vieux Brest

Envoyé par notre ami Pampi.

Ambiance bien mystérieuse en rade de Brest ... trois cent mètres de visibilité, parfois moins ; je guette l'horizon, et soudain, une étrange silhouette embouque le goulet devant le phare du Minou ...

(c) Ewan Lebourdais Photographe Maritime.

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Alors là pour savoir lequel c'est...

Le chantier de la reconstruction de la sous-préfecture de Brest, vers 1955. Oeuvre de l'architecte Gaston Chabal.

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Archives de Brest

Cette rue se trouve dessinée sur le plan de 1670. Elle est alors dénommée « rue Basse de Toulalogoden » – le trou de la souris – . Elle est aussi citée les 19 janvier et 31 août 1690, dans les délibérations du Conseil Municipal, au sujet du talus et de la muraille la bordant. Ces derniers s'effondrent et il est urgent d'y effectuer des travaux. Il faut se souvenir que Recouvrance était un village construit sur les flancs de la colline et était truffé d'escaliers et de pentes. L'Arrêté du 5 Messidor an II la francise en la dénommant « rue de la souris ». C'est le 15 juillet 1811 qu'elle apparaît sous son appellation actuelle « rue de la Tour ». De nos jours en impasse, longeant l'enceinte de l'arsenal, elle était autrefois une rue du Bourg de Recouvrance.
La Tour est connue aujourd'hui sous le nom de Tour de la Motte Tanguy ou Tour Tanguy. Elle a appartenu à la famille Tanguy du Châtel. Ce patronyme est le nom de plusieurs familles de chevalerie bretonne dont la plus célèbre, dite Du Châtel de Tremazan en Landunvez, près de Brest, remonte au VIe siècle et aurait pour auteur, dit la tradition, « Gallon ou Wallon » père de Saint Tanguy. La famille Du Châtel de Trémazan possédait le nord de la rade de Brest, de la Pointe Saint Mathieu à la Penfeld jusque loin dans le Léon où Trémazan lui appartenait. Plusieurs d’entre eux s’appelèrent Tanguy, depuis le saint fondateur de l’Abbaye de Saint Mathieu au VIe siècle jusqu’aux combattants de la guerre de Cent Ans. Initialement connue sous le vocable « Bastille de Quilbignon », cette tour faisait partie du système général de défense de la Penfeld. On ne sait pas si ce sont les Anglais qui la construisirent pendant qu'ils occupaient la cité au XIVe siècle ou si Tanguy du Châtel la fit bâtir avant qu'en 1341, Jean de Montfort ne confiât aux Anglais la garde de la Place de Brest. C'est à son fils Jean IV, Duc de Bretagne, que les Anglais la restituèrent en 1397 après l'avoir défendue des assauts du Français Bertrand de Duguesclin. La Tour Tanguy devint alors le siège de la Justice des Seigneurs du Châtel et le demeura jusqu'en 1580. Elle fut ensuite négligée. Sous la Révolution, elle fut vendue au Sieur Cabon en tant que bien national. En 1862, elle est acquise par l'architecte Barillé. Transformée, elle fut surmontée d'un kiosque coiffé d'un chapeau chinois. Son dernier occupant est le Docteur Thielemans, médecin généraliste, qui y avait établi son cabinet. Incendiée pendant les combats de 1944, elle fut acquise par la Ville de Brest le 15 juillet 1954, qui en confiera la transformation et l'aménagement au peintre brestois Jim-E. Sévellec pour y évoquer l'histoire d'un Brest disparu. Inauguré le 25 juillet 1962, le Musée du vieux Brest nous permet d'y conserver la mémoire du passé.
Une rue « Tanguy du Châtel » a été dénommée en 1972 au droit de la Maison de Quartier de Saint Pierre Quilbignon, ancienne mairie de cette ville, et ancien fief de la famille du Châtel.

La tour Tanguy en reconstruction en 1973 dominant la rue de la Tour le long de l'enceinte de l'arsenal.
(photo Jacques Duchesne - Brest. Tous droits réservés).

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Merci Patrick.

Tour à visiter, ça vaut le coup.

Lors de la reconstruction, le cinéma Le Rex, Palais du spectacle, situé au 42, rue de la Porte, à Recouvrance, se déplace au n°65 de la même rue et prend le nom de Paris.

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Mme Holley en est la propriétaire. Elle dirige, par ailleurs, le Comoedia, et le Select à Lambézellec.

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L’architecte Michel Ouchakoff a dessiné ce nouveau bâtiment ainsi que l’ornementation, jamais réalisée (fonds 79S).

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Acheté par la ville, il change d'enseigne pour devenir l'Atalante, en hommage à Jean Vigo, et est inauguré le 22 janvier 1982. Il fonctionne pendant 20 mois, jusqu'au 6 septembre 1983, sous la responsabilité de l'Association Film et Culture. Puis, il reprend le nom de Paris, Palais des Arts Rive Droite avec une gestion de la ville.

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Le gymnase Foch, en cours de démolition pour remplacement par un nouveau gymnase, tel qu'il était vers 1970.

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c est un plaisir de remonter le temps

Il y a 82 ans, le 3 septembre 1936, le paquebot Kentucky se préparait à réarmer pour Hambourg, amarré au 2e bassin. Depuis plus de 4 ans il se trouvait baie de Roscanvel au sein d'une flotte de 20 navires désarmés à la suite de la crise économique de 1929. Pour en savoir plus, la Dépêche de Brest, édition du 3 sptembre 1936, page 3 : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Photographie Henri Chalois, tous droits réservés.

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c'est un gros coup de coeur pour cette vue déroutante de l'emplacement des futurs PAC et Cercle Naval, vers 1960, par l'architecte Jean de Jaegher. Pour se repérer l'église Saint-Louis au fond, l'avenue Clémenceau à droite, le coin du jardin Kennedy en bas à gauche, le haut de la rue du Château au milieu, la rue Colbert au 2e plan vers la gauche. A l'arrière-plan vers la droite le monument aux morts et devant à droite l'ancien office de tourisme de Brest.

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Je puis constater que les passages pour piétons pour l'époque étaient au top. Mais je suis presque sûr que cette photo a été retouchée..du moins au niveau des passages pour piétons.

Le rempart et les douves un peu avant la place de la Liberté. L'ancien aqueduc des eaux de la ville dans les douves et à l'arrière-plan l'hôtel des postes. 1944.
Photo Henri Chalois, tous droits réservés.

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le palais de justice rue de Denver. Au premier plan le Cours Dajot récemment replanté et les fortifications, à l'arrière-plan la sous-préfecture. Vers 1960. Photographie Chalois, tous droits réservés.

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