DAPHNE - S641 (1964-1990)
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jean-paul- Fondateur et Administrateur
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Re: DAPHNE - S641 (1964-1990)
Pour une surprise, c'est une belle surprise...Merci Mon Jean-Paul! ça, c'est un reportage...
Jakez- Sur le bord
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LORINEF ALAIN- Permanent
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Re: DAPHNE - S641 (1964-1990)
Ce n'est pas moi qu'il faut remercier,mais PampI. A ce propos, c'est lui que l'on aperçoit au central et dont on reconnait très facilement cette belle voix chantante que notre beau Pays Basque lui à donné....
Dernière édition par Jean-Paul le Mar 18 Jan 2011 - 9:44, édité 1 fois
jean-paul- Fondateur et Administrateur
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Re: DAPHNE - S641 (1964-1990)
J'ai revu avec plaisir ce reportage pourtant visionné plusieurs fois mais je tiens à démentir formellement l'idée que peuvent se faire les gens:
TOUT LES SOUS MARINIERS NE SONT PAS "MOTARD", IL Y EN A AUSSI QUI AIMENT LES VOITURES ET JE PEUX CITER DES NOMS
marcot daniel- Mataf
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Re: DAPHNE - S641 (1964-1990)
Tu as raison mon cher Daniel.
Personnellement a cette époque j'avais un Solex qui a probablement fini ses jours en plongée dans une darce de l'arsenal ou du coté de Milhaud
La route était longue pour certains après minuit pour rentrer a bord en serrant le vent les soirs de TEMPETE
Personnellement a cette époque j'avais un Solex qui a probablement fini ses jours en plongée dans une darce de l'arsenal ou du coté de Milhaud
La route était longue pour certains après minuit pour rentrer a bord en serrant le vent les soirs de TEMPETE
PAMPI- Mataf
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Re: DAPHNE - S641 (1964-1990)
on dirait que c'est du vécu...
jean-paul- Fondateur et Administrateur
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Re: DAPHNE - S641 (1964-1990)
Mon cher Jean Paul ça ne RESSEMBLE pas a du vécu ça en est une partie du film a été tourné a la mer je ne te dis pas le souk a bord et je ne me rappelle pas le nombre de fois ou il a fallut recommencer. Le central d'un 800t n'est pas grand et avec toute l'équipe de tournage et le matériel au moment de la prise de plongée c'était ..."THE BINSS" La "DAPHNE" transformée en cirque ça et l'opération "LE SOUS MARIN DE FRANCE INTER" avec cerise sur le gâteau SHEILLA et YVES MOUROUSI il y avait de quoi a rentrer a la nage.
Mais chapeau a ceux qui ont monté le film il y avait des km de pellicule et toujours un bras une jambe un cable un projo ou une tronche qui ne devait pas être la et on ne s'aperçoit de rien a la projection
Bref quand j'ai un coup de calcaire je me repasse le film et j'en rigole encore c'était le bon temps celui de mes trente ans
PAMPI
Mais chapeau a ceux qui ont monté le film il y avait des km de pellicule et toujours un bras une jambe un cable un projo ou une tronche qui ne devait pas être la et on ne s'aperçoit de rien a la projection
Bref quand j'ai un coup de calcaire je me repasse le film et j'en rigole encore c'était le bon temps celui de mes trente ans
PAMPI
PAMPI- Mataf
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Re: DAPHNE - S641 (1964-1990)
"La Nouvelle star: Pampi"...
Mais, je vais être "Mer à Mer", car dans la Royale, nous ne sommes pas "Terre à Terre":
J'ai une question pour toi et, de fait, pour tous les soum du bord:
Dans le film, ai-je bien vu un marin agir sur les deux barres de plongées?
Ce n'est pas que ça m'inquiète, c'est juste une question de surfacier s'intéressant à l'autre Monde du Silence.
PS: c'était sympa ce côté motards, ça m' a rappelé certaines chouettes bécanes qu'on trouvait à l'époque...mais, là, je suis hors sujet...
Mais, je vais être "Mer à Mer", car dans la Royale, nous ne sommes pas "Terre à Terre":
J'ai une question pour toi et, de fait, pour tous les soum du bord:
Dans le film, ai-je bien vu un marin agir sur les deux barres de plongées?
Ce n'est pas que ça m'inquiète, c'est juste une question de surfacier s'intéressant à l'autre Monde du Silence.
