ANTIOPE (1933-1946)
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ANTIOPE (1933-1946)
- "Les sous-marins français 1918-1945" par Claude HUAN (CV)
MARINES Editions
- "Les sous-marins français en images" par Jean MOULIN
MARINES Editions - 2006
- "La renaissance de la Marine française 1922-1939 - 1ère partie 1920-1930" par Patrick HOUY-BEZAUX et Jacques DUCROS
LELA Presse - Navires et Histoire HS n° 12 de 12/2010
- "Les sous-marins de la seconde guerre mondiale 1939-1942" par Erminio BAGNASCO
CARAKTERE - Los ! HS n° 2 de 04-05/2013
MARINES Editions
- "Les sous-marins français en images" par Jean MOULIN
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Patrick le SCOUARNEC- Administrateur - Responsable du foyer
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Re: ANTIOPE (1933-1946)
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Antiope, Sous-marin de 630t du type Diane (1932-1946)
Construit par les Chantiers ACSM Worms au Trait (76). (Ateliers et chantiers de la Seine-Maritime désignent le chantier naval du Trait (Seine-Maritime), fondé en 1916-1917 par Worms & Cie).
Commencé le 28/12/1928. Mis à flot le 18/06/1931. Mis en service le 12/10/1932.
L'Antiope fait partie des seize sous-marins de 630 tonnes : 9 de type « Diane », 5 de type « Sirène » et 2 de type « Orion ». Ce sont des sous-marins à double coque. Ils sont construits en quatre tranches de quatre au titre de la défense des côtes.
Caractéristiques : 650t. 1300cv. 64,15m x 5,2m x 3,9m. 2 moteurs électriques de 500cv. 2 moteurs diesel de 650cv. 13,7 nœuds en surface. 9,2 nœuds en plongée. Profondeur maxi 80m. 42 hommes.
Armement : 6 tubes LT de 550mm + 2 tubes LT de 400mm + 1 canon de 75mm + 1 mitrailleuse AA de 13,2mm + 2 mitrailleuses de 8mm.
Symboles de coque successifs : AN, 2, 5, 64, 62, 163, 162
15/09/1931 : armé pour essais.
01/05/1933 : clôture d’armement.
Janvier 1939 : affecté à la 16ème division de sous-marins (DSM) à Cherbourg.
01/09/1939 : l'Antiope fait partie de la 16ème DSM, Centre des sous-marins de Premar I à Cherbourg, avec l'Orphée, l'Amazone et la Sibylle.
Novembre 1939 à mars 1940 : patrouilles en Manche et en Atlantique.
12 au 22/03/1940 : la 16ème DSM appareille de Brest, avec le bâtiment atelier et ravitailleur Jules Verne pour Harwich.
23/03/1940 au 07/04/1940 : Ils forment la 10ème Flottille sous les ordres du Vice-amiral britannique HORTON. Les sous-marins français patrouillent au large des côtes hollandaises, sans succès.
08/04/1940 : c'est le déclenchement de l'Opération Hartmut. (Elle a pour but l'invasion de Narvik et de la Norvège par les allemands. Les limites des installations disponibles pour les français à Harwich obligent ces derniers à tenir compte en grande partie du Jules Verne et des pièces de rechange envoyées de Cherbourg. Cela a sans doute contribué à ce que ces réparations n'ont jamais entièrement effectué. L'équipage du Jules Verne doit travailler 14 heures par jour pour assurer l'entretien. Sur la Sibylle (Capitaine de corvette RAYBAUD) et sur l'Antiope (Lieutenant de vaisseau BALASTRE) deux caisses à eau sont transformées en soutes à gasoil pour éviter les éventuelles fuites des soutes extérieures et pour avoir du combustible en plus. Le résultat est sans gain considérable. Lorsque l'on a cru imminent que les allemands allaient envahir la Hollande le 06 Mai 1940, l’amiral HORTON donne l'ordre à toutes les unités disponibles de prendre la mer. Leurs ordres est de rejoindre dix autres sous-marins - quatre Français, quatre Britanniques et deux Polonais - pour former une ligne de patrouille au large des côtes hollandaises où des U-Boote semblent opérer).
20/05/1940 : l'Antiope lance trois torpilles par erreur sur la Sybille qui réussit à les éviter…
04/06/1940 : le Jules Verne appareille avec tous les sous-marins pour Brest.
18/06/1940 à 18h00 : ordre d’appareillage de tous les bâtiments. Ceux qui ne peuvent naviguer sont sabordés.
