de l'écouvillonnage pneumatique prévu pour chasser les gaz délétères dans le tube du canon après le tir. Lorsque l'amiral de Robeck donna l'ordre de la retraite, le Bouvet heurta, quelques instants plus tard, dans la baie d'Erin Keui, une mine qui était restée indécelée jusqu'alors. Il s'agissait probablement d'une mine mouillée dans la nuit du 7 au 8 mars par le torpilleur turc Nousret.
À 13h58, la mine toucha le cuirassé au centre à tribord, sous la ligne de flottaison au niveau de la tourelle de 274mm.
Une énorme explosion causa une profonde voie d'eau qui envahit une vaste zone des machines du navire.
Le navire se coucha très rapidement, en particulier du fait d'une conception erronée du compartimentage de la coque, typique des cuirassés conçus en France à cette époque.
Ces cuirassés furent qualifiés de « chavirables » par le grand ingénieur des constructions navales et du Génie maritime Émile Bertin qui dénonça cette erreur, mais qui ne fut pas écouté par le Conseil des travaux.
L'eau pénétra rapidement dans les cheminées.
En moins d'une minute seulement, le cuirassé coulait, emportant avec lui la plus grande partie de ses quelque 700 hommes d'équipage.
Quelques-uns furent sauvés par une vedette du Prince George croisant à proximité immédiate.
Le radio du bord, notamment, fut arraché inconscient à son poste et ne se réveilla qu'une fois repêché, ne gardant aucun souvenir des événements.
Le personnel de la tourelle avant, qui était sorti pour échapper à l'asphyxie, put être entièrement sauvé.
Les blessés furent ensuite soignés sur le navire hôpital français Canada.
Au total 75 hommes survécurent, dont 5 officiers.
Avec les blessés morts à l'hôpital, cette tragédie coûta la vie à 648 marins, dont le capitaine de vaisseau Rageot de la Touche qui, sur la passerelle, aurait pu se sauver, mais qui choisit délibérément de se laisser couler avec son bâtiment, le capitaine de frégate commandant en second Jean Autric et le capitaine de frégate Eugène Cosmao Dumanoir, son adjoint chargé de la sécurité.
Une rue de Brest porte aujourd'hui le nom du cuirassé Bouvet. De nombreuses cartes postales, gravures et tableaux (dont un au musée de l'Armée à Paris) relatent l'événement.
Un boulevard de Lorient porte le nom d'Eugène Cosmao Dumanoir, capitaine de frégate, chargé de la sécurité du Bouvet, qui se sacrifia pour faire évacuer le navire au moment du naufrage.
Sources :
« Dictionnaire des bâtiments de guerre… Tome II », du CF J-M. Roche
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