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Message par BRAI Alain Mer 8 Déc 2010 - 9:26

Les sous-marins effectuaient de nombreuses et audacieuses patrouilles sur les côtes de Norvège et de France. Savez-vous que c'est la Junon qui en septembre 1942 a assuré dans des conditions difficiles le débarquement du commando de saboteurs qui a réussi la destruction de l'usine hydro-électrique de Glomfjord alimentant la fabrique d'eau lourde destinée à la future bombe nucléaire allemande. Tout ne se passait pas toujours aussi bien. Le 13 novembre 1942, la Junon appareille pour le Mefjord. Il s'agit de débarquer des agents norvégiens et du matériel radio destiné à rendre compte des mouvements des bâtiments allemands mouillés dans les fjords. Le 16, elle est à pied-d'œuvre, mais le temps est exécrable. La traversée s'est effectuée panneau de kiosque fermé, officier de quart amarré sur la passerelle. Une grosse houle contrarie la mise à terre du matériel, un des Norvégiens se noie. Par malchance, le point de débarquement choisi est à quelques centaines de mètres d'une maison qui sert de cantonnement à la garnison allemande. Il faut récupérer le matériel déjà débarqué. Un canoë repart à terre avec deux Norvégiens et deux marins de la Junon. Mais le temps force et compromet la sécurité du sous-marin. Les hommes ne peuvent pas rentrer à bord : il faut les abandonner! Les deux agents norvégiens et les deux marins français vivront dans les hauteurs du fjord, ravitaillés par la population du village. Ils seront récupérés quatre mois plus tard. Avertis de l'arrivée de la Junon, ils avaient dévalé la pente à ski dès que le sous-marin avait fait surface.


Dernière édition par BRAI Alain le Dim 8 Jan 2012 - 8:06, édité 1 fois
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Message par BRAI Alain Dim 8 Jan 2012 - 8:05

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Message par Patrick le SCOUARNEC Sam 25 Oct 2014 - 16:26

- "Les sous-marins de la France Libre 1939-1945" par Maurice PASQUELOT
Presses de la Cité / France Loisirs - 1981

- "Les sous-marins français 1918-1945" par Claude HUAN (CV)
MARINES Editions

- "L'évolution des navires" par Jean MOULIN
MARINES Editions - Marines & Forces Navales HS n° 10 de 12/2004 "1939-1945 les flottes en présence et l'évolution des navires"

- "Atlas des navires de la seconde guerre mondiale"
ATLAS / GLENAT - 2002

- "La renaissance de la Marine française 1922-1939 - 2ème partie 1930-1939" par Patrick HOUY-BEZAUX et Jacques DUCROS
LELA Presse - Navires et Histoire HS n° 14 de 09/2011

- "Les sous-marins de la seconde guerre mondiale 1939-1942" par Erminio BAGNASCO
CARAKTERE - Los ! HS n° 2 de 04-05/2013
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Message par Carriere Jean Mar 27 Avr 2021 - 12:30

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JUNON (1937-1954) Empty Junon, Sous-marin du type Standard Amirauté T2 Minerve (1937-1954)

Message par Carriere Jean Mar 27 Avr 2021 - 12:48

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Junon, Sous-marin du type Standard Amirauté T2 Minerve (1937-1954)

Construit aux Chantiers Augustin Normand au Havre. Commencé le 09/06/1932.
Mis à flot le 15/09/1935. Mis en service le 20/09/1937.

Caractéristiques : 597t. 1800cv. 68,1m x 5,6m x 3,66m. 2 moteurs électriques de 615cv. 2 moteurs diesel de 900cv. 14,25 nœuds en surface. 9,3 nœuds en plongée. 42 hommes.
Armement : 6 tubes LT de 550mm + 1 canon de 75mm + 1 mitrailleuse AA de 13,2mm + 2 mitrailleuses AA de 8mm.