PS: c'était sympa ce côté motards, ça m' a rappelé certaines chouettes bécanes qu'on trouvait à l'époque...mais, là, je suis hors sujet...
Jakez- Sur le bord
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Re: DAPHNE - S641 (1964-1990)
Jacques
Comme Jean Pierre à certainement commencé sa nuit je vais fournir quelques explications concernant le principe de fonctionnement des barres de plongée:
Lorsqu'un sous-marin avance, il déplace de l'eau donc il la déforme. La barre est à 0, la coque est symétrique. Il avance sur une ligne droite, il n'y a aucun champ de pression, ni champ de force. En appliquant un certain angle aux barres, on détruit la symétrie du sous-marin. Il y a un champ de direction autour des safrans ce qui entraîne une force que l'on peut décomposer en deux.
- Une force parallèle au sous-marin qui le freine
- Une force transversale qui donne l'impression de le faire chasser vers l'arrière.
L'arrière impose alors progressivement son inclinaison à l'ensemble du sous-marin.
En pratique les barres de plongée avant sont utilisées pour les déplacements lents car la propulsion est à l'arrière, ce qui rend les gouvernes arrières prioritaires sur les barres de plongée avant. C'est pour cette raison que les barres de plongées avant sont dans beaucoup de sous-marins escamotables.
En navigation normale seule la barre arrière est armée mais il arrive fréquemment que le barreur ou quelques fois le Mtre de Central manipule la barre avant afin d'accélérer la tenue de l'immersion. Au poste de combat les deux barres sont armées
Comme Jean Pierre à certainement commencé sa nuit je vais fournir quelques explications concernant le principe de fonctionnement des barres de plongée:
Lorsqu'un sous-marin avance, il déplace de l'eau donc il la déforme. La barre est à 0, la coque est symétrique. Il avance sur une ligne droite, il n'y a aucun champ de pression, ni champ de force. En appliquant un certain angle aux barres, on détruit la symétrie du sous-marin. Il y a un champ de direction autour des safrans ce qui entraîne une force que l'on peut décomposer en deux.
- Une force parallèle au sous-marin qui le freine
- Une force transversale qui donne l'impression de le faire chasser vers l'arrière.
L'arrière impose alors progressivement son inclinaison à l'ensemble du sous-marin.
En pratique les barres de plongée avant sont utilisées pour les déplacements lents car la propulsion est à l'arrière, ce qui rend les gouvernes arrières prioritaires sur les barres de plongée avant. C'est pour cette raison que les barres de plongées avant sont dans beaucoup de sous-marins escamotables.
En navigation normale seule la barre arrière est armée mais il arrive fréquemment que le barreur ou quelques fois le Mtre de Central manipule la barre avant afin d'accélérer la tenue de l'immersion. Au poste de combat les deux barres sont armées
marcot daniel- Mataf
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Re: DAPHNE - S641 (1964-1990)
Merci Daniel, ça devient limpide, si j'ose dire...
Jakez- Sur le bord
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Re: DAPHNE - S641 (1964-1990)
Merci Daniel pour ton exposé sur l'action des barres de plongée
On sent bien que la pédagogie de l' E.N.S.M ( Ecole de navigation sous marine) comme instructeur nous a laissé des traces indélébiles ....Exposé net, clair,et précis .aurait dit" Neunœil" un de mes ancien ingénieur
Comme dit l' ami Jakez c'est limpide
Bonne journée a tous
On sent bien que la pédagogie de l' E.N.S.M ( Ecole de navigation sous marine) comme instructeur nous a laissé des traces indélébiles ....Exposé net, clair,et précis .aurait dit" Neunœil" un de mes ancien ingénieur
Comme dit l' ami Jakez c'est limpide
Bonne journée a tous
PAMPI- Mataf
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Re: DAPHNE - S641 (1964-1990)
ben voila encore appris des choses moi ce matin MERCI
latrube-jc- Permanent
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Re: DAPHNE - S641 (1964-1990)
chapeau les soum...
LORINEF ALAIN- Permanent
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Re: DAPHNE - S641 (1964-1990)
Vidéo superbe de vérité (du moins j'imagine car je n'ai jamais plongé).
Par contre je me souviens de ces heures longues et nombreuses que nous passions sur le Provencal en poste ASM à jouer au chat et à la souris avec les sous-marins de la base de Toulon.