18/06/1940 à 18h30 : le ravitailleur Jules Verne appareille avec treize sous-marins pour Casablanca où ils arrivent cinq jours plus tard.
25/06/1940 : entrée en vigueur de l’armistice. L’Antiope est à Casablanca.
03/07/1940 : c'est l'attaque de Mers-el-Kébir par les Britannique (Opération Catapult). Le même jour dans la soirée, craignant une attaque du cuirassé Jean Bart, les sous-marins Amazone, Méduse et Amphitrite appareillent pour assurer la surveillance sur un cercle de 20 nautiques autour de Casablanca.
13/07/1940 : un seul sous-marin reste en surveillance, deux autres sont à 3 heures d'appareillage ils appareillent à tour de rôle de Casablanca : l'Ajax, le Sfax, le Casabianca, la Thétis, l'Amazone et l'Antiope.
11 et 12/09/1940 : l'Antiope avec la Sibylle, l'Amazone et l'Amphitrite couvrent l'atterrissage et le départ après le ravitaillement de la Force Y.
24/09/1940 au 03/10/1940 : la 16ème DSML est mise en alerte à Casablanca. Elle appareille pour AOF, l'Antiope arrive à Dakar le 03/10.
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23/10/1940 : la Sibylle, l'Orphée, l'Antiope et l'Amazone forment toujours la 16ème DSM, mais cette fois au Maroc.
09/01/1941 à fin février 1941 : l'Antiope se trouve à Casablanca. Fin février, elle procède à ses sorties de vérification. Par la suite elle devient disponible, elle est versée à la 13ème DSM.
22/04/1941 : l’Antiope appareille pour Toulon où elle va être désarmée.
1942 : le sous-marin se trouve à Casablanca et en AOF.
10/09/1942 : l'Antiope appareille de Dakar avec le convoi D-56.
14 au 18/09/1942 : Elle séjourne à Port-Étienne pour que l'équipage puisse se reposer.
Début novembre 1942 : l'Antiope fait toujours partie de la 16ème DSM avec la Sibylle, l'Amazone et l'Amphitrite.
07 au 08/11/1942 : alerté dans la nuit sur la possibilité d'un débarquement au Maroc, Comar Casablanca prend des dispositions pour le contrer. À 06h30, l'Antiope appareille pour le secteur 3 (El Hank du 165° au 200°). À 09h54, elle lance 6 torpilles sur le croiseur américain U.S.S. Tuscaloosa. Elle évite une torpille d'un sous-marin américain, puis les bombes de 3 Wildcat et s'échappe. Comme elle n'est pas contre-attaquée, elle revient mouiller à Casablanca, puis accoste pour ravitailler.
09 au 18/11/1942 : l’Antiope appareille avec l'Amazone pour Port-Étienne. Dans la matinée du 15, les deux bateaux arrivent à Port-Étienne. Ils en repartent le lendemain pour Dakar où ils arrivent sans problèmes.
18/11/1942 : en compagnie de l’Amazone, l’Antiope rallie Dakar. Elles sont toutes les deux versées à la 17ème DSM, dont ils constituent la troisième section.
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06/02/1943 : aborde accidentellement l’Amazone lors d’un accostage à Casablanca.
1943 : l’Antiope se trouve en Méditerranée, à Oran. Elle est intégrée par la suite à l'Escadrille des sous-marins britanniques à Alger.
27/04/1943 : Elle appareille d'Alger pour une patrouille au large de la Riviera Italienne. Le Commandant le LV MILLÉ lance une torpille sur une pile d'un pont, n'ayant trouvé aucuns buts. La torpille rebondit sur l'enrochement. Retour à Alger.
16/07/1943 au 05/08/1943 : l'Antiope, sous les ordres du Lieutenant de vaisseau Maurice AUGÉ, appareille d'Oran après quelques semaines de réparations et quitte Alger le 24. Le secteur de la patrouille se situe sur les côtes de Corse. Retour à Alger le 05 Août (voir l’article de l’AGASM dans les sources de ce document).
16/03/1944 : appareille d’Oran pour les USA.
Juin 1944 : sert d’école d’écoute à Key West.
02/01/1945 au 22/03/1945 : carénage à Philadelphie.
26/04/1946 : condamné puis vendu pour démolition à Oran.
Les commandants du sous-marin Antiope :
Lieutenant de vaisseau Marcel BALASTRE (du 01 Novembre 1938 à 1940).
