MINERVE - S647 (1964-1968)
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Re: MINERVE - S647 (1964-1968)
Dommage que l'on ne sache qui a signé cet hommage...
Orange 2019
retour
Minerve
Un bel hommage épistolaire
La Minerve
> On a retrouvé la Minerve ; engloutie dans les abysses, il n’a pas fallu plus
> de quelques jours pour qu’on la repère et qu’on la photographie de si près ;
> à croire qu’on savait depuis longtemps où elle reposait. Aussi, comme un
> scoop, le fait divers du moment, je ne vais pas relater, ici, les derniers
> événements dont tout le monde fait l’écho ; ma participation à la mémoire
> sera plus intérieure, plus intimiste…
> Chaque fois que je prononce ou que je lis ce mot, je ne puis m’empêcher de
> faire le rapprochement avec ce fier vaisseau. D’ailleurs, j’ai toujours cru
> que c’était le nom de baptême du sous-marin avant d’être celui d’une déesse
> de la mythologie romaine.
> Flashée, sortie du néant, quand j’ai vu les lettres de son nom marquées sur
> le kiosque défoncé, cela m’a fait une impression de retour en arrière, au
> pénible goût d’amertume ; comme des taches de jeunesse tenace, plein de
> souvenirs sont remontés à la surface…
> Au tout début des années soixante-dix, dans la basse ville de Toulon, je me
> souviens du Sous-marin Bar. Contre un mur de l’estaminet était placardée la
> photo de la première page du Var Matin, avec les visages de tous les gars
> disparus dans la tragédie.
> Pour tous rentrer dans le cliché, serrés les uns contre les autres, tout
> sourires dehors, ils avaient l’air heureux ; leur jovialité semblait
> contagieuse et rien n’aurait pu les dissuader de faire partie du fier
> équipage de la Minerve.
> Dans la pénombre de la gargote, au jeu des ombres et des lumières, tous ces
> pauvres gars figés dans l’éternité, on aurait pu croire qu’ils s’amusaient
> encore. Au pesant silence du recueillement général, on pouvait entendre
> leurs rires, leurs exclamations et leurs accents de pays. Un ruban noir
> servait de cadre à ce triste poster d’outre-tombe et la légende de « La
> Minerve » posé dessus servait d’inscription. Curieux, devant la photo, on
> examinait les visages ; sur la liste, on lisait les patronymes à voix basse,
> certains d’y retrouver un nom connu croisé, ici ou là, dans l’arsenal, en
> ville, dans le train ou ailleurs…
> Par contre, ceux qui buvaient sous la photo étaient nettement moins enjoués
> ; l’alcool aidant, les coudes serrés, ils étaient comme des chiens de garde
> rancuniers surveillant leur mausolée. Leurs mots étaient des murmures, leurs
> regards brillants étaient des défis permanents, leur prostration était
> contagieuse. Pourtant, pour l’un qui manquait de respect à leur sépulture
> improvisée, c’était aussitôt la bagarre ; pour l’autre qui ignorait tout du
> drame ou qui la jouait « Ben, c’est du passé », c’était le même tarif.
> Selon leur rigoureux protocole en vigueur, il fallait cérémonieusement
> quitter sa bâche, boire sa bière en regardant le poster dans les yeux, puis
> rester tête basse, comme si l’on avait perdu quelqu’un de sa famille ; parce
> que la famille, chez les sous-mariniers, ce n’est pas un vain mot.