Symboles de coque : P19, S605

01/08/1935 : armé pour essais.
Mai 1937 : clôture d’armement.
01/09/1939 : la Junon fait partie, avec la Minerve, l'Orion et l'Ondine, de la 12ème division de sous-marins (DSM) de la 2ème Escadrille de la 6ème Escadre à Oran. La Junon effectue des patrouilles dans le secteur des Canaries.
Novembre 1939 à février 1940 : affectée à Casablanca.
29/03/1940 à mai 1940 : grand carénage à Cherbourg.
10/05/1940 : commence la Bataille de France.
18/06/1940 : remorquée par le Nessus vers l'Angleterre à Plymouth où elle est gardée par des fusiliers anglais après s'être amarrée au cuirassé français Paris.
25/06/1940 : la Junon fait toujours partie de la 12ème DSM et se trouve à Plymouth.
03/07/1940 : le sous-marin est saisi par les britanniques. L’équipage est interné aux camps d’Aintree et d’Arrow Park.

  • L'Enseigne de vaisseau SONNEVILLE (futur Commandant de la Minerve) accompagné du Quartier-Maître torpilleur BIHEL, se rendent sur les sous-marins Minerve et Junon pour en en dresser un état des lieux :
    - Plus d'installation radio à bord.
    - Le matériel non saboté à Cherbourg a été récupéré par la Royal Navy.
    - Il manque aux diesels les culasses et une partie des pistons.
    - Les batteries d'accumulateurs n'ont pas été entretenues.
    - Le stock des pièces détachées ont été laissées aux mains des allemands.


27/07/1940 : la Junon est transférée aux FNFL pour des patrouilles dans le golfe de Gascogne.
08/08/1940 : la Junon et la Minerve hissent le pavillon à croix de Lorraine.
Août 1941 : la Junon est « presque » en état de naviguer.

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18/09/1941 : elle effectue sa première plongée statique et deux jours plus tard la Junon, la Minerve, le Rubis et le Surcouf sont mis à disposition de la Royal Navy.
20/09/1941 au 19/10/1941 : Premier équipage : Commandant, Capitaine de corvette Jean-Marie QUERVILLE (voir sa fiche dans les sources de ce document). Officiers, Lieutenant de vaisseau Étienne SCHLUMBERGER - Enseigne de vaisseau Robert COCQUENET et Enseigne de vaisseau Aimé LAURENT. Équipage, 9 officiers mariniers - 32 quartiers-maîtres et matelot - 1 chien, Jupiter. L'équipage est mal entraîné et lors des premiers essais au large de Plymouth, la Junon manque de percuter le fond à 62 mètres... La première mission est retardée et l'équipage s'entraîne à Holy Loch sous la direction du commandant de la 3ème flottille des sous-marins britanniques. Les moteurs diesels ont toujours des problèmes.
19/10/1941 : essais de lancements de torpilles qui se révèlent déplorables...
31/10/1941 : la Junon sort pour entraînement en patrouille. Cela se passe bien.
Elle s'amarre ensuite à Dundee (Ecosse) et passe sous les ordres de la 9ème Flottille des sous-marins britanniques.
24/12/1941 : elle appareille avec un sous-marin hollandais et un sous-marin britannique, escortés par l'aviso La Capricieuse, pour une patrouille de deux jours au large de Brest. À son retour, elle est heurtée à quai par le sous-marin HMS 50 qui endommage une de ses hélices. Pas de réparation possible, il faut la changer, mais il n'y en a pas en stock.

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06/03/1942 : la Junon appareille pour la Norvège pour partir à la recherche du cuirassé allemand Tirpitz. Elle ne le trouve pas.
08/09/1942 : à 18h00, elle appareille de Lerwick (Ecosse), escortée par un chalutier britannique, pour aller au mouillage de Cul-Ness (Ecosse) en vue d'y embarquer un commando et son matériel. Ce commando composé de douze hommes, 2 norvégiens + 2 officiers et 8 hommes du SPOC (Special Projects Operations Center) doit débarquer aux environs de Glom fjord (Comté de Nordland, Norvège) pour saboter une centrale hydro-électrique qui alimente un complexe fabriquant de l'eau lourde.
09/19/1942 : la Junon appareille pour Basta Voe (Ecosse) pour y effectuer des exercices de débarquement du commando, de jour comme de nuit.
12/09/1942 : un des deux norvégiens du commando fait remarquer à son chef que le point de débarquement n'est pas du tout judicieux. En effet l'endroit fourmille de soldats allemands, la centrale hydro-électrique se trouve à 25 kms ou même plus et qu'il faudra passer au moins deux nuits pour y arriver. Le Commandant QUERVILLE ne peut changer le point de débarquement car les ordres sont les ordres. Mais ayant reçu également l'ordre de réussir coûte que coûte sa mission, il prend la responsabilité de choisir le point de débarquement conseillé par le chef du commando. Là ce dernier ne sera qu'à 6 kms de son but. La Junon poursuit sa route vers la Norvège en surface le 12 et 13 Septembre ne plongeant que vers 6 heures pour éviter d'être repérée par des avions ennemis.

