JAGUAR (1926-1940)
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JAGUAR (1926-1940)
par Patrick le SCOUARNEC Mer 1 Juil 2015 - 16:49
- "Les contre-torpilleurs de 2400 tonnes du type JAGUAR" par Jean LASSAQUE
MARINES Editions
- "100 ans de torpilleurs" par Luc FERON
MARINES Editions - Marines Magazine HS n° 1 de 04/2002 "100 ans de Marine Française - torpilleurs, contre-torpilleurs, escorteurs, cuirassés"
- "Francuski niszczyciel Le Terrible" par Slawomir Brzezinski et Piotr Wisniewski, en polonais
Profile Moskie N°26 - 2000
- "La bataille de Boulogne-sur-mer (mai 1940)" par Robert Dumas
LELA Presse - Navires & Histoire n° 33 de 12/2005
- "La renaissance de la Marine française 1922-1939" T1 "1920-1930" par Patrick HOUY-BEZAUX et Jacques DUCROS
LELA Presse - Navires et Histoire HS n° 12 de 12/2010
MARINES Editions
- "100 ans de torpilleurs" par Luc FERON
MARINES Editions - Marines Magazine HS n° 1 de 04/2002 "100 ans de Marine Française - torpilleurs, contre-torpilleurs, escorteurs, cuirassés"
- "Francuski niszczyciel Le Terrible" par Slawomir Brzezinski et Piotr Wisniewski, en polonais
Profile Moskie N°26 - 2000
- "La bataille de Boulogne-sur-mer (mai 1940)" par Robert Dumas
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- "La renaissance de la Marine française 1922-1939" T1 "1920-1930" par Patrick HOUY-BEZAUX et Jacques DUCROS
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Dernière édition par Patrick le SCOUARNEC le Ven 13 Nov 2020 - 15:34, édité 1 fois
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Jaguar, Contre-torpilleur de 2400t du type Jaguar (1926-1940)
par Carriere Jean Ven 13 Nov 2020 - 15:01
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Contre-torpilleur Jaguar (1926-1940) Photo des plans, Didier Dewaele
Jaguar, Contre-torpilleur de 2400t du type Jaguar (1926-1940)
Construit à Lorient. Commencé le 14/08/1922. Mis à flot le 17/11/1923.
Mis en service le 19/11/1926.
CaractéristiquesJag : 2150t. 50 000cv. 126,8m x 11,1m x 4,1m. 2 turbines à engrenages Râteau-Bretagne. 5 chaudières Du Temple. 35 nœuds. 195 hommes. (1)
Armement : 5 canons de 130mm + 2 canons de 75mm + 4 Mortiers + deux triples tubes lance-torpilles de 550mm + 2 grenadeurs.
Symboles de coque : 1 puis X21
Avant même que le chantier soit entièrement finalisé (19/11/1926), le bâtiment participe à une croisière dans la Mer Baltique au milieu de l'année 1926 et se rend au mois de décembre à Dakar, au Sénégal.
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Avril 1927 : Il effectue une visite dans le port espagnol de Séville.
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Mai 1927 : le Jaguar fait partie des navires qui escortent le Président de la République Gaston Doumergue à travers la Manche lors de sa visite officielle en Grande-Bretagne.
20/05/1927 : affecté à la 4ème Division de Contre-torpilleurs (DCT).
Juin à septembre 1927 : Il accompagne ensuite le croiseur léger Lamotte-Picquet pendant son voyage à Dakar et à Buenos Aires.
01/05/1928 : le Jaguar devient le navire amiral du groupe de torpilleurs (renommée peu après en 1ère flottille de torpilleurs) de la 1ère Escadre basée à Toulon.
03/07/1928 : le bâtiment accueille à nouveau à son bord, le Président Doumergue lors d'une revue navale au large du Havre.
13/05/1930 : le CT participe à la revue navale d'Alger pour les commémorations du centenaire du débarquement français en Algérie le 13 juin 1830.
1932 : 5ème DCT. Les quatre lanceurs de grenades anti-sous-marines sont retirés.
Septembre 1937 : affecté à la 2ème DCT.
1935 : refonte, il est procédé à un remplacement des canons de 75mm antiaériens par quatre mitrailleuses antiaériennes bitubes de 13,2mm.
05/07/1935 : Le Jaguar devient le bâtiment amiral de la 2ème flottille de torpilleurs de la 2ème Escadre mouillée à Brest.
27/06/1936 : Après avoir effectué leurs manœuvres, les escadres combinées de Brest et de Toulon, incluant le Jaguar, sont passées en revue dans la baie de Douarnenez par le Ministre de la Marine François Piétri.
