Randonnée Bourges Sancerre

J'ai testé hier...la marche nordique, ou en tout cas quelque chose d'approchant en ce qui me concerne, avec des bâtons de randonnée en bois avec une pointe métal.
Pour une première j'ai tapé fort : Bourges Sancerre , 56 km , départ de Bourges 0h00...arrivée Sancerre 10h25.Je n'ai pas d'entraînement spécifique à la marche, je fais de la course à pied mais j'avais envie de tester. C'est une randonnée superbe, bien que cette année elle a été excessivement difficile à cause de la pluie et de la boue.
Une idée de la course, et du relief :

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Une image de la carte de pointage , avant , et après :

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Pour la suite...

Spoiler:

Chapeau bas et respect...

Maintenant tu as le droit de bien te reposer en restant au chaud.

Bonne moyenne au départ un peu plus de 6km/h qui est le tempo normal;je vois que tu en as sacrément bavé

Un commentaire "éclairé" et un petit supplément d'images...

Nous savions bien que nous ne serions pas 1556 randonneurs comme pour la 60ème, mais plutôt la moyenne des 1200 fidèles au sein de l’hôtel de ville, prêts à braver les 56 km (1) quelle que soit la météo. Ce que notent les adeptes regroupés par clans dans la grande salle du sous-sol c’est le nombre croissant d’année en année de la présence des coureurs de trail(2). Leur équipement hypertechnique les démasque facilement. Le Loiret a déversé son bus UBL habituel. Sur les 50 quelques figures manquent et d’autres les remplacent. Pas de néophyte cette année, les 3 V4 sont là : Mike (F) Michel et Sylvain. C’est un octogénaire qui enlèvera la palme du plus ancien à boucler l’épreuve. Le Loiret parti de Chécy à 20 h 30 avec l’organisation de Bernard C. qui collecte les 50 fondus est sur place 1 h 30 avant le départ. Repos, retrouvailles et alimentation (pas de collation au départ). La technique est rodée tous au sous-sol, au fond à gauche. Cela permet de laisser ses effets aux autres et de vadrouiller, c’est comme ça que sont repérés les « AMIS du 45 » : Philippe (28) est là, M-Christine et Yannick (78) aussi, les Malesherbes seront reconnus en route (3).
L’orchestre et la presse sont là, les pom-pom girls en 7 éditions je ne l’ai vu qu’une fois. La météo ?  Pluie ou pas au départ ? Terrain ? Gras à quel point ?  
Même phénomène que d’habitude quand le départ au pied de la Cathédrale de Bourges est donné à minuit ; alors que vous étiez dans un groupe de 50 sur les 1eres lignes, il y a 400 marcheurs à doubler avant la sortie de Bourges à 3 km et comme à Millau il faut jouer un peu des coudes en essayant de ne pas perdre ses potes. J’ai indiqué à Bernard M qu’Alain (mon binôme, qui là (c’est convenu) va la jouer sans moi) était à sa droite ; curieusement le tandem ne se mettra en place qu’au km 26. La pluie tant redoutée n’est pas là et sur le macadam vers St Michel de Volangis ça marche à > 7 km/h c’est joyeux et illuminé avec les frontales les gilets et les bandes fluo. ¼ d’heure après le 1er ravitaillement c’est la pluie et le 1er secteur de boue. Je suis depuis 5 ou 6 km avec Francis et Hervé (45), dans les pataugeoires, la pluie, la nuit noire nous nous perdrons, mais grâce à un bénévole posté éviterons l’erreur de balisage subie par les 1ers (+ 1km). Déjà la comparaison de cette édition avec 2006 est dans les esprits et les langues. Le Berry avait titré « Ils patinaient, patinaient et patinaient » (allusion au patinage artistique des J.O. d’hiver à la même heure) ; Benoît à l’arrivée me fera remarquer