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14/09/1942 : à 03h00, elle se trouve à la ligne des 100 brasses. Deux heures plus tard, une île est aperçue au périscope. La journée se passe à prendre des repères et à faire diverses observations. La Junon entre dans le fjord à la vitesse 1, passe entre les îles Truenen et Myken puis le fjord Lynguaer où elle se trouve en plongée le 15 Septembre à 03h50. Il lui reste 35 nautiques et 15 heures de trajet avant son arrivée au point de débarquement. La Junon se glisse ensuite entre Lynguaer et Blekvaer. À 08h00, QUERVILLE aperçoit un pétrolier d’environ 3000 tonnes au périscope, deux heures plus tard un bâtiment peint en gris et encore un autre pétrolier d’à peu près 4000 tonnes. Mais sa mission est autre. La Junon pénètre ensuite dans le Blekkvaer fjord. À 13h30, elle entre dans le Bjaerangs fjord et se pose à 60 mètres de fond et à 3000 mètres de l'extrémité du fjord. À 21h00 la Junon fait surface. À 22h15 le commando quitte le bord. Le Commandant QUERVILLE attend les signaux lumineux (1 point rouge allumé pendant 3 secondes, deux fois) le renseignant sur la réussite du débarquement. C'est fait quelques minutes plus tard. La Junon quitte alors la Norvège et arrive à Lerwick le 19 Septembre à 09h00 et trois jours plus tard à 08h00 à Dundee. La mission du commando est un succès : six hommes passent en Suède, cinq sont fait prisonniers et un a été tué.
11/10/1942 : la Junon appareille pour une nouvelle mission, une fois encore sur les côtes de Norvège.
16/10/1942 : à 04h00, elle pénètre en plongée dans le Salten fjord, entre Fleinvaer et Kjavaer. Un plus tard l’Enseigne de vaisseau LAURENT aperçoit un bateau norvégien de 4000 tonnes faisant route à 8 nœuds dans le 230. La première torpille reste au tube et la deuxième explose sur les rochers !!!
17/10/1942 : elle croise en plongée aux abords du Tenholm fjord puis ensuite la nuit venue dans le Vest fjord.

