Royal Louis, vaisseau à trois ponts de 110 canons (1780-1794)

par **Carriere Jean** Sam 27 Avr 2024 - 15:56

Royal Louis, vaisseau à trois ponts de 110 canons (1780-1794)

Au début de la guerre d’Indépendance, la France met en construction quatre vaisseaux trois-ponts de 110 canons parmi lesquels un Royal Louis. Construit par Forfait à Brest d’après les plans de Léon Michel Guignace.

Dimensions : longueur 182 pieds (59,15 m), largeur 50 pieds (16,25 m), creux 24 pieds 6 pouces (7,96 m).
Déplacement : 2500 à 4835 tonneaux.
Équipage (officiers inclus) : 1150 hommes
Armement : Sa première batterie comportait à l’origine 30 canons de 48 livres. Ces canons seront remplacés par des canons de 36 en 1782. Deuxième batterie 32 canons de 24. Troisième batterie 32 canons de 12 livres. A l’origine, le gaillard d’avant portait 6 canons de 8 et le gaillard d’arrière 10. En 1783, cette artillerie fut réduite à 12 canons, toujours de 8 livres.

08 mars 1778 : la quille est posée. Construit au bassin n°3.
04 décembre 1778 : après retrait du précédant vaisseau de même nom, il reçoit le nom de Royal Louis.
20 mars 1780 : Mis à Flot (lancé). Il sera mis en service le 12 juin 1780.

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Royal Louis deviendra "le Républicain", vaisseau à trois ponts de 110 canons (1780-1794)

02 septembre au 01 octobre 1780 : il appareille de Brest pour Cadix avec la division du Chef d’Escadre De Breugnon en compagnie des vaisseaux Bretagne, Concorde, Curieuse et rallie l’escadre du Vice-amiral D’Estaing.
29 septembre 1792 : le Royal Louis est renommé Républicain. Il combat durant la bataille du 13 prairial an II (1er juin 1794) et engage le HMS Queen Charlotte, mais est démâté par le HMS Gibraltar.
08 mars 1793 : le Républicain est avarié au large de Brest.
24 décembre 1794 : sous le commandement du Capitaine de vaisseau Longer, le Républicain est naufragé sur la roche Maigam à Brest accident qui fera 10 morts.
Le nom du Républicain sera alors repris par le Majestueux en 1797.

Sources :
« Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, Tome I », 1671-1870, CF Jean-Michel Roche