vieux Brest

Quand on dit Albert Louppe à Brest, on pense au pont à son nom à l'embouchure de l'Elorn, éventuellement à l'homme, président du Conseil Général et sénateur du Finistère. Pourtant, il y a 70 ans, le 30 mai 1949, une rue de Brest était dénommée à son nom. Si beaucoup l'empruntent quotidiennement, combien en retiennent le nom. La rue Albert Louppe, vers 1960, quartier de Pen-ar-Creach, en remontant vers la place de Strasbourg. La rue Hoche à droite.
Photo Studio Chalois, tous droits réservés. / Archives de Brest

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Il y a 120 ans, le 4 juin 1899, était inaugurée la ligne de tramway Kerinou - Lambézellec. Cette ouverture intervenait un an après celle de la 1ère ligne. La difficulté majeure était venue du croisement avec la ligne des chemins de fer départementaux passant par la Villette. 120 ans après vous avez jusqu'au 14 juillet pour participer à la consultation sur de nouvelles lignes (BHNS et tramway).
Pour plus de détails sur l'inauguration de l'époque : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] édition du 5 juin 1899, page 2.
Brestfr Mairie de quartier de Lambézellec à Brest



Archives de Brest

Il y a 60 ans, le 9 juin 1959, avait lieu la pose de la première pierre du Collège Scientifique Universitaire. Sur cette photo du chantier vers 1965 les travaux sont déjà bien avancés mais on remarquera au second plan au milieu les baraques qui côtoient les travaux.
Tous droits réservés, photo Studio Chalois. / Archives de Brest

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Le 11 juin 1899 la Dépêche de Brest se faisait l'écho d'un accident sur le Cours Dajot intervenu la veille à l'heure du goûter (environ 16h30). Cet accident causa "un gros émoi dans le monde spécial des mamans, des bonnes d'enfants et des bébés qui forment à cette heure le public habituel du Cours Dajot". Qu'on en juge, la "petite voiture traînée par des chèvres qui se trouve quotidiennement sur cette promenade" était chargée de 4 bébés lorsque l'un d'eux tomba et eut la figure tout ensanglantée. La bonne du petit blessé le nettoya rapidement à la fontaine voisine.

Malgré nos recherches nous n'avons trouvé aucune illustration, à ce jour, de cette carriole tirée par des chèvres, Avis aux collectionneurs ou observateurs attentifs de seconds et arrière-plans de photos et cartes postales.

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Archives de Brest

La Grande rivière, charrette descendant la rue à pic, personne assise sur le mur bordant la route. A droite, au bas de la côte, un café-buvette.

Edition Grand Bazar (Brest) / Archives de Brest

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RUE BOUILLON A RECOUVRANCE. Vue de passants marchant dans la rue pavée, à l'arrière-plan, des immeubles détruits. 1944

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Place de Quilbignon
C’est sous le seul nom de « Kilbignon » que la paroisse est citée dans un pouillé des bénéfices du diocèse du Léon en 1330. Il est très probable que le bourg de Quilbignon soit né de la présence d’un lieu noble, berceau de la famille Quilbignon établie à proximité immédiate du chemin de Brest au Conquet par Saint-Mathieu. Si l’ancienneté de cet axe reste difficile à déterminer, son importance ancestrale ne semble pas contestable.
Le bourg du terroir de Quilbignon, placé sous l’invocation de Saint-Pierre et Saint-Paul n’est qu’un modeste village que l’on dénomme « Kerperze » - le village de Saint-Pierre -. Il est attesté sous cette forme dans l’aveu Duchâtel en 1505. Il ne restera connu des bretonnants que sous la forme de « Kerber ». Les Quilbignon, descendants d’une ancienne famille bretonne existant dès 1427, habitent les paroisses de Kerber et de Plouzané. Cette maison paraît s’être éteinte avec Prigent Quilbignon, notaire à Brest en 1537. Toute la rive droite de la Penfeld dépendait autrefois de la famille de Quilbignon. Plus tard, ce sont les Duchâtel dont de nombreux membres s’illustrèrent au cours de la guerre de Cent Ans, qui seront les seigneurs de ce domaine. Par le jeu des alliances et héritages, le fief passe au Prince de Rohan-Guemenée qui, à la suite d’une banqueroute, le vend au roi en 1786. Le terroir de Quilbignon va rester presque exclusivement rural pendant de longs siècles, mis à part Recouvrance qui s’en trouve matériellement séparé par les remparts en 1690.
La Place de Quilbignon est, au début du 19ème siècle, un bois appelé « Ar C’hoat ». Plus tard, ce sera le champ de bataille. Il couvre la cour de ce qu’on appelle aujourd’hui la Maison de Quartier qui n’est autre que la mairie-école. L’église, elle-même est entourée d’arbres. Au fil du temps, par lots, ils seront abattus. En 1881, la Place s’étend jusqu’au pignon du presbytère. Cette même année, le conseil décide d’entourer de marronniers ce qui devient la place du bourg, et, pour les festivités du 14 juillet, d’y planter en son milieu un chêne « arbre de la liberté ». Plus tard, elle sera plusieurs fois redessinée et replantée, mais l’arbre de la liberté est toujours là. Il a même résisté à l’ouragan de 1987.

La place en mai 1985 ( photo Michel Coquil).

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et merci mon bon Patrick.