27/05/1937 : le Contre-torpilleur participe à une autre revue navale au large de Brest en présence d'Alphonse Gasnier-Duparc, le nouveau Ministre de la Marine.
26/09/1937 : Il est remplacé en tant que bâtiment amiral.
01/03/1939 au 22/06/1939 : le Jaguar redevient provisoirement bâtiment amiral, après que le Bison, son homologue de construction plus récente, ait été victime d'une collision.
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Septembre 1939 : lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate le Jaguar sert dans la 2ème DCT avec le Chacal et le Léopard.
Octobre à décembre 1939 : le bâtiment est à nouveau équipé de deux lanceurs de grenades anti-sous-marines et voit son canon n°3 supprimé. Le stock de grenades est réduit à douze grenades de 200 kg et huit grenades de 100 kg ce qui permet d'améliorer de façon significative la stabilité.
Décembre 1939 au 17/01/1940 : Le Jaguar est alors transféré aux Forces maritimes de l'Ouest où il reste d'octobre 1939 à janvier 1940 pour escorter des convois entre Gibraltar et Brest et entre Casablanca et Le Verdon-sur-Mer.
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17/01/1940 : abordé lors d’un exercice par le destroyer britannique [b]HMS Keppel[/b] devant Dunkerque.
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Un membre d'équipage français est tué dans la collision et la proue du Keppel pénètre dans les flancs du Jaguar jusqu'à sa ligne médiane.
Ce dernier parvient cependant à regagner le port de Brest le 19 janvier 1940 afin d'entamer les réparations, qui se poursuivent jusqu'au mois de mai.
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Le CT bénéficie entretemps de quelques améliorations techniques avec l'installation en mars d'un sonar « type 123 » de conception britannique qui est complété le mois suivant par du matériel de démagnétisation.
23/05/1940 : torpillé par les Schnell Boot (vedettes rapides allemandes) MTB S21 et S23. (13 hommes sont tués et 23 autres blessés).
Puis le bâtiment s’échoue sur la plage de Malo-les-Bains (51’03.50N / 2’22.30E).
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67 personnes seront sauvées par les bateaux Monique-Camille et Matelot.
Parmi ces rescapés on trouve le médecin du bord Hervé Cras dit Mordal.
31/05/1940 : détruit par son équipage, l’épave est irrécupérable.
(1) Conçus pour rivaliser avec leurs homologues italiens de la classe Leone. Chacun déplace 2126 tonnes à vitesse normale et entre 2980 à 3075 tonnes à pleine charge. Durant ses essais en mer le 18 mai 1926, les turbines du CT atteignent même 57850 chevaux et le navire file à 35,27 nœuds (65,32 km/h) pendant une heure. L'équipage est composé de 10 officiers et 187 matelots en temps de paix et de 12 officiers et 209 marins en temps de guerre. Caractéristique unique par rapport aux contre-torpilleurs de sa classe, le Jaguar est destiné à servir de navire amiral et dispose par conséquent d'aménagements spéciaux pour loger à son bord l'amiral et ses quatre officiers d'état-major.
Sources :
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« Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, Tome II », 1870-2006, CF Jean-Michel Roche
« Destroyers of World War Two : An International Encyclopedia » Annapolis, Naval Institute Press, 1988, M. J. Whitley.
« Les C. T de 2400 tonnes du type Jaguar » MARINES édition, Jean Lassaque.
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Contre-torpilleur Jaguar (1926-1940) Photo des plans, Didier Dewaele
Jaguar, Contre-torpilleur de 2400t du type Jaguar (1926-1940)
Construit à Lorient. Commencé le 14/08/1922. Mis à flot le 17/11/1923.
Mis en service le 19/11/1926.
CaractéristiquesJag : 2150t. 50 000cv. 126,8m x 11,1m x 4,1m. 2 turbines à engrenages Râteau-Bretagne. 5 chaudières Du Temple. 35 nœuds. 195 hommes. (1)
Armement : 5 canons de 130mm + 2 canons de 75mm + 4 Mortiers + deux triples tubes lance-torpilles de 550mm + 2 grenadeurs.
Symboles de coque : 1 puis X21
Avant même que le chantier soit entièrement finalisé (19/11/1926), le bâtiment participe à une croisière dans la Mer Baltique au milieu de l'année 1926 et se rend au mois de décembre à Dakar, au Sénégal.
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Avril 1927 : Il effectue une visite dans le port espagnol de Séville.
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Mai 1927 : le Jaguar fait partie des navires qui escortent le Président de la République Gaston Doumergue à travers la Manche lors de sa visite officielle en Grande-Bretagne.
