D'ARC (JEANNE) - C605 (1931-1964)

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- "Les croiseurs JEANNE D'ARC & PLUTON" par Jean GUIGLINI et Albert MOREAU
MARINES Editions - 1999

- "Les croiseurs français en images" par Jean MOULIN
MARINES Editions - 2007

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MARINES Editions - Marines Magazine HS n° 2 de 09/2002 "100 ans de Marine Française - croiseurs, garde-côtes"

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MARINES Editions - 2005

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MARINES Editions - 2006

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LELA PRESSE - Navires & Histoire n° 28 de 02/2005

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LELA Presse - Navires & Histoire n° 57 de 12/2009

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LELA Presse - Navires & Histoire n° 57 de 12/2009

- "JEANNE D'ARC 1949" - monographie des Amis du Musée national de la Marine avec plans au 1/300

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Jeanne d'Arc, Croiseur-école (1931-1964)

Construit aux Ateliers et Chantiers de Penhoët à Saint-Nazaire.
Commencé le 31/08/1928. Mis à flot le 14/02/1930. Mis en service le 06/10/1931.

Caractéristiques : 6500t. 39 000cv. 170m x 17,5m x 6,3m. 4 chaudières. 2 hélices. 25 nœuds. 505 hommes + 156 Midship et 20 officiers instructeurs.
Armement : 8 canons de 155mm + 4 canons de 75mm + 6 canons révolver + 2 tubes lance-torpille + 2 hydravions.
Armement de 1943 : débarquement des hydravions et suppression des tubes lance-torpilles.

15/12/1930 : en essais devant Saint-Nazaire mais ne commence ses essais à la mer qu'à la fin du mois, connaissant une sérieuse alerte du 28 au 30 décembre, un mauvais équilibrage des turbines l'oblige à stopper à proximité du banc de Guérande. Il ne rentre ainsi à Saint Nazaire que le 30 décembre avec trois jours de retard sur le planning.
Janvier 1931 : essais satisfaisants.

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10/02/1931 : essais officiels.
14/03/1931, l'essai à puissance maximale normale permet à la Jeanne de développer 39120ch et de filer à 27.035 nœuds.
17/03/1931 : lors de l’essai à feux poussés, le croiseur-école développe 43660ch et file à 27,9 nœuds. Il entre à l'Arsenal de Brest à la fin du mois de mars pour la période de démontage et de modifications.
01/04/1931 : Il subit un premier armement définitif.
25/06/1931 : reprenant ses essais après la fin des travaux.
14/09/1931 : La clôture d'armement est prononcée.
06/10/1931-1939 : école d’application des Aspirants pour 8 campagnes.
10/10/1931 au 04/07/1932 : la « Jeanne » comme l'appelle familièrement les marins, appareille pour sa première croisière d'application sous le commandement du Capitaine de vaisseau (CV) André Marquis. Elle entame alors une tournée dans les pays d'Amérique du Sud afin d'augmenter l'influence de la France.
10/12/1931 : franchissement du Cap Horn.
18 au 21/01/1932 : franchissement du canal de Panama, traversant la mer des Caraïbes et les Antilles puis l'Atlantique pour des escales à Dakar et Casablanca.

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1932 : Le croiseur école visite ensuite certains pays de la Mer Noire.
Durant la Seconde Guerre mondiale, la Jeanne d'Arc est affectée à l'escadre de l'Atlantique basée à Brest et prend part au blocus visant les cargos allemands présents dans les ports neutres.

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Fin mai 1940 : accompagnée du croiseur Émile Bertin, elle appareille de Brest et fait route vers le Canada, escortant un cargo transportant une partie de l'or de la Banque de France. Après avoir rejoint le porte-avions Béarn dans l'Atlantique, la force navale, sous le commandement du Contre-amiral (CA) Rouyer, rallie Halifax saine et sauve.
La Jeanne d'Arc rejoint ensuite les Antilles françaises, et reste à quai.
Juin 1940 à juin 1943 : désarmé en Martinique après l’armistice.
03/06/1943 : rejoint les Forces Alliées.
31/07/1943 au 15/09/1943 : de Fort de France à Porto-Rico puis Alger pour une refonte des systèmes d’armement : débarquement des installations aéronautiques remplacées par des radars, équipement d'un asdic, remplacement de son artillerie anti-aérienne par 20 canons de 20mm Oerlikon Mk 4 et de 6 canons de 40 mm Bofors Mk 1/2 à la place des 11 canons de 37mm et des 12 mitrailleuses de 13,2mm d'origine française.
15/09/1944 au 15/11/1944 : prend part aux opérations en Corse et en Italie.
15/08/1944 : participe activement au débarquement en Provence.

