BOULEDOGUE (1873-1896)
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BOULEDOGUE (1873-1896)
- "Cent ans de cuirassés français" par Eric GILLE
MARINES Editions - 1999
- "Les garde-côtes" par Luc FERON
MARINES Editions - Marines Magazine HS n° 2 de 09/2002 "100 ans de Marine Française - croiseurs, garde-côtes"
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Patrick le SCOUARNEC- Administrateur - Responsable du foyer
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Bouledogue, Garde-côtes cuirassé du type Bélier (1873-1896)
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Bouledogue, Garde-côtes cuirassé du type Bélier (1873-1896)
Construit à Lorient. Commencé le 15/01/1865. Mis à flot le 16/03/1872.
Mis en service dans l’année 1873.
Caractéristiques : 3590t. 2000cv. 65,2m x 16,05m x 5,3m. Coque en bois cuirassée de fer. Machine alternative. 6 chaudières ovales. 2 hélices. 12 nœuds. 155 hommes.
Armement : 2 canons de 240mm + 4 canons révolvers.
1873 : armé pour essais.
1886 : bâtiment central de la défense mobile à Lorient.
1897 : vendu pour démolition à Lorient.
Difficile de trouver des bâtiments moins marins et finalement aussi peu efficaces.
Ils ont eu au moins le mérite d'exister...
La seconde partie du 19e siècle a vu naître la propulsion à vapeur pour les navires de guerre. La guerre de Crimée et la guerre de Sécession ont vu l'apparition de navires cuirassés. La relative inefficacité de l'artillerie contre la cuirasse a conduit les théoriciens de la guerre navale à ressusciter l'éperon comme mode d'attaque, lointaine résurgence de la guerre navale antique. Les navires ainsi équipés et destinés principalement à éperonner leurs adversaires se virent attribuer, chez les anglo-saxons, le nom de ram, c’est-à-dire bélier, au sens de la machine de guerre du Moyen Âge.
En France, ce vocable de bélier n'a jamais été officiellement utilisé par la Marine. Les bâtiments pouvant entrer dans cette catégorie portaient plutôt le nom de garde-côtes cuirassé. On compte notamment :
• Le Taureau : Construit à Toulon entre 1863 et 1865. Armé d'un unique canon de 24 centimètres et protégé par une ceinture blindée de 15 centimètres d'épaisseur, il portait une étrave renforcée en forme d'éperon. Désarmé en 1885. Il déplaçait 2 476 tonnes.
• Les Cerbère : Une série de 4 navires, dérivés du précédent. Ils déplacent 2 718 tonnes. Le Cerbère est lancé en 1868 à Brest, le Bélier en 1870, à Cherbourg, le Tigre en 1871 à Rochefort et le Bouledogue en 1872 à Lorient. Ils sont armés, sur leur avant, d'une tourelle portant 2 canons de 240mm, et, bien sûr, d'un éperon. La coque, arrondie, en forme de carapace de tortue, est protégée par une ceinture blindée de 22 cm d'épaisseur. Ces quatre navires seront désarmés entre 1885 et 1896, sans avoir servi à grand-chose. Il est vrai que les théories comme les réalisations techniques évoluaient si rapidement à cette époque, que ces navires se sont très rapidement révélés dépassés.
• Le SMS Prinz Adalbert, bélier cuirassé construit en 1863 à Bordeaux, initialement pour l'armée confédérée, puis vendu à la marine prussienne.
• Le Kōtetsu, sister-ship du SMS Prinz Adalbert, construit également à Bordeaux en 1863, pour l'armée confédérée, mais qui servit surtout dans la marine japonaise.
Sources :
« Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, Tome II », 1870-2006, CF Jean-Michel Roche
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Bouledogue, Garde-côtes cuirassé du type Bélier (1873-1896)
Construit à Lorient. Commencé le 15/01/1865. Mis à flot le 16/03/1872.
Mis en service dans l’année 1873.
Caractéristiques : 3590t. 2000cv. 65,2m x 16,05m x 5,3m. Coque en bois cuirassée de fer. Machine alternative. 6 chaudières ovales. 2 hélices. 12 nœuds. 155 hommes.
Armement : 2 canons de 240mm + 4 canons révolvers.
1873 : armé pour essais.
1886 : bâtiment central de la défense mobile à Lorient.
1897 : vendu pour démolition à Lorient.
Difficile de trouver des bâtiments moins marins et finalement aussi peu efficaces.
Ils ont eu au moins le mérite d'exister...
La seconde partie du 19e siècle a vu naître la propulsion à vapeur pour les navires de guerre. La guerre de Crimée et la guerre de Sécession ont vu l'apparition de navires cuirassés. La relative inefficacité de l'artillerie contre la cuirasse a conduit les théoriciens de la guerre navale à ressusciter l'éperon comme mode d'attaque, lointaine résurgence de la guerre navale antique. Les navires ainsi équipés et destinés principalement à éperonner leurs adversaires se virent attribuer, chez les anglo-saxons, le nom de ram, c’est-à-dire bélier, au sens de la machine de guerre du Moyen Âge.
En France, ce vocable de bélier n'a jamais été officiellement utilisé par la Marine. Les bâtiments pouvant entrer dans cette catégorie portaient plutôt le nom de garde-côtes cuirassé. On compte notamment :
• Le Taureau : Construit à Toulon entre 1863 et 1865. Armé d'un unique canon de 24 centimètres et protégé par une ceinture blindée de 15 centimètres d'épaisseur, il portait une étrave renforcée en forme d'éperon. Désarmé en 1885. Il déplaçait 2 476 tonnes.
• Les Cerbère : Une série de 4 navires, dérivés du précédent. Ils déplacent 2 718 tonnes. Le Cerbère est lancé en 1868 à Brest, le Bélier en 1870, à Cherbourg, le Tigre en 1871 à Rochefort et le Bouledogue en 1872 à Lorient. Ils sont armés, sur leur avant, d'une tourelle portant 2 canons de 240mm, et, bien sûr, d'un éperon. La coque, arrondie, en forme de carapace de tortue, est protégée par une ceinture blindée de 22 cm d'épaisseur. Ces quatre navires seront désarmés entre 1885 et 1896, sans avoir servi à grand-chose. Il est vrai que les théories comme les réalisations techniques évoluaient si rapidement à cette époque, que ces navires se sont très rapidement révélés dépassés.
• Le SMS Prinz Adalbert, bélier cuirassé construit en 1863 à Bordeaux, initialement pour l'armée confédérée, puis vendu à la marine prussienne.
• Le Kōtetsu, sister-ship du SMS Prinz Adalbert, construit également à Bordeaux en 1863, pour l'armée confédérée, mais qui servit surtout dans la marine japonaise.
Sources :
« Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, Tome II », 1870-2006, CF Jean-Michel Roche
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