ACTEON (1931-1942)
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ACTEON (1931-1942)
- "Les sous-marins de 1500 tonnes" par Claude PICARD
MARINES Editions - 2006
- "Les sous-marins français 1918-1945" par Claude HUAN (CV)
MARINES Editions
- "L'évolution des navires" par Jean MOULIN
MARINES Editions - Marines & Forces Navales HS n° 10 de 12/2004 "1939-1945 les flottes en présence et l'évolution des navires"
- "Le développement de la flotte française 1918-1940" par Robert Dumas
LELA PRESSE - Navires & Histoire n° 28 de 02/2005
- "La renaissance de la Marine française 1922-1939 - 1ère partie 1920-1930" par Patrick HOUY-BEZAUX et Jacques DUCROS
LELA Presse - Navires et Histoire HS n° 12 de 12/2010
- "Les sous-marins de la seconde guerre mondiale 1939-1942" par Erminio BAGNASCO
CARAKTERE - Los ! HS n° 2 de 04-05/2013
MARINES Editions - 2006
- "Les sous-marins français 1918-1945" par Claude HUAN (CV)
MARINES Editions
- "L'évolution des navires" par Jean MOULIN
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- "Le développement de la flotte française 1918-1940" par Robert Dumas
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- "La renaissance de la Marine française 1922-1939 - 1ère partie 1920-1930" par Patrick HOUY-BEZAUX et Jacques DUCROS
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Patrick le SCOUARNEC- Administrateur - Responsable du foyer
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Actéon, Sous-marin de grande patrouille du type Redoutable (1931-1942)
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Actéon, Sous-marin de grande patrouille du type Redoutable (1931-1942)
Son nom de baptême est issu de la mythologie grecque selon laquelle Actéon, petit-fils d’Apollon se révèle être un chasseur orgueilleux, transformé en cerf par Artémis parce que surprise entièrement nue en prenant son bain, et qui sera dévoré par ses propres chiens qui ne le reconnaîtront plus.
Construit aux Ateliers et Chantiers de la Loire à Saint-Nazaire.
Commencé le 20/07/1927. Mis à flot le 10/04/1929. Mis en service le 18/12/1931.
Caractéristiques : 1550t. 6000cv. 92,3m x 8,2m x 4,9m. 2 moteurs électriques de 1000cv. 2 moteurs diesel de 3000cv. 17 nœuds en surface. 10 nœuds en plongée. 63 hommes.
Armement : 1 canon de 100mm + 1 canon AA de 37mm + 2 canons AA de 13,2mm + 9 tubes LT de 550mm (11 torpilles embarquées) + 2 tubes LT de 400mm (2 torpilles embarquées).
Symboles de coque successifs : S5, S3, 1, 36, 32, 53
18/12/1931 : affecté à la 3ème escadre de sous-marins (ESM) à Toulon.
01/10/1937 : affecté à la 3ème division de sous-marins (DSM).
Septembre 1939 : il est incorporé à la 3ème DSM de l’escadre de Toulon, en compagnie des sous-marins de la même famille Protée, Achéron et Fresnel.
Février 1940 : la 3ème DSM dont fait partie l’Actéon, est positionnée à Casablanca (Maroc) pour surveiller les approches de l’archipel des Canaries où manœuvrent les bâtiments de commerce allemands.
Avril 1940 : la 3ème DSM est affectée au théâtre méditerranéen à Bizerte, puis à Beyrouth. L’Actéon a pour mission de patrouiller dans le Dodécanèse.
Juin 1940 : à l’entrée en vigueur de l’armistice, l’Actéon, l’Achéron et le Fresnel font partie de la « division d’Afrique et du Levant », alors que le Protée est basé en Angleterre.
17/08/1940 : mis en gardiennage d’armistice.
Octobre 1940 : l’Actéon et l’Achéron quittent Beyrouth, escortés par l’arraisonneur-dragueur Gladiateur, pour rallier Toulon à des fins de carénage, leurs travaux d’entretien (batteries fatiguées) ne pouvant se dérouler à Beyrouth.
17/12/1940 : L’Actéon est mis en réserve.
10/04/1941 : réarmé dans la 5ème DSM, AOF, Maroc. Patrouilles en Méditerranée (Bizerte, Beyrouth, Casablanca).
08/11/1942 : l’Actéon quitte le port d’Oran sous le commandement du Capitaine de corvette CLAVIERES, puis est grenadé et coulé par le torpilleur HMS Wescott à 60 nautiques d’Oran. L’Actéon, après avoir franchi une première ligne de défense, sans être repéré, tente de se rapprocher des porte-avions britanniques HMS Dasher et HMS Biter pour les attaquer. Il fait surface dans le but de se positionner favorablement. Il est aperçu à 21h00 par le destroyer HMS Wescott à moins de 900 Mètres. 11 minutes plus tard, il plonge en catastrophe. Il est alors grenadé à mort et disparaît corps et biens, provoquant 65 victimes.
