HENRI IV (1903-1921)

- "Les cuirassés français en images" par Jean MOULIN
MARINES Editions - 2006

- "Les garde-côtes" par Luc FERON
MARINES Editions - Marines Magazine HS n° 2 de 09/2002 "100 ans de Marine Française - croiseurs, garde-côtes"

- "100 ans de cuirassés" par Luc FERON
MARINES Editions - Marines Magazine HS n° 1 de 04/2002 "100 ans de Marine Française - torpilleurs, contre-torpilleurs, escorteurs, cuirassés"

- "HENRI IV premier cuirassé" par Luc FERON
MARINES éditions - Marines & Forces Navales 164 de 08-09/2016

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Henri IV, Garde-Côtes cuirassé (1902-1921)

Construit à Cherbourg. Commencé le 15/07/1897. Mis sur cale comme cuirassé d’escadre puis reclassé garde-côtes cuirassé. Mis à flot le 23/08/1899.
Mis en service en 1902.

Caractéristiques : 9000t. 11500cv. 108m x 22,2m x 7,5m. Plans de l’Ingénieur Emile Bertin. 12 chaudières Niclausse. 3 hélices. 17,5 nœuds. 460 hommes.
Armement : 2 canons de 274mm + 7 canons de 138mm + 12 canons de 47mm.

1902-1903 : en essais à Cherbourg Commandant : CV Léon de Mazenod.
19/02/1903 : essais préliminaires à Cherbourg.
01/01/1911 : porte pavillon du Contre-Amiral Pierre Lecuve, Commandant (du 24 octobre 1909) la Division navale de Tunisie.
1912-1913 : affecté à la Division Navale de Tunisie.
11/01/1913 au 01/02/1915 : refonte à Bizerte.

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Février 1915 à février 1916 : il participe aux opérations des Dardanelles et prend une part active au débarquement de Koum-Kaleh sous le Commandement du CV Varney.

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18/05/1915 : affecté à la 2ème Division de la 4ème Escadre.
15/04/1916 : Division d’Orient.
07/08/1917 : devient bâtiment base des transports à Tarente.

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1917 : une partie de l’armement est débarqué pour être utilisé à terre.
10/08/1918 : mis en réserve spéciale à Bizerte.
1920 : devient bâtiment école des TSF à Toulon.
15/01/1921 : condamné et démoli.

Les photos et clichés du Henri IV montrent bien les formes curieuses de ce bâtiment de guerre, notamment sa longue plage arrière au ras de l'eau. L'idée était d'avoir l'avant bien défendu contre la mer d'un cuirassé et l'arrière bas sur l'eau donc difficile à atteindre pour l'artillerie d'un « monitor » (ou équivalent) et diminuant ainsi la surface du blindage donc le déplacement du navire. Ses plans sont signés par l'ingénieur Emile Bertin directeur des constructions navales en 1896.

L’ingénieur Bertin écrira : « Le Henri IV, dont il suffit de dire quelques mots, est un bâtiment de dimensions réduites, construit pour l'étude du modèle de cuirassés de haute mer qui permet de réduire le déplacement au minimum, tout en remplissant, sans rien laisser d'incertain, un programme donné de qualités militaires. Une semblable étude s'imposait à l'époque où le déplacement indispensable au modèle actuel genre Patrie, était refusé avec obstination. Le Henri IV réalise un monitor muni de superstructures suffisantes pour les besoins de la grande navigation, mais assez réduites pour que leur destruction ne mette pas la stabilité en péril. L'économie sur le déplacement est due au peu de hauteur de ceinture cuirassée au-dessus de l'eau nécessaire à un monitor ».


Sources :
« Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, Tome II », 1870-2006, CF Jean-Michel Roche.
« La Marine moderne, ancienne histoire et questions neuves » Louis Bertin, Flammarion, 1920, pages 84-85.
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Garde-côtes cuirassé Henri IV aux Dardanelles (1915) Gallica – Bibliothèque nationale de France. Photographie de presse de l'Agence Rol ― Réf. Rol, 44.847