que la nuit n’était pas noire et que cette édition est pire. Juste avant Les Aix d’Angillon (R2) j’ai pris ma décision : décrocher les bâtons télescopiques du sac et faire ça en dilettante ! Les bâtons s’avèrent efficaces dans la gadoue où les chutes sont nombreuses. La température ressentie est proche de –2° la boue et l’humidité partout. Ma frontale sous la casquette est mal orientée et quand je suis entre 2 groupes, avec l’absence de sommeil j’ai parfois l’impression d’être dans un tunnel. Fin de la 1ère difficulté : Humbligny (km 31) : grosse pause (j’ai ôté sac, gilet, anorak, polaire). Départ 5h58, j’ai 50’ de retard sur mes 6 dernières participations. Dilettante c’est le mot ! Même les ‘Berrichones’ sont reparties avant moi. Le car ‘balai’ est à moitié plein, ça se comprend. La pluie après 4h s’est arrêtée, d’ici Neuilly-en-Sancerre (km39 = R4) le jour sera levé, les ‘Morogues’ (7 SMOC (mon club) en sont) auront grossi les troupes. Le soleil s’annonce. La boue est partout ; B-S 2012 est un sport de glisse et de moyenne montagne, avec les bâtons c’est mieux.  Piano et récupération jusqu’à Neuilly parce qu’après c’est 3 morceaux de bravoure (bravitude ?) qui nous attendent. Avant Bué il y a 2 rampes, la 1ère interminable qui se termine par un plateau herbeux et  la 2ème dantesque entre les vignes. Vues magnifiques ! Au 2ème tiers une tape sur l’épaule : Miguel (groupe SMOC) « Super balade, bravo. Pascal est sur tes talons. Je vais essayer de ramener les autres». Bué : avec la colle sous les pieds j’ai grandi de 3cm. Il y a un gars qui abandonne là tellement il est épuisé par 50km d’effort physique. Pascal repart avant moi, Miguel et le reste arrivent au moment où je repars. J’ai regardé le chrono : c’est plus dilettante c’est ‘Jean foutre’, sûr que les copains sont en train de se dire que j’ai abandonné. Je suis comme d’autres : avec cette météo et ce terrain le tout est de terminer en bon état, dans la joie et la bonne humeur. Ce n’est pas une année à chrono, c’est une année à souvenirs « on en a bavé ! ». Titre du Berry du 20/02/12 « Les randonneurs en ont vraiment bavé »
Le final c’est ‘le mur’ de Bué. Aux 2/3 Miguel et Danielle (bravo Michel) (smoc) sont à ma hauteur puis les 6 et prennent 3 m. Miguel a dit « ah non, on termine ensemble. Ca serait bien de reprendre Pascal. 8/9 ensemble à l’arrivée »  (Joël sur B-S est loin derrière). Alors avec lui on est allé chercher Pascal qui n’en revient pas de ma condition physique, puis la descente hyper dangereuse (en luge ce serait peut-être mieux) tellement elle est glissante (je n’y emploie pas mes talents de descendeur), une dernière pointe du trio de garçons (le 4ème est avec son épouse et les filles) et le freinage au pied du raidillon du parking pour la photo de groupe. Il est 11 h.
Post rando :
Retrouver la délégation du 45, se décrotter, se changer dans les cars, se restaurer un peu, saluer toutes les connaissances, échanger les temps et impressions. Le monumental buffet des ‘Berrichons’ (> 70 personnes (les 2 cars)), les récompenses et le roupillon dans le car du retour.
 
1234 sur B-S. 2915 au total (environ 800 et 800 sur Morogues et Petite Sancerroise), une centaine d’abandons sur B-S (c’est peu)
A l’année prochaine.

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CHAPEAU

Bravo Pingouin tu as mérité ton verre de Sancerre à l'arrivée.
Je suis incapable d'en faire autant et en plus avec ces conditions météo.
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J'ai pas reconnu PN sur le diaporama ....

"Sancerrement" fortiche