Liste des victimes par ordre alphabétique, à partir du commandant :
C. F. Commandant CLAVIÈRES Jean.
Q.M. BAUDET Léon.
S.M. BERGOT Claude.
Q.M. BERNARD Lucien.
Mlot BERTHOME André.
Q.M. BETOURNE Max
Mlot BONNERUE Roger.
Mlot BONNIN Roger.
Q.M. BORDIER Pierre.
Mlot BOULADE Bernard.
Mlot BOZEC Jean.
Q.M. BRIAND Robert.
E.V. 1 CARPENTIER Jacques.
L.V. CASTETS René.
Mlot CHATRIAN André.
Q.M. COUSSAT Alphonse.
Mlot D'HONNEUR André.
Q.M. DARRACQ René.
S.M. DE KERSAUSON Jean.
Q.M. FORESTIER Henri.
Q.M. FOURNIER Jacques.
Q.M. GALL Joseph.
Q.M. GARNIER Jean.
Q.M. GERMAINE Maurice.
Mlot GICQUEL François.
Q.M. GOLVEN Jean.
Q.M. GOURLAY Corentin.
Q.M. GRENIER Jean.
Q.M. GUILLOT Louis.
Q.M. GUIRRIEC Sébastien.
Q.M. GUITOU Marcel.
P.M. HELLEC Henri.
Mlot KAOUZA André.
S.M. DELISSEN Marcel.
Q.M. ETIENNE Charles.
Q.M. FAYE Jean.
Mlot FIACRE Roger.
Mlot FLEURY André.
Q.M. L'HUILLIER Roger.
Q.M. LANG Georges.
Mlot LANNUZEL Jean.
E.V. 1 LARTIGUE François.
Q.M. LE GALL Paul.
Q.M. LE PAGE Jean.
Q.M. LE PAPE Vincent.
P.M. LE POULENNEC Henri.
Q.M. LEAUTE Ferdinand.
Q.M. LOMBARD Pierre.
Q.M. MENEC Fernand.
Q.M. MEOULE Joseph.
Q.M. MOUZIN Yves.
P.M. NORMANT Jean.
S.M. NORROY Jean.
Mlot POIGNANT Maurice.
Q.M. RIGAL Louis.
S.M. SANTINI Auguste.
Mlot SAOUT Julien.
S.M. SAVINA François.
Mlot SCHACKEMY Émile.
Q.M. TERRAND Yves.
Q.M. THOMAS André.
Mlot TIZON Gilbert.
Mlot TREBUCQ Jean.
Q.M. TUDAL Jean.
Mlot WALIGOTSKI Serge.
C.F. : capitaine de frégate / L. V. lieutenant de vaisseau / E.V. : enseigne de vaisseau / P.M. : premier-maître (officier-marinier) / S. M. : second-maître (officier-marinier) / Q. M. : quartier-maître / Mlot : matelot.
Sources :
« Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, Tome II », 1870-2006, CF Jean-Michel Roche
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Actéon, Sous-marin de grande patrouille du type Redoutable (1931-1942)
Son nom de baptême est issu de la mythologie grecque selon laquelle Actéon, petit-fils d’Apollon se révèle être un chasseur orgueilleux, transformé en cerf par Artémis parce que surprise entièrement nue en prenant son bain, et qui sera dévoré par ses propres chiens qui ne le reconnaîtront plus.
Construit aux Ateliers et Chantiers de la Loire à Saint-Nazaire.
Commencé le 20/07/1927. Mis à flot le 10/04/1929. Mis en service le 18/12/1931.
Caractéristiques : 1550t. 6000cv. 92,3m x 8,2m x 4,9m. 2 moteurs électriques de 1000cv. 2 moteurs diesel de 3000cv. 17 nœuds en surface. 10 nœuds en plongée. 63 hommes.
Armement : 1 canon de 100mm + 1 canon AA de 37mm + 2 canons AA de 13,2mm + 9 tubes LT de 550mm (11 torpilles embarquées) + 2 tubes LT de 400mm (2 torpilles embarquées).
Symboles de coque successifs : S5, S3, 1, 36, 32, 53
18/12/1931 : affecté à la 3ème escadre de sous-marins (ESM) à Toulon.
01/10/1937 : affecté à la 3ème division de sous-marins (DSM).
Septembre 1939 : il est incorporé à la 3ème DSM de l’escadre de Toulon, en compagnie des sous-marins de la même famille Protée, Achéron et Fresnel.