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18/10/1942 : elle est en train de contourner l'île Svolær par le Sud lorsque le Lieutenant vaisseau SCHLUMBERGER, qui est l’officier de quart, repère un navire allemand de 2000 tonnes, route au 222 à 5 nœuds. Il ordonne de faire feu avec les tubes 7 et 9 de la tourelle orientable. Les deux torpilles atteignent leur but. À 09h30 trois appareils de la Luftwaffe sont aperçus faisant route au Nord, QUERVILLE donne l'ordre d'une immersion à 35 mètres, route au 320.
19/10/1942 : la Junon retourne dans le Saltfjorden. Une douzaine de chalutiers en formation serrée sont aperçus au périscope. Un retient l'attention c'est un d'environ 500 tonnes battant pavillon du gouvernement Quisling. Le nombre de bateaux est trop important et le Commandant QUERVILLE décide de ne pas les attaquer. À 10h00, poste de combat, un cargo norvégien est aperçu au périscope escorté par trois petits chalutiers à 2 nautiques. QUERVILLE tire avec les tubes 5 et 6.
21/10/1942 : à 18h00, la Junon reçoit l'ordre de faire demi-tour, par l'intermédiaire de son officier de liaison britannique présent à bord, l'officier Prawn.
24/10/1942 : elle arrive Lerwick et trois jours plus tard à Dundee.
08/11/1942 : la Junon appareille pour Boastromm Voë. Elle doit embarquer deux jours plus tard cinq hommes, un officier norvégien (le Lieutenant MUNTHE-KASS), un civil anglais interprète, deux commandos anglais et du matériel radio. Elle doit les ramener vers la Grande-Bretagne. En fait elle appareille le 13, un vendredi.
14 au 15/11/1942 : la nuit est effroyable, la mer et le vent sont de force 7. L'Enseigne de vaisseau COCQUENET, qui se trouve dans la baignoire, a tout juste le temps de rattraper l'un des trois veilleurs emporté et bloqué sur le support de la mitrailleuse de pont.
16/11/1942 : la Junon se trouve en immersion périscopique lorsqu'elle reconnaît le sommet du Kiolva situé sur la côte Ouest de Med fjord. Le lendemain à 06h15, elle fait route vers l'entrée du fjord Med. À 13h00, le Commandant QUERVILLE positionne son bâtiment exactement à l'endroit du débarquement prévu. À 17h00, comme prévu le commando quitte le bord et le Lieutenant MUNTHE-KASS part tout seul pour une prise de contact avec la résistance norvégienne. Mais sans nouvelles le commando commence le débarquement du matériel. Le Lieutenant MUNTHE-KASS revient seul à bord trois heures après. Il informe QUERVILLE qu'il a vu un chalutier à 11h30 qui amenait 10 soldats allemands au village, qu'un membre de son commando est tombé à la mer et qu'il n'a pu le repêcher et que s'il a fallu beaucoup de temps pour faire l'aller-retour c'est que le point de contact n'est pas sur plage mais dans une maison à l'intérieur des terres. QUERVILLE pour accélèrer le débarquement du matériel met le Q.M. Canonnier SARRA et le Matelot timonier GUILLOT à la disposition du commando. MUNTHE-KASS reste à bord.
À 22h00 personne n'est revenu, le Commandant QUERVILLE fait informer GUILLOT qu'il reviendra les chercher le lendemain au large d'une plage au Sud du village. Dès qu'il reçoit l'accusé de réception la Junon appareille pour croiser au large. Le lendemain, personne n'est au rendez-vous. QUERVILLE inquiet fait demander par son attaché naval présent à bord des instructions à l'Amirauté anglaise qui contacte la résistance norvégienne. La réponse met plusieurs jours à arriver.
24/11/1942 : enfin l'ordre de débarquer le Lieutenant MUNTHE-KASS et le matériel restant à bord arrive. Il faut attendre maintenant la confirmation.
26 et 27/11/1942 : aucun message, enfin le 28 l'ordre est donné d'entreprendre la dernière phase de l'Opération « Upsilonn 3 ». La Junon entre à 11h00 dans le fjord pour observation er fait surface à 17h00.
- 17h10 : Trois hommes du commando et un homme d'équipage quittent le bord pour aller déposer du matériel à terre.
- 17h50 : Le premier canot accoste sur la plage.
- 18h05 : Le deuxième canot quitte le bord.
- 18h50 : Le premier canot revient à bord.
- 19h06 : Le deuxième canot revient à bord, mais sans les deux hommes d'équipage qui avaient quitté le bord il y a dix jours et dont personne depuis n'a entendu parler. La Junon retourne vers l'Angleterre.
03/12/1942 : Elle arrive à Lerwick. Un message attend le Commandant QUERVILLE.
  • Le Commandant QUERVILLE en voyant débarquer ses hommes a cette phrase superbe « ça ce sont des marins ». La Junon entre alors en réparations.

22/01/1943 : elle part pour sa 8ème patrouille avec pour but de « surveiller la côte norvégienne où des bâtiments de surface allemands devraient appareiller ».

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27/01/1943 : la Junon arrive au Nord de Stadlandet. Elle croise une flottille de bateaux de pêche. Pendant dix jours elle patrouille au large sans rencontrer un navire allemand, seules des flottilles norvégiennes de pêche. Aucune trace du Tirpitz.
11/02/1943 : arrivée à Lerwick.
(Voir extrait du J.O. du 24/02/1943).