Lieutenant de vaisseau Marcel BOUGARAN (1941).
Lieutenant de vaisseau Georges MILLÉ (1941-1943).
Lieutenant de vaisseau Maurice AUGÉ (du 01 Juillet 1943 au 27 Avril 1945).
Lieutenant de vaisseau Jean DISCHAMPS (Avril à Octobre 1945).
Sources :
« Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, Tome II », 1870-2006, CF Jean-Michel Roche
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] (extrait d’un article de l’AGASM pour cette période)
Antiope, Sous-marin de 630t du type Diane (1932-1946)
Construit par les Chantiers ACSM Worms au Trait (76). (Ateliers et chantiers de la Seine-Maritime désignent le chantier naval du Trait (Seine-Maritime), fondé en 1916-1917 par Worms & Cie).
Commencé le 28/12/1928. Mis à flot le 18/06/1931. Mis en service le 12/10/1932.
L'Antiope fait partie des seize sous-marins de 630 tonnes : 9 de type « Diane », 5 de type « Sirène » et 2 de type « Orion ». Ce sont des sous-marins à double coque. Ils sont construits en quatre tranches de quatre au titre de la défense des côtes.
Caractéristiques : 650t. 1300cv. 64,15m x 5,2m x 3,9m. 2 moteurs électriques de 500cv. 2 moteurs diesel de 650cv. 13,7 nœuds en surface. 9,2 nœuds en plongée. Profondeur maxi 80m. 42 hommes.
Armement : 6 tubes LT de 550mm + 2 tubes LT de 400mm + 1 canon de 75mm + 1 mitrailleuse AA de 13,2mm + 2 mitrailleuses de 8mm.
Symboles de coque successifs : AN, 2, 5, 64, 62, 163, 162
15/09/1931 : armé pour essais.
01/05/1933 : clôture d’armement.
Janvier 1939 : affecté à la 16ème division de sous-marins (DSM) à Cherbourg.
01/09/1939 : l'Antiope fait partie de la 16ème DSM, Centre des sous-marins de Premar I à Cherbourg, avec l'Orphée, l'Amazone et la Sibylle.
Novembre 1939 à mars 1940 : patrouilles en Manche et en Atlantique.
12 au 22/03/1940 : la 16ème DSM appareille de Brest, avec le bâtiment atelier et ravitailleur Jules Verne pour Harwich.
23/03/1940 au 07/04/1940 : Ils forment la 10ème Flottille sous les ordres du Vice-amiral britannique HORTON. Les sous-marins français patrouillent au large des côtes hollandaises, sans succès.
08/04/1940 : c'est le déclenchement de l'Opération Hartmut. (Elle a pour but l'invasion de Narvik et de la Norvège par les allemands. Les limites des installations disponibles pour les français à Harwich obligent ces derniers à tenir compte en grande partie du Jules Verne et des pièces de rechange envoyées de Cherbourg. Cela a sans doute contribué à ce que ces réparations n'ont jamais entièrement effectué. L'équipage du Jules Verne doit travailler 14 heures par jour pour assurer l'entretien. Sur la Sibylle (Capitaine de corvette RAYBAUD) et sur l'Antiope (Lieutenant de vaisseau BALASTRE) deux caisses à eau sont transformées en soutes à gasoil pour éviter les éventuelles fuites des soutes extérieures et pour avoir du combustible en plus. Le résultat est sans gain considérable. Lorsque l'on a cru imminent que les allemands allaient envahir la Hollande le 06 Mai 1940, l’amiral HORTON donne l'ordre à toutes les unités disponibles de prendre la mer. Leurs ordres est de rejoindre dix autres sous-marins - quatre Français, quatre Britanniques et deux Polonais - pour former une ligne de patrouille au large des côtes hollandaises où des U-Boote semblent opérer).
20/05/1940 : l'Antiope lance trois torpilles par erreur sur la Sybille qui réussit à les éviter…
04/06/1940 : le Jules Verne appareille avec tous les sous-marins pour Brest.
18/06/1940 à 18h00 : ordre d’appareillage de tous les bâtiments. Ceux qui ne peuvent naviguer sont sabordés.
18/06/1940 à 18h30 : le ravitailleur Jules Verne appareille avec treize sous-marins pour Casablanca où ils arrivent cinq jours plus tard.
25/06/1940 : entrée en vigueur de l’armistice. L’Antiope est à Casablanca.