J'avais un énorme respect pour ces gars d'en-dessous, on les repérait au sonar, on les attaquait, on les perdait puis les retrouvait, comme ça pendant des heures et parfois sur plusieurs jours. Ma banette était dans un des postes de l'avant presque au dessus du sonar. Je percevais très bien des départ de "pings" du sonar vers les cibles et parfois leur retour. Je pouvais sentir au nombre de "pings" si on était en veille asm simple, ou si on chassait. Je vous laisse aussi imaginer quand la chasse demandait des girations subites et brusques et que nous étions en train de manger à la cafétaria.
Ce n'était que des exercices, mais je ne pouvait pas m'empêcher de m'imaginer en temps de guerre quand les jeux doivent devenirs sérieux, alors le respect pour les gars de la sous-marinade n'en devenait que plus grand.
Paradoxalement, je ne m'imaginait pas un seul instant que le sous-marin pouvait gagner la partie et nous couler, ah ! l'inconscience de la jeunesse, on est invulnérable à 20 ans.
Par contre je me souviens de ces heures longues et nombreuses que nous passions sur le Provencal en poste ASM à jouer au chat et à la souris avec les sous-marins de la base de Toulon.
J'avais un énorme respect pour ces gars d'en-dessous, on les repérait au sonar, on les attaquait, on les perdait puis les retrouvait, comme ça pendant des heures et parfois sur plusieurs jours. Ma banette était dans un des postes de l'avant presque au dessus du sonar. Je percevais très bien des départ de "pings" du sonar vers les cibles et parfois leur retour. Je pouvais sentir au nombre de "pings" si on était en veille asm simple, ou si on chassait. Je vous laisse aussi imaginer quand la chasse demandait des girations subites et brusques et que nous étions en train de manger à la cafétaria.
Ce n'était que des exercices, mais je ne pouvait pas m'empêcher de m'imaginer en temps de guerre quand les jeux doivent devenirs sérieux, alors le respect pour les gars de la sous-marinade n'en devenait que plus grand.
Paradoxalement, je ne m'imaginait pas un seul instant que le sous-marin pouvait gagner la partie et nous couler, ah ! l'inconscience de la jeunesse, on est invulnérable à 20 ans.
jym- Navigateur
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jean-paul- Fondateur et Administrateur
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Re: DAPHNE - S641 (1964-1990)
Eh bé...
Patrick le SCOUARNEC- Administrateur - Responsable du foyer
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Daphné, Sous-marin à hautes performances tête de série du type Daphné (1964-1989)
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Daphné, Sous-marin à hautes performances tête de série du type Daphné (1964-1989)
Construite aux Chantiers Dubigeon à Nantes. Commencée en mars 1958.
Mise à flot le 20/06/1959. Mise en service le 01/06/1964.
Caractéristiques : 860t. 1360cv. 57,75m x 6,74m x 5,25m. 2 moteurs électriques de 1600cv. 2 moteurs diesel de 680cv. 15 nœuds en surface. 54 hommes.
Armement : 12 tubes LT de 550mm.
Symbole de coque : S641
10/10/1955 : encore sur plans prend le nom de Daphné.
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14/01/1961 : rallie Cherbourg pour achèvement.
30/08/1961 : les essais se terminent sans aucun incident notable. En l'espace de deux mois, le sous-marin aura parcouru près de 4000 miles et effectué plus de 300 heures de plongée.
Novembre 1961 : la Daphné arrive à Toulon, nouveau port base, elle est affectée à la 1ère escadrille de sous-marins.
Août 1962 : les quatre premiers sous-marins de la série (Daphné, Diane, Doris, Eurydice) et leur ravitailleur le Gustave Zédé font escale en Grèce à Mykonos.
14/10/1963 : sous le commandement du LV MERVEILLEUX du VIGNAUX, le sous-marin Daphné part de Toulon pour rallier en mer l'escadre, afin d'entreprendre la « croisière Mousson ».
24 au 30/10/1963 : escale à Beyrouth avec le Commandant Bory et le Doudart de Lagrée.
31/10/1963 : la Daphné franchit le canal de Suez.
09 au 25/11/1963 : relâche à Djibouti.
27 au 27/11/1963 : escale à Aden.
01 au 04/12/1963 : retour à Djibouti.
12/12/1963 : passage retour dans le canal de Suez.
18 au 22/12/1963 : chemin de retour et arrivée à Toulon.
25/05/1964 au 01/06/1965 : la Daphné rejoint la base sous-marine de Lorient-Kéroman pour un grand carénage.
01/06/1964 : pendant le grand carénage le sous-marin la Daphné est admise au service actif.