> Dans ce jeune équipage, définitivement dans l’autre monde, pour l’un et pour
> l’autre de ces sous-mariniers attablés, il y avait naturellement un collègue
> de promotion, un bled, un bon copain, un avec qui on avait fait des
> patrouilles, avec qui on avait partagé un repas, une sortie, une bannette
> chaude, un café, un bout de pain. Les sous-mariniers ont des silences qui
> mesurent la profondeur de la mer et des secrets qu’ils ne partagent qu’entre
> eux…
> Aussi, à cause de l’animosité flagrante, et pas vraiment à notre place
> devant cet autel des Disparus, nous n’étions pas restés longtemps ; je me
> souviens qu’après avoir poussé le rideau à rubans multicolores fanés de la
> porte de sortie, j’avais respiré un grand coup comme si j’avais quitté une
> apnée trop longue, laissé derrière moi un air irrespirable…
> Nous, les « surfaciers », on ne peut pas comprendre ; malgré notre empathie,
> notre uniforme, nos spé. cousues sur le bras, on ne sait rien des
> contraintes abyssales, des problèmes de ballasts, de purges, de barres et de
> torpilles, des gorges sèches et des ventres noués. Chez eux, la pression est
> en dedans comme elle est sur chaque centimètre carré de la coque. Les
> bateaux noirs ont des évidences insondables qui échappent à notre
> entendement si flottant…
> Cinquante ans, c’est un sacré bail pour tous mais dans le cœur des
> sous-mariniers, c’était hier, c’était tout à l’heure. Pour eux, ce fleuron
> de la mer et son équipage englouti, c’est comme une blessure profonde qui ne
> guérit pas ; il y a de l’amertume, de l’impuissance, du flou dans leurs yeux
> ; ils gardent et ils garderont toujours un contentieux avec le destin qui
> leur a volé des alter ego…
> Aujourd’hui, nous avons vieilli, nous avons des cheveux blancs, nous avons
> acquis les rides de l’âge et un peu de la sagesse du temps ; eux,
> perpétuels, inconscients et beaux, ils resteront jeunes à jamais. La
> tragédie de la Minerve a immortalisé son équipage. Pères, oncles, fils,
> cousins, neveux, frères, éphémères jeunes fruits, ils sont figés sur leur
> arbre généalogique et leur branche est malheureusement si peu fleurie.
> Faut-il remonter les dépouilles ou les laisser dans la pudeur silencieuse de
> leur sépulture de mer glacée et d’acier rouillé ?... Séparés, pourraient-ils
> seulement s’arranger d’une dalle de granit, de quelques fleurs séchées et de
> l’imparable oubli de leurs proches ?...
> Détour indispensable, parce que l’âme des sous-mariniers ne meurt jamais,
> dans l’intimité des profondeurs, je sais les submersibles modernes qui
> passeront à l’aplomb de l’épave et qui salueront longuement leurs aînés
> comme seule la grande famille des frères d’armes sait le faire : avec pudeur
> et fraternité.
> Tout au fond des océans, le cimetière de ces marins d’exception est si vaste
> ; bercés par les algues, visités par les poissons, fréquentés par quelques
> sirènes, Minerve elle-même, déesse de la sagesse, doit fréquenter les lieux
> de son naufrage. Entre nous, pendant l’éternité, le paradis de la mer vaut
> bien celui du ciel…
Orange 2019
retour
Minerve
Un bel hommage épistolaire
La Minerve
> On a retrouvé la Minerve ; engloutie dans les abysses, il n’a pas fallu plus
> de quelques jours pour qu’on la repère et qu’on la photographie de si près ;
> à croire qu’on savait depuis longtemps où elle reposait. Aussi, comme un
> scoop, le fait divers du moment, je ne vais pas relater, ici, les derniers
> événements dont tout le monde fait l’écho ; ma participation à la mémoire
> sera plus intérieure, plus intimiste…
> Chaque fois que je prononce ou que je lis ce mot, je ne puis m’empêcher de
> faire le rapprochement avec ce fier vaisseau. D’ailleurs, j’ai toujours cru
> que c’était le nom de baptême du sous-marin avant d’être celui d’une déesse
> de la mythologie romaine.