03/07/1940 : c'est l'attaque de Mers-el-Kébir par les Britannique (Opération Catapult). Le même jour dans la soirée, craignant une attaque du cuirassé Jean Bart, les sous-marins Amazone, Méduse et Amphitrite appareillent pour assurer la surveillance sur un cercle de 20 nautiques autour de Casablanca.
13/07/1940 : un seul sous-marin reste en surveillance, deux autres sont à 3 heures d'appareillage ils appareillent à tour de rôle de Casablanca : l'Ajax, le Sfax, le Casabianca, la Thétis, l'Amazone et l'Antiope.
11 et 12/09/1940 : l'Antiope avec la Sibylle, l'Amazone et l'Amphitrite couvrent l'atterrissage et le départ après le ravitaillement de la Force Y.
24/09/1940 au 03/10/1940 : la 16ème DSML est mise en alerte à Casablanca. Elle appareille pour AOF, l'Antiope arrive à Dakar le 03/10.
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23/10/1940 : la Sibylle, l'Orphée, l'Antiope et l'Amazone forment toujours la 16ème DSM, mais cette fois au Maroc.
09/01/1941 à fin février 1941 : l'Antiope se trouve à Casablanca. Fin février, elle procède à ses sorties de vérification. Par la suite elle devient disponible, elle est versée à la 13ème DSM.
22/04/1941 : l’Antiope appareille pour Toulon où elle va être désarmée.
1942 : le sous-marin se trouve à Casablanca et en AOF.
10/09/1942 : l'Antiope appareille de Dakar avec le convoi D-56.
14 au 18/09/1942 : Elle séjourne à Port-Étienne pour que l'équipage puisse se reposer.
Début novembre 1942 : l'Antiope fait toujours partie de la 16ème DSM avec la Sibylle, l'Amazone et l'Amphitrite.
07 au 08/11/1942 : alerté dans la nuit sur la possibilité d'un débarquement au Maroc, Comar Casablanca prend des dispositions pour le contrer. À 06h30, l'Antiope appareille pour le secteur 3 (El Hank du 165° au 200°). À 09h54, elle lance 6 torpilles sur le croiseur américain U.S.S. Tuscaloosa. Elle évite une torpille d'un sous-marin américain, puis les bombes de 3 Wildcat et s'échappe. Comme elle n'est pas contre-attaquée, elle revient mouiller à Casablanca, puis accoste pour ravitailler.
09 au 18/11/1942 : l’Antiope appareille avec l'Amazone pour Port-Étienne. Dans la matinée du 15, les deux bateaux arrivent à Port-Étienne. Ils en repartent le lendemain pour Dakar où ils arrivent sans problèmes.
18/11/1942 : en compagnie de l’Amazone, l’Antiope rallie Dakar. Elles sont toutes les deux versées à la 17ème DSM, dont ils constituent la troisième section.
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06/02/1943 : aborde accidentellement l’Amazone lors d’un accostage à Casablanca.
1943 : l’Antiope se trouve en Méditerranée, à Oran. Elle est intégrée par la suite à l'Escadrille des sous-marins britanniques à Alger.
27/04/1943 : Elle appareille d'Alger pour une patrouille au large de la Riviera Italienne. Le Commandant le LV MILLÉ lance une torpille sur une pile d'un pont, n'ayant trouvé aucuns buts. La torpille rebondit sur l'enrochement. Retour à Alger.
16/07/1943 au 05/08/1943 : l'Antiope, sous les ordres du Lieutenant de vaisseau Maurice AUGÉ, appareille d'Oran après quelques semaines de réparations et quitte Alger le 24. Le secteur de la patrouille se situe sur les côtes de Corse. Retour à Alger le 05 Août (voir l’article de l’AGASM dans les sources de ce document).
16/03/1944 : appareille d’Oran pour les USA.
Juin 1944 : sert d’école d’écoute à Key West.
02/01/1945 au 22/03/1945 : carénage à Philadelphie.
26/04/1946 : condamné puis vendu pour démolition à Oran.
Les commandants du sous-marin Antiope :
Lieutenant de vaisseau Marcel BALASTRE (du 01 Novembre 1938 à 1940).
Lieutenant de vaisseau Marcel BOUGARAN (1941).
Lieutenant de vaisseau Georges MILLÉ (1941-1943).
Lieutenant de vaisseau Maurice AUGÉ (du 01 Juillet 1943 au 27 Avril 1945).
Lieutenant de vaisseau Jean DISCHAMPS (Avril à Octobre 1945).
Sources :
« Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, Tome II », 1870-2006, CF Jean-Michel Roche
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