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07/03/1943 : la Junon appareille à 10h30 de Dundee pour l'Opération « Upsilonn 4 ». Sept jours plus tard, elle se trouve au large du phare de Teineset et à 03h30 met le cap sur l'entrée du fjord et y entre. À 19h00, la Junon fait surface à une centaine de mètres du lieu du rendez-vous. Le norvégien embarqué à bord quitte la Junon avec pour objectif de ramener les quatre hommes laissés à terre dont les deux membres de l'équipage lors de « Upsilonn 3 ». Après deux allers-retours tout le monde se retrouve à bord. À 21h50, la Junon met le cap sur l'Angleterre où elle arrive le 19 à Lerwick et le 22 à Dundee.
25/03/1943 : le Commandant QUERVILLE laisse le commandement à son second le Lieutenant de vaisseau SCHLUMBERGER.
17/05/1943 à février 1944 : la Junon entre en grand carénage. Ses premiers essais se déroulent au mois de Décembre de la même année.
20/12/1943 : essais moteurs en sortie de carénage.
12 au 30/05/1944 : la Junon appareille pour la Méditerranée.
30/05/1944 : le sous-marin rallie Alger. Victime d'ennuis matériels et de ses missions sur les côtes norvégiennes, elle ne peut reprendre ses activités.

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25/07/1944 : elle appareille pour Maddalena (Sardaigne) dans le but d'effecteur une ou deux patrouilles, mais le lendemain un diesel tombe en panne et elle doit rentrer à six nœuds...
11/08/1944 à août 1945 : en réserve à Oran. (Son équipage est débarqué et repart pour l'Angleterre pour réarmer le Vortex qui devient Morse sous le pavillon de croix de Lorraine).
15/08/1945 : est réarmée à Oran pour rentrer à Brest en grand carénage où elle recevra les moteurs de l’Émeraude II détruite sur cale à Toulon.
14/10/1945 : elle perd un de ses hommes d'équipage. Q-M François LE BRIGANT, mort accidentellement en service.
19/10/1945 à novembre 1946 : rallie Brest pour un nouveau carénage. La Junon effectue ses premiers essais après carénage. Elle est victime de nombreux incidents mécaniques.

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24/01/1948 : la Junon appareille pour Casablanca.
06/02/1948 : arrivée à Casablanca elle est affectée à l'école d'écoute pour le GASM (Groupe d’Action Sous-Marine).
19/03/1948 au 18/04/1948 : elle effectue une croisière d'endurance qui l'amène en Corse et en Afrique du Nord. Ensuite elle est affectée à la 1ère escadrille de sous-marins (ESM) à Toulon.

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Avril 1951 : elle entre de nouveau en carénage à Lorient.
31/12/1953 : mise en réserve.
06/12/1954 : condamné, le sous-marin est mis à la disposition de l’ENSM (Ecole de Navigation Sous-Marine) pour l’instruction.
1960 : le sous-marin est démoli à Gênes (Italie).

  • La Junon est titulaire de deux citations à l'ordre de l'Armée et d'une citation à l'ordre du corps d'Armée ainsi que de la fourragère aux couleurs de la croix de Guerre 1939-1945.


Les commandants :
Lieutenant de vaisseau Jean GARNUCHOT (1939-1940).
Lieutenant de vaisseau Léon JAUME (Juin 1940) (1).
Lieutenant de vaisseau Pierre SONNEVILLE (Juillet 1940).
Capitaine de corvette Jean-Marie QUERVILLE (1941-1943).
Lieutenant de vaisseau Étienne SCHLUMBERGER (1943-1944).
Lieutenant de vaisseau Jean DISCHAMPS (1944-1947).
Lieutenant de vaisseau Aimé LAURENT.
Lieutenant de vaisseau André TRAONMILIN.
Lieutenant de vaisseau TAVERNIER

  • (1) Le L.V. JAUME remplace le commandant GARNUCHOT, tué le 04 Juin à bord du dragueur de mines Émile Deschamps, comme chef de l'équipe de démolition envoyé à Dunkerque.


Sources :
« Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, Tome II », 1870-2006, CF Jean-Michel Roche
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