01/06/1965 : affectée à la 2ème escadrille de sous-marins (ESM) à Brest, avant de revenir à son port base de Toulon.
Septembre 1965 : la Daphné et la Junon effectue une mission aux Antilles avec le soutien du BSL Rhône. Des escales ont lieu aux Saintes et à Fort-de-France.
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1966-1967 : Affectée à la 2e ESM à Lorient-Kéroman.
14/10/1966 au 03/11/1966 : Appareille de Lorient avec le Rhône pour participer à l'exercice Finisterex V, au large des côtes espagnoles de l'Atlantique. Ils rejoignent le Surcouf, le Du Chayla, les escorteurs rapides le Picard, le Gascon et le Bourguignon, qui appareillent de Brest le 16 octobre. La Daphné fait escale au Marin (17 au 18 octobre), à Vigo (22 au 23 octobre) et à La Corogne (29 octobre au 1er novembre), avant de rallier sa base de Lorient le 3 novembre.
01/10/1967 à septembre 1968 : Grand carénage à Toulon. A l'occasion de cet arrêt technique des modifications importantes seront réalisées (modification des ailerons de plongée, nouvelles torpilles, nouveaux sonars).
Mars 1970 : les sous-marins Daphné et Doris participent, avec un grand nombre de bâtiments, aux recherches de l'Eurydice qui a disparu suite à un accident au large du cap Camarat.
18/12/1970 : de retour à Lorient.
Mars 1971 à avril 1972 : grand carénage et 2 mois d’essais.
Mai 1972 : rallie Toulon
Août 1972 : escales à Port-Vendres, Nice et Ajaccio.
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Février 1975 : escale à Nice.
11/07/1976 : participe à la revue navale à Nice.
04/11/1976 : la Daphné procède à l’immersion des cendres de l'Amiral CABANIER au-dessus du point où le sous-marin FNFL Rubis a coulé.
04 au 18/06/1979 : Part de Toulon et arrive à Cherbourg.
16/06/1979 au 01/07/1980 : entre en IPER (Indisponibilité Pour Entretien et Réparations).
01/07/1980 : appareille de Cherbourg pour retourner à Toulon.
14/07/1982 : participe à la revue navale à Toulon.
14/12/1982 : Exercice à Calvi avec les palmeurs des commandos marine (renseignement et action dans la profondeur).
1983 : carénage au bassin à Toulon.
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Mars 1985 : escale à Messine.
03 au 07/11/1986 : Stage de mise en condition par l'aviso QM Anquetil.
04 au 10/06/1987 : le sous-marin participe à un exercice franco-américain avec l'USS J. Daniels et l'aviso D'Estienne D'Orves.
1989 : campagne d’expérimentation de la torpille Murène.
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17/09/1989 : le sous-marin Daphné effectue sa dernière plongée avec 16 de ses 19 commandants successifs.
16/10/1989 : Retirée du service actif, date de la dernière cérémonie des couleurs
11/09/1990 : condamnée.
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23/11/1994 : la Daphné est coulée comme cible de tir au large de Toulon par un « strike » d’un Super-Etendard de la 17F.
Depuis son admission au service actif en 1964, la Daphné aura sillonné les océans pendant 2502 jours dont 1160 jours de plongée, parcourant ainsi près de 300 000 nautiques, soit environ 14 fois le tour de la Terre.
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Sources :
« Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, Tome II », 1870-2006, CF Jean-Michel Roche
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Daphné, Sous-marin à hautes performances tête de série du type Daphné (1964-1989)
Construite aux Chantiers Dubigeon à Nantes. Commencée en mars 1958.
Mise à flot le 20/06/1959. Mise en service le 01/06/1964.
Caractéristiques : 860t. 1360cv. 57,75m x 6,74m x 5,25m. 2 moteurs électriques de 1600cv. 2 moteurs diesel de 680cv. 15 nœuds en surface. 54 hommes.
Armement : 12 tubes LT de 550mm.
Symbole de coque : S641
10/10/1955 : encore sur plans prend le nom de Daphné.
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14/01/1961 : rallie Cherbourg pour achèvement.
30/08/1961 : les essais se terminent sans aucun incident notable. En l'espace de deux mois, le sous-marin aura parcouru près de 4000 miles et effectué plus de 300 heures de plongée.
Novembre 1961 : la Daphné arrive à Toulon, nouveau port base, elle est affectée à la 1ère escadrille de sous-marins.
