DORIS (1930-1940)

- "Les navires français 1939-1945 en images" par Jean MOULIN
MARINES Editions - 2005

- "La renaissance de la Marine française 1922-1939 - 1ère partie 1920-1930" par Patrick HOUY-BEZAUX et Jacques DUCROS
LELA Presse - Navires et Histoire HS n° 12 de 12/2010

- "Les sous-marins de la seconde guerre mondiale 1939-1942" par Erminio BAGNASCO
CARAKTERE - Los ! HS n° 2 de 04-05/2013

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Doris, Sous-marin de moyenne patrouille et de défense des côtes du type Circé (1930-1940)

Construit aux Forges et Chantiers de la Gironde à Bordeaux pour le compte de Schneider à Châlons-sur-Saône.
Commencé le 01/02/1924. Mis à flot le 25/11/1927. Mis en service le 10/01/1930.

Caractéristiques : 615t. 1250cv. 62,48m x 5,4m. 2 moteurs électriques de 500cv. 2 moteurs diesel de 625cv. 2 hélices. 14 nœuds en surface. 7,5 nœuds en plongée. 40 hommes.
Armement : 7 tubes LT de 550mm + 18 torpilles + 1 canon de 100mm + 2 mitrailleuses AA de 13,2mm.

Symboles de coque successifs : DO, N2, Z7, DR, 17, 31, 131

10/01/1930 : clôture d’armement.
01/04/1930 : affecté à la 7ème escadrille de sous-marins (ESM) à Toulon.

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01/07/1932 : 5ème ESM.
01/04/1936 : 6ème ESM.
19/08/1936 : 5ème ESM.
15/02/1937 : centre des sous-marins à Toulon.

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01/10/1937 : 13ème division de sous-marins (DSM).
01/09/1939 : la Doris fait partie de la 13ème DSM de la 5ème Escadrille de la 1ère Flottille de la 2ème Escadre à Toulon avec la Thétis, la Circé et la Calypso.
25/04/1940 : appareille de Brest pour rejoindre le Groupe des sous-marins de Harwich en Grande-Bretagne (13ème DSM).
09/05/1940 (1) : torpillé par le sous-marin U9, perdu corps et biens au large des côtes de la Hollande par 52.47N 03.49E. La Doris était alors commandée par le CC FAVREUL. Il y aura 45 victimes.

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Juin 2003 : des pêcheurs signalent avoir perdu leurs filets sur une épave inconnue, deux plongeurs néerlandais marquent la position à trente-cinq nautiques près de Den Helder. Ils y trouvèrent, à vingt-six mètres de profondeur, l'épave brisée de la Doris, identifiable par une inscription portant son nom sur un éclat de métal trouvé près du reste du massif.
Cette identification a été confirmée par le dragueur de mines français Cassiopée en novembre de cette même année et un service de souvenir s'est tenu sur le site le 16 Juillet 2004. L'analyse de l'épave non seulement a confirmé un coup sur l'arrière du massif, mais a révélé une détonation secondaire de torpille dans le milieu du bateau, à laquelle le KTB (2) de l’U-boot-kapitän Lüths apporte confirmation. En outre, l'orientation du bateau - pointant au Nord-Ouest - non seulement confirme les observations de Lüths mais suggère que la Doris se dirigeait vers sa zone de patrouille s'en étant égarée à deux nautiques au Sud au moment de l'attaque.

(1) Bien que la date du naufrage est souvent donnée comme le 09 Mai (Extrait du KTB de l'U9), le chronométrage de l'Amirauté britannique à laquelle la Doris était sur le plan opérationnel rattaché (22h15) et celui de la marine Français (23h15; Amazone 23h18) place sa perte résolument le 08./05/1940.
(2) Kriegestagebuch. (Journal de guerre, journal de bord).

Les commandants :
Lieutenant de vaisseau André PERGEAUX du 04/09/1937 au 05/06/1939.
Capitaine de corvette Jean FAVREUL du 01/08/1939 au 09/05/1940.

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Sources :
« Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, Tome II », 1870-2006, CF Jean-Michel Roche
« La Doris (1930-1940) : Histoire d'un sous-marin perdu » – 16 mars 2009 Jacques Favreul
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