Février 1940 : la 3ème DSM dont fait partie l’Actéon, est positionnée à Casablanca (Maroc) pour surveiller les approches de l’archipel des Canaries où manœuvrent les bâtiments de commerce allemands.
Avril 1940 : la 3ème DSM est affectée au théâtre méditerranéen à Bizerte, puis à Beyrouth. L’Actéon a pour mission de patrouiller dans le Dodécanèse.
Juin 1940 : à l’entrée en vigueur de l’armistice, l’Actéon, l’Achéron et le Fresnel font partie de la « division d’Afrique et du Levant », alors que le Protée est basé en Angleterre.
17/08/1940 : mis en gardiennage d’armistice.
Octobre 1940 : l’Actéon et l’Achéron quittent Beyrouth, escortés par l’arraisonneur-dragueur Gladiateur, pour rallier Toulon à des fins de carénage, leurs travaux d’entretien (batteries fatiguées) ne pouvant se dérouler à Beyrouth.
17/12/1940 : L’Actéon est mis en réserve.
10/04/1941 : réarmé dans la 5ème DSM, AOF, Maroc. Patrouilles en Méditerranée (Bizerte, Beyrouth, Casablanca).
08/11/1942 : l’Actéon quitte le port d’Oran sous le commandement du Capitaine de corvette CLAVIERES, puis est grenadé et coulé par le torpilleur HMS Wescott à 60 nautiques d’Oran. L’Actéon, après avoir franchi une première ligne de défense, sans être repéré, tente de se rapprocher des porte-avions britanniques HMS Dasher et HMS Biter pour les attaquer. Il fait surface dans le but de se positionner favorablement. Il est aperçu à 21h00 par le destroyer HMS Wescott à moins de 900 Mètres. 11 minutes plus tard, il plonge en catastrophe. Il est alors grenadé à mort et disparaît corps et biens, provoquant 65 victimes.
Liste des victimes par ordre alphabétique, à partir du commandant :
C. F. Commandant CLAVIÈRES Jean.
Q.M. BAUDET Léon.
S.M. BERGOT Claude.
Q.M. BERNARD Lucien.
Mlot BERTHOME André.
Q.M. BETOURNE Max
Mlot BONNERUE Roger.
Mlot BONNIN Roger.
Q.M. BORDIER Pierre.
Mlot BOULADE Bernard.
Mlot BOZEC Jean.
Q.M. BRIAND Robert.
E.V. 1 CARPENTIER Jacques.
L.V. CASTETS René.
Mlot CHATRIAN André.
Q.M. COUSSAT Alphonse.
Mlot D'HONNEUR André.
Q.M. DARRACQ René.
S.M. DE KERSAUSON Jean.
Q.M. FORESTIER Henri.
Q.M. FOURNIER Jacques.
Q.M. GALL Joseph.
Q.M. GARNIER Jean.
Q.M. GERMAINE Maurice.
Mlot GICQUEL François.
Q.M. GOLVEN Jean.
Q.M. GOURLAY Corentin.
Q.M. GRENIER Jean.
Q.M. GUILLOT Louis.
Q.M. GUIRRIEC Sébastien.
Q.M. GUITOU Marcel.
P.M. HELLEC Henri.
Mlot KAOUZA André.
S.M. DELISSEN Marcel.
Q.M. ETIENNE Charles.
Q.M. FAYE Jean.
Mlot FIACRE Roger.
Mlot FLEURY André.
Q.M. L'HUILLIER Roger.
Q.M. LANG Georges.
Mlot LANNUZEL Jean.
E.V. 1 LARTIGUE François.
Q.M. LE GALL Paul.
Q.M. LE PAGE Jean.
Q.M. LE PAPE Vincent.
P.M. LE POULENNEC Henri.
Q.M. LEAUTE Ferdinand.
Q.M. LOMBARD Pierre.
Q.M. MENEC Fernand.
Q.M. MEOULE Joseph.
Q.M. MOUZIN Yves.
P.M. NORMANT Jean.
S.M. NORROY Jean.
Mlot POIGNANT Maurice.
Q.M. RIGAL Louis.
S.M. SANTINI Auguste.
Mlot SAOUT Julien.
S.M. SAVINA François.
Mlot SCHACKEMY Émile.
Q.M. TERRAND Yves.
Q.M. THOMAS André.
Mlot TIZON Gilbert.
Mlot TREBUCQ Jean.
Q.M. TUDAL Jean.
Mlot WALIGOTSKI Serge.
C.F. : capitaine de frégate / L. V. lieutenant de vaisseau / E.V. : enseigne de vaisseau / P.M. : premier-maître (officier-marinier) / S. M. : second-maître (officier-marinier) / Q. M. : quartier-maître / Mlot : matelot.
Sources :
« Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, Tome II », 1870-2006, CF Jean-Michel Roche
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