Août 1962 : les quatre premiers sous-marins de la série (Daphné, Diane, Doris, Eurydice) et leur ravitailleur le Gustave Zédé font escale en Grèce à Mykonos.
14/10/1963 : sous le commandement du LV MERVEILLEUX du VIGNAUX, le sous-marin Daphné part de Toulon pour rallier en mer l'escadre, afin d'entreprendre la « croisière Mousson ».
24 au 30/10/1963 : escale à Beyrouth avec le Commandant Bory et le Doudart de Lagrée.
31/10/1963 : la Daphné franchit le canal de Suez.
09 au 25/11/1963 : relâche à Djibouti.
27 au 27/11/1963 : escale à Aden.
01 au 04/12/1963 : retour à Djibouti.
12/12/1963 : passage retour dans le canal de Suez.
18 au 22/12/1963 : chemin de retour et arrivée à Toulon.
25/05/1964 au 01/06/1965 : la Daphné rejoint la base sous-marine de Lorient-Kéroman pour un grand carénage.
01/06/1964 : pendant le grand carénage le sous-marin la Daphné est admise au service actif.
01/06/1965 : affectée à la 2ème escadrille de sous-marins (ESM) à Brest, avant de revenir à son port base de Toulon.
Septembre 1965 : la Daphné et la Junon effectue une mission aux Antilles avec le soutien du BSL Rhône. Des escales ont lieu aux Saintes et à Fort-de-France.
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1966-1967 : Affectée à la 2e ESM à Lorient-Kéroman.
14/10/1966 au 03/11/1966 : Appareille de Lorient avec le Rhône pour participer à l'exercice Finisterex V, au large des côtes espagnoles de l'Atlantique. Ils rejoignent le Surcouf, le Du Chayla, les escorteurs rapides le Picard, le Gascon et le Bourguignon, qui appareillent de Brest le 16 octobre. La Daphné fait escale au Marin (17 au 18 octobre), à Vigo (22 au 23 octobre) et à La Corogne (29 octobre au 1er novembre), avant de rallier sa base de Lorient le 3 novembre.
01/10/1967 à septembre 1968 : Grand carénage à Toulon. A l'occasion de cet arrêt technique des modifications importantes seront réalisées (modification des ailerons de plongée, nouvelles torpilles, nouveaux sonars).
Mars 1970 : les sous-marins Daphné et Doris participent, avec un grand nombre de bâtiments, aux recherches de l'Eurydice qui a disparu suite à un accident au large du cap Camarat.
18/12/1970 : de retour à Lorient.
Mars 1971 à avril 1972 : grand carénage et 2 mois d’essais.
Mai 1972 : rallie Toulon
Août 1972 : escales à Port-Vendres, Nice et Ajaccio.
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Février 1975 : escale à Nice.
11/07/1976 : participe à la revue navale à Nice.
04/11/1976 : la Daphné procède à l’immersion des cendres de l'Amiral CABANIER au-dessus du point où le sous-marin FNFL Rubis a coulé.
04 au 18/06/1979 : Part de Toulon et arrive à Cherbourg.
16/06/1979 au 01/07/1980 : entre en IPER (Indisponibilité Pour Entretien et Réparations).
01/07/1980 : appareille de Cherbourg pour retourner à Toulon.
14/07/1982 : participe à la revue navale à Toulon.
14/12/1982 : Exercice à Calvi avec les palmeurs des commandos marine (renseignement et action dans la profondeur).
1983 : carénage au bassin à Toulon.
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Mars 1985 : escale à Messine.
03 au 07/11/1986 : Stage de mise en condition par l'aviso QM Anquetil.
04 au 10/06/1987 : le sous-marin participe à un exercice franco-américain avec l'USS J. Daniels et l'aviso D'Estienne D'Orves.
1989 : campagne d’expérimentation de la torpille Murène.
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17/09/1989 : le sous-marin Daphné effectue sa dernière plongée avec 16 de ses 19 commandants successifs.
16/10/1989 : Retirée du service actif, date de la dernière cérémonie des couleurs
11/09/1990 : condamnée.
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23/11/1994 : la Daphné est coulée comme cible de tir au large de Toulon par un « strike » d’un Super-Etendard de la 17F.
Depuis son admission au service actif en 1964, la Daphné aura sillonné les océans pendant 2502 jours dont 1160 jours de plongée, parcourant ainsi près de 300 000 nautiques, soit environ 14 fois le tour de la Terre.
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