20/05/1927 : affecté à la 4ème Division de Contre-torpilleurs (DCT).
Juin à septembre 1927 : Il accompagne ensuite le croiseur léger Lamotte-Picquet pendant son voyage à Dakar et à Buenos Aires.
01/05/1928 : le Jaguar devient le navire amiral du groupe de torpilleurs (renommée peu après en 1ère flottille de torpilleurs) de la 1ère Escadre basée à Toulon.
03/07/1928 : le bâtiment accueille à nouveau à son bord, le Président Doumergue lors d'une revue navale au large du Havre.
13/05/1930 : le CT participe à la revue navale d'Alger pour les commémorations du centenaire du débarquement français en Algérie le 13 juin 1830.
1932 : 5ème DCT. Les quatre lanceurs de grenades anti-sous-marines sont retirés.
Septembre 1937 : affecté à la 2ème DCT.
1935 : refonte, il est procédé à un remplacement des canons de 75mm antiaériens par quatre mitrailleuses antiaériennes bitubes de 13,2mm.
05/07/1935 : Le Jaguar devient le bâtiment amiral de la 2ème flottille de torpilleurs de la 2ème Escadre mouillée à Brest.
27/06/1936 : Après avoir effectué leurs manœuvres, les escadres combinées de Brest et de Toulon, incluant le Jaguar, sont passées en revue dans la baie de Douarnenez par le Ministre de la Marine François Piétri.
27/05/1937 : le Contre-torpilleur participe à une autre revue navale au large de Brest en présence d'Alphonse Gasnier-Duparc, le nouveau Ministre de la Marine.
26/09/1937 : Il est remplacé en tant que bâtiment amiral.
01/03/1939 au 22/06/1939 : le Jaguar redevient provisoirement bâtiment amiral, après que le Bison, son homologue de construction plus récente, ait été victime d'une collision.
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Septembre 1939 : lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate le Jaguar sert dans la 2ème DCT avec le Chacal et le Léopard.
Octobre à décembre 1939 : le bâtiment est à nouveau équipé de deux lanceurs de grenades anti-sous-marines et voit son canon n°3 supprimé. Le stock de grenades est réduit à douze grenades de 200 kg et huit grenades de 100 kg ce qui permet d'améliorer de façon significative la stabilité.
Décembre 1939 au 17/01/1940 : Le Jaguar est alors transféré aux Forces maritimes de l'Ouest où il reste d'octobre 1939 à janvier 1940 pour escorter des convois entre Gibraltar et Brest et entre Casablanca et Le Verdon-sur-Mer.
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17/01/1940 : abordé lors d’un exercice par le destroyer britannique [b]HMS Keppel[/b] devant Dunkerque.
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Ce dernier parvient cependant à regagner le port de Brest le 19 janvier 1940 afin d'entamer les réparations, qui se poursuivent jusqu'au mois de mai.
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Le CT bénéficie entretemps de quelques améliorations techniques avec l'installation en mars d'un sonar « type 123 » de conception britannique qui est complété le mois suivant par du matériel de démagnétisation.
23/05/1940 : torpillé par les Schnell Boot (vedettes rapides allemandes) MTB S21 et S23. (13 hommes sont tués et 23 autres blessés).
Puis le bâtiment s’échoue sur la plage de Malo-les-Bains (51’03.50N / 2’22.30E).
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Parmi ces rescapés on trouve le médecin du bord Hervé Cras dit Mordal.
31/05/1940 : détruit par son équipage, l’épave est irrécupérable.
(1) Conçus pour rivaliser avec leurs homologues italiens de la classe Leone. Chacun déplace 2126 tonnes à vitesse normale et entre 2980 à 3075 tonnes à pleine charge. Durant ses essais en mer le 18 mai 1926, les turbines du CT atteignent même 57850 chevaux et le navire file à 35,27 nœuds (65,32 km/h) pendant une heure. L'équipage est composé de 10 officiers et 187 matelots en temps de paix et de 12 officiers et 209 marins en temps de guerre. Caractéristique unique par rapport aux contre-torpilleurs de sa classe, le Jaguar est destiné à servir de navire amiral et dispose par conséquent d'aménagements spéciaux pour loger à son bord l'amiral et ses quatre officiers d'état-major.
Sources :
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« Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, Tome II », 1870-2006, CF Jean-Michel Roche
« Destroyers of World War Two : An International Encyclopedia » Annapolis, Naval Institute Press, 1988, M. J. Whitley.
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Carriere Jean- Permanent
- Messages : 6709
Date d'inscription : 26/10/2018
Age : 65
Jean-Paul, Patrick le SCOUARNEC et JJMM aiment ce message
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