LE SIAM 1/4
Ce cinéma de la société Tivoli devait, en principe, remplacer le Tivoli détruit en 1944. Mais la rue de la 2e DB ayant été créée, il est déplacé plus bas. Le Siam, qui à l’origine devait se nommer Le Corsaire, s'établit donc au 5, rue Jean Jaurès, Îlot BV, face au futur Hôtel de Ville.
Edmond Merelle, que nous avons déjà cité à plusieurs reprises, puisqu’il est aussi propriétaire de l'Armor, de l'Eden et du Celtic, fait appel aux architectes Henri Joubert et Jean Lacaille pour l'édification de cette salle, construite grâce aux dommages de guerre.
Le 28 mars 1959, lors de l'inauguration, le film programmé est Les Grandes familles avec Jean Gabin, Bernard Blier et Pierre Brasseur comme indiqué dans cet encart du Télégramme.

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LE SIAM 2/4
Si surprenante soit, de prime abord, cette dénomination, le spectateur ne s’en étonnera plus après sa première séance : Le Siam se distingue par son décor atypique de style asiatique. Ainsi, un détail extérieur annonce cet ensemble décoratif : une fleur stylisée surplombe la façade étroite. Puis, dès l'entrée franchie, le vitrail donne le ton : la composition réalisée par M. Barillet, d'après un carton de M. Joubert, mêle oiseaux exotiques, déesse de Siva et animaux fantastiques, tels les dragons encadrant le signe de la longévité.
Cette unité se prolonge jusqu'au fumoir situé au sous-sol. En effet, ce salon, où l’éclairage bleu, jaune et rouge domine, révèle un énorme Bouddha venu directement d’un temple asiatique, un jeu d’eau lumineux projetant des paillettes d'or sur des panneaux rouge et or et des appliques en forme de pagode. La salle, organisée en orchestre et balcon, comprend 1400 places très confortables. Ici encore, le décor est soigné jusqu’aux jeux de couleurs et de lumières éclatantes. Au plafond, une rosace de style siamois domine l'ensemble.

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LE SIAM 3/4
Ce cinéma est également remarquable par l’utilisation d’une technicité avant-gardiste.
En effet, des appareils Philips équipés de lanternes à haute intensité, les premiers dans la région, sont installés par M. Guibert, acousticien, qui a, pour l’occasion, réalisé 12 haut-parleurs et un système de boucles magnétiques permettant aux malentendants une écoute améliorée. Plus étonnant encore est l’équipement de pointe concernant la climatisation, la réfrigération, et la purification de l’air qui y sont installées.
L'ensemble, qui offrait au spectateur une immersion totale, était doté d'un écran de 15 mètres sur 7 et d’une fosse d'orchestre conçue pour un ensemble de 40 musiciens. Nous sommes encore dans l'idée du Théâtre-music-hall.

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LE SIAM 4/4
En 1978, la grande salle est scindée en 4 salles afin de s'adapter à la nouvelle demande. Mais, vingt ans plus tard, le 24 décembre 2001, de moins en moins fréquenté, le cinéma doit, hélas, fermer ses portes.
En 2005, la ville use de son droit de préemption pour l’acquérir afin de l'aménager en salle de conseils municipal et communautaire. Finalement en 2007, cette idée est abandonnée au profit de l'ouverture d'un magasin de vêtements qui occupa les locaux jusqu'en 2018.

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Il y aura 100 ans dimanche, le 30 juin 1919, le président Wilson repartait de Brest après la signature des traités de Versailles. En moins d'un an il fut rien moins que 5 fois à l'honneur à Brest : le 4 juillet 1918 la place du Champ-de-Bataille était rebaptisé place Wilson, puis il débarqua et rembarqua en personne à Brest en décembre 1918, février, mars et donc juin 1919.

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Sébastien François d'Alger
Nous n'en savons guère sur le Brestois de ce mois. En tout et pour tout cet acte de baptême. Mais il est loin d'être anodin. Le 26 juillet 1695, ce Turc vivant (depuis quand ?) à Brest se convertit et est baptisé en l'église Saint-Louis. son nom de baptême indique son origine : d'Alger. Quand à son prénom, c'est celui de son parrain, Sébastien Leprestre qui n'est rien moins que Vauban - si la citation de ses titres ne suffisaie pas sa signature est éloquente : Leprestre Vauban. Sa marraine est Françoise de Quernen, dame de Saint-Pierre. Sa résidence à Saint-Pierre permet d'émettre l'hypothèse que Sébastien François d'Alger est ce Turc qui donna son nom à la côte du Grand Turc à Saint-Pierre. On sait que ce nom vient d'un membre d'une délégation ottomane venue à Brest et ayant résidé. L'hypothèse de relier les deux apparait dès lors raisonnable mais à confirmer. Un beau sujet de recherche quoi qu'il en soit ;-)

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Mairie de Quartier des Quatre Moulins / Archives de Brest

Intéressant cette histoire.Merci "Patou"

plage de Kermor, des hommes et des femmes à la baignade.

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Il y a 65 ans, le 11 juillet 1954, Lord Inverclyde, président de l'associations "Friends of France Council" remettait à la ville de Brest une plaque commémorative de l'amitié liant les villes de Glasgow et Brest. Elle se trouve aujourd'hui au rez-de-chaussée de l'hôtel de ville, face au salon Colbert, côté rue... de Glasgow.
Elle prenait la suite d'une première plaque remise en 1950 en mémoire du marrainage de Brest par Glasgow.

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