PLONGEUR (1863-1935)
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Patrick le SCOUARNEC- Administrateur - Responsable du foyer
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Plongeur, Garde-côte porte torpille submersible du type Plongeur (1860-1935)
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Plongeur, Garde-côte porte torpille submersible tête de série* du type Plongeur (1860-1935)
Construit à Rochefort. Plans de Siméon Bourgeois et Charles Brun. Sous-marin en tôle de fer. Classé « Bâtiments spéciaux » au départ puis « garde côte porte torpille submersible ».
Mis à flot le 16/04/1863. Mis en service le 20/06/1864. Retiré du service le 20/01/1867.
Caractéristiques : 420t. 44,5m x 6m x 1,8m. 4,9 nœuds en surface. (L'air du moteur comprimé à12 bars, était contenu dans 23 réservoirs, ce qui explique la grande taille du sous-marin). 3 nœuds en plongée. 7 hommes
Armement : 1 torpille électrique sur hampe porte torpille (jamais réalisée).
17/02/1860 : baptisé Plongeur.
24/02/1864 : Voie d’eau suite à un orifice mal obstrué. Bâtiment sauvé grâce au largage des plombs appelés « lest mobile ».
- En cours d’essais d’immersion dans un bassin, en raison de la faiblesse de la pompe à compression, il coule au fond par 6 mètres. Un hublot cède. L’équipage est sauvé (1) par la cheminée d’aération. Renfloué.
- Entre Rochefort et La Pallice, une lame inonde le bâtiment. L’équipage est sauvé par le largage du lest mobile (une partie du lest est constituée de vieux boulets pouvant être largués en cas de danger).
- Au cours d'une navigation, il s'échoue à marée basse et n'est renfloué qu'à marée haute.
- En essayant des pistons de stabilité, il pique du nez et se couche sur le fond. Il réussit à remonter en vidant ses ballasts.
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15/02/1872 au 27/12/1935 : dépouillée de la plupart de ses « équipements secrets », la coque est transformée en bâtiment de servitude et citerne à vapeur (pour acheminer de l'eau douce aux navires de guerre mouillant devant Rochefort) pour la Direction du port de Rochefort.
27/12/1935 : condamné.
26/05/1937 : vendu pour la démolition à Toulon.
Sources :
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Plongeur, Garde-côte porte torpille submersible tête de série* du type Plongeur (1860-1935)
- *(Ce submersible ne sera jamais construit en série).
Construit à Rochefort. Plans de Siméon Bourgeois et Charles Brun. Sous-marin en tôle de fer. Classé « Bâtiments spéciaux » au départ puis « garde côte porte torpille submersible ».
Mis à flot le 16/04/1863. Mis en service le 20/06/1864. Retiré du service le 20/01/1867.
Caractéristiques : 420t. 44,5m x 6m x 1,8m. 4,9 nœuds en surface. (L'air du moteur comprimé à12 bars, était contenu dans 23 réservoirs, ce qui explique la grande taille du sous-marin). 3 nœuds en plongée. 7 hommes
Armement : 1 torpille électrique sur hampe porte torpille (jamais réalisée).
17/02/1860 : baptisé Plongeur.
24/02/1864 : Voie d’eau suite à un orifice mal obstrué. Bâtiment sauvé grâce au largage des plombs appelés « lest mobile ».
- En cours d’essais d’immersion dans un bassin, en raison de la faiblesse de la pompe à compression, il coule au fond par 6 mètres. Un hublot cède. L’équipage est sauvé (1) par la cheminée d’aération. Renfloué.
- Entre Rochefort et La Pallice, une lame inonde le bâtiment. L’équipage est sauvé par le largage du lest mobile (une partie du lest est constituée de vieux boulets pouvant être largués en cas de danger).
- Au cours d'une navigation, il s'échoue à marée basse et n'est renfloué qu'à marée haute.
- En essayant des pistons de stabilité, il pique du nez et se couche sur le fond. Il réussit à remonter en vidant ses ballasts.
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15/02/1872 au 27/12/1935 : dépouillée de la plupart de ses « équipements secrets », la coque est transformée en bâtiment de servitude et citerne à vapeur (pour acheminer de l'eau douce aux navires de guerre mouillant devant Rochefort) pour la Direction du port de Rochefort.
27/12/1935 : condamné.
26/05/1937 : vendu pour la démolition à Toulon.
- (1) Le sauvetage de l'équipage en cas de problème en plongée était confié à une chaloupe étanche accessible depuis l'intérieur du sous-marin et détachable depuis l'intérieur de la chaloupe (on distingue son emplacement en forme d'assiette creuse sur le dessus du pont sur les documents ci-joint). Cette caractéristique se retrouve sur le Nautilus de Jules Verne, les trois protagonistes de l'histoire, Arronax, son valet Conseil et le harponneur Ned Land la mettent à profit pour fausser compagnie au Capitaine Nemo en plein maëlström. Ce n'est pas un hasard, Jules Verne ayant examiné de près la maquette du Plongeur présentée à l'Exposition universelle de 1867.
Sources :
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