> Flashée, sortie du néant, quand j’ai vu les lettres de son nom marquées sur
> le kiosque défoncé, cela m’a fait une impression de retour en arrière, au
> pénible goût d’amertume ; comme des taches de jeunesse tenace, plein de
> souvenirs sont remontés à la surface…
> Au tout début des années soixante-dix, dans la basse ville de Toulon, je me
> souviens du Sous-marin Bar. Contre un mur de l’estaminet était placardée la
> photo de la première page du Var Matin, avec les visages de tous les gars
> disparus dans la tragédie.
> Pour tous rentrer dans le cliché, serrés les uns contre les autres, tout
> sourires dehors, ils avaient l’air heureux ; leur jovialité semblait
> contagieuse et rien n’aurait pu les dissuader de faire partie du fier
> équipage de la Minerve.
> Dans la pénombre de la gargote, au jeu des ombres et des lumières, tous ces
> pauvres gars figés dans l’éternité, on aurait pu croire qu’ils s’amusaient
> encore. Au pesant silence du recueillement général, on pouvait entendre
> leurs rires, leurs exclamations et leurs accents de pays. Un ruban noir
> servait de cadre à ce triste poster d’outre-tombe et la légende de « La
> Minerve » posé dessus servait d’inscription. Curieux, devant la photo, on
> examinait les visages ; sur la liste, on lisait les patronymes à voix basse,
> certains d’y retrouver un nom connu croisé, ici ou là, dans l’arsenal, en
> ville, dans le train ou ailleurs…
> Par contre, ceux qui buvaient sous la photo étaient nettement moins enjoués
> ; l’alcool aidant, les coudes serrés, ils étaient comme des chiens de garde
> rancuniers surveillant leur mausolée. Leurs mots étaient des murmures, leurs
> regards brillants étaient des défis permanents, leur prostration était
> contagieuse. Pourtant, pour l’un qui manquait de respect à leur sépulture
> improvisée, c’était aussitôt la bagarre ; pour l’autre qui ignorait tout du
> drame ou qui la jouait « Ben, c’est du passé », c’était le même tarif.
> Selon leur rigoureux protocole en vigueur, il fallait cérémonieusement
> quitter sa bâche, boire sa bière en regardant le poster dans les yeux, puis
> rester tête basse, comme si l’on avait perdu quelqu’un de sa famille ; parce
> que la famille, chez les sous-mariniers, ce n’est pas un vain mot.
> Dans ce jeune équipage, définitivement dans l’autre monde, pour l’un et pour
> l’autre de ces sous-mariniers attablés, il y avait naturellement un collègue
> de promotion, un bled, un bon copain, un avec qui on avait fait des
> patrouilles, avec qui on avait partagé un repas, une sortie, une bannette
> chaude, un café, un bout de pain. Les sous-mariniers ont des silences qui
> mesurent la profondeur de la mer et des secrets qu’ils ne partagent qu’entre
> eux…
> Aussi, à cause de l’animosité flagrante, et pas vraiment à notre place
> devant cet autel des Disparus, nous n’étions pas restés longtemps ; je me
> souviens qu’après avoir poussé le rideau à rubans multicolores fanés de la
> porte de sortie, j’avais respiré un grand coup comme si j’avais quitté une
> apnée trop longue, laissé derrière moi un air irrespirable…
> Nous, les « surfaciers », on ne peut pas comprendre ; malgré notre empathie,
> notre uniforme, nos spé. cousues sur le bras, on ne sait rien des
> contraintes abyssales, des problèmes de ballasts, de purges, de barres et de
> torpilles, des gorges sèches et des ventres noués. Chez eux, la pression est
> en dedans comme elle est sur chaque centimètre carré de la coque. Les
> bateaux noirs ont des évidences insondables qui échappent à notre
> entendement si flottant…
> Cinquante ans, c’est un sacré bail pour tous mais dans le cœur des
> sous-mariniers, c’était hier, c’était tout à l’heure. Pour eux, ce fleuron
> de la mer et son équipage englouti, c’est comme une blessure profonde qui ne
> guérit pas ; il y a de l’amertume, de l’impuissance, du flou dans leurