KERSAINT (1932-1942)

- "Les contre-torpilleurs de 2700 tonnes du type VAUQUELIN 1931-942" par Jean LASSAQUE
MARINES Editions - 2000

- "100 ans de torpilleurs" par Luc FERON
MARINES Editions - Marines Magazine HS n° 1 de 04/2002 "100 ans de Marine Française - torpilleurs, contre-torpilleurs, escorteurs, cuirassés"

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Kersaint, Contre-torpilleur du type Aigle/Vauquelin (1933-1942)

Guy-Armand Simon de COËTNEMPREN de KERSAINT, comte de KERSAINT (Le Havre 20 juillet 1742-Paris 4 décembre 1793) est un officier de marine français du XVIIIe siècle. Ecrivain et conventionnel, il finit comme tant d’autres guillotinés.

Construit à Nantes. Commencé en octobre 1930. Mis à flot le 14/11/1931.
Mis en service en novembre 1933.

Caractéristiques : 2660t. 64 000cv. 129,3m x 11,8m x 5m. 4 chaudières. 2 turbines. 36 nœuds. 230 hommes.
Armement : 5 canons de 138mm + 4 canons de 37mm + 6 tubes lance-torpilles + 2 grenadeurs.

Symbole de coque : 9, 92, X93


14/01/1934 : Le contre-torpilleur Kersaint est admis au service actif au sein du groupe de contre-torpilleurs de la 2ème Escadre, formant la 6ème DL avec le Maillé-Brézé et le Léopard. Il est stationné à Brest.
09/07/1934 : Alors qu'il devait rallier Concarneau, le Kersaint entre en collision avec le chalutier Vauban. Les dégâts sont importants et après avoir mis le pécheur en sécurité, le contre-torpilleur rallie Lorient pour des réparations d'urgence effectuée du 10 au 12 juillet. Il est de retour à Brest dans la nuit du 12 au 13 juillet.
Août 1934 : le Kersaint entre en réparations définitives à l'Arsenal de Lorient. La carrière brestoise des trois Vauquelin est sur le point de s'achever puisque la division doit être envoyée en Méditerranée.
Octobre 1934 : Le Kersaint opère généralement avec le Maillé-Brézé dans de nombreux exercices en duo ou au sein de l'Escadre qui effectue généralement une sortie mensuelle où exercices alternes avec des escales dans les ports de la région.

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28/01/1935 à décembre 1935 : le Kersaint participe à plusieurs exercices en solo, avec les navires de sa division mais aussi avec d'autres navires de la 1ère Escadre.
L'année 1935 se termine mal puisque lors de la sortie générale du 5 décembre 1935 il connait une avarie de servomoteur de barre et doit manœuvrer à bras pour rentrer à Toulon.
1936-1937 : Pour l'année d'instruction la 3ème Escadre Légère (nouveau nom du groupement de contre-torpilleurs de la 1ère Escadre depuis le 15 août 1936) se compose de quatre DL dont la 9ème DL composée du Maillé-Brézé, du Kersaint et du Cassard.
03/01/1937 : le Kersaint quitte Toulon pour Valence où il reste jusqu'au 4. Il relève le Cassard à Barcelone, y restant jusqu'au 6 au soir. Il rallie ensuite Palma de Majorque où il relève à nouveau le Cassard. Il reste à Majorque jusqu'au 7, relevé par le Maillé-Brézé, ralliant Barcelone le 9.
13/01/1937 : il est relevé par le Cassard et rallie Toulon.
Mi-janvier à juin 1938 : le Kersaint est immobilisé pour un grand carénage. Il reprend ensuite son activité habituelle et jusqu'au 7 septembre quand l'éclatement de la crise des Sudètes fait craindre une guerre entre les démocraties occidentales et l'Allemagne.
15/12/1938 : le Kersaint effectue le premier essai de ravitaillement à la mer mené par la Royale. Ce jour il reçoit du croiseur lourd Dupleix 27 mètres cubes de mazout en 35 minutes selon la méthode du ravitaillement en flèche qui n'est pas sans dangers, les hélices débordant largement de la coque des contre-torpilleurs.
1939 : affecté à la Division des Contre-torpilleurs (DCP) de la 3ème Escadre. Fait des escortes en Méditerranée.
03/07/1940 : échappe sans dommages à l’attaque anglaise sur Mers-el-Kébir.
Octobre 1940 : mis en gardiennage d’armistice en raison de l’état défavorable de sa machine.
15/06/1941 : réarmé, affecté aux Forces Navales de haute mer à Toulon.
1942 : participe aux recherches du Jumièges et du Lamoricière perdus dans une tempête. Puis sert d’escorte au Dunkerque depuis Mers-el-Kébir jusqu’à Toulon.
27/11/1942 : sabordé au quai de l’armement à Toulon.

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1950 : démolition sous-marine par la Société Océanic.

Sources :
« Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, Tome II », 1870-2006, CF Jean-Michel Roche
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