Le croiseur-école sera cité à l'ordre de la Nation pour les services rendus durant la guerre.

Juillet 1946 à 1964 : redevient l’école d’application à la mer pour 19 campagnes.
1953 : la Jeanne d'Arc est le lieu de tournage du film « Le Grand Pavois » de Jack Pinoteau avec Jean Chevrier et Marc Cassot.
06/11/1962 : sa 25ème campagne d'application débute, en compagnie du Victor Schœlcher.

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L'objectif s'apparente à un tour du monde avec un trajet qui comprend : l’Atlantique, le canal de Panama, le Pacifique, l’Océan Indien, le canal de Suez, la Méditerranée puis retour à Brest. Mais le 8 décembre, une rupture de la ligne d'arbre tribord déjà âgée oblige le navire à faire demi-tour au milieu du Pacifique. Le retour vers Tokyo, afin de recevoir le nouvel arbre, est marqué par l'événement des « Trois Glorieuses » (1).
23/03/1964 : le croiseur-école revient de sa dernière campagne, celle qui est encore La Résolue et est destinée à devenir la nouvelle Jeanne d’Arc va l’accueillir (voir photo en rapport).

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16/07/1964 : débaptisé au profit de La Résolue qui devient le porte-hélicoptère Jeanne d’Arc.
Numéro de condamnation Q381.
25/03/1965 : condamné à Brest, il sera démoli à Toulon.


(1) 1963 : le navire est victime d'une succession de 3 vagues scélérates, surnommées par la suite « les Trois Glorieuses ». Une dénomination française pour un phénomène déjà appelé « Trois Sœurs ».
04/02/1963 : peu avant 10h, alors que le navire se situe entre Tokyo et Pearl Harbor, de grosses vagues déferlantes sont aperçues. Ce sont 3 vagues espacées d'une centaine de mètres qui frappent le navire et l'inclinent jusqu'à plus 35°.
Le naufrage est évité grâce à une réaction rapide, face à ces vagues de 15 à 20m de haut. Le Victor Schœlcher, à seulement 2 nautiques en retrait, fut témoin du phénomène sans pour autant le ressentir.
Bien qu'ayant duré une trentaine de secondes, l'événement fut si marquant que le commandant en second dut intervenir en rappelant « que la manière la plus sûre d'éviter les "événements de mer" consiste à ne jamais quitter la terre ferme ».


La Jeanne d'Arc aura compté 20 commandants, de 1930 à 1964.

Parmi ses commandants certains ont été appelés à des fonctions éminentes, citons :
• CV Marquis (1931-1933) promu Vice-amiral et préfet maritime de Toulon.
• CV Auphan (futur Contre-amiral et secrétaire d'État à la Marine de 1940 à 1942).
• CV Cabanier (1947-48) Amiral à cinq étoiles et chef d'état-major de la Marine (1960-67), déjà célèbre en 1941 pour avoir commandé le fameux sous-marin Rubis.
• CV Amman, préfet maritime et défenseur de Bizerte en 1961.
• CV Burin des Roziers, ancien officier des Forces navales françaises libres, plus tard Vice-amiral d'escadre, préfet maritime de Cherbourg (commandant de la « Jeanne » de 1955 à 1957).
• CV Storelli (1961-1963), futur chef d'état-major général de la Marine.

Sources :
« Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, Tome II », 1870-2006, CF Jean-Michel Roche
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Patrick le SCOUARNEC a écrit:[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Avec accord de l'auteur

lecture prenante et enrichissante merci

latrube-jc a écrit:

Patrick le SCOUARNEC a écrit:[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

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lecture prenante et enrichissante merci

En effet, j'avais vu et lu ce document mais comme je ne m'en suis pas servi, je ne l'ai pas cité en sources.
JC

Peut être que le 6 février 1963 l'un de vous était à bord.....si tel est le cas; merci de nous raconter.

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Document que m'a fait parvenir Pampi, que je remercie.

pas a bord pas encore sous le pompon , entré aux Mousses septembre 63 , la résolue pas encore mise a l eau les anciens de cette époque doivent pas être légion

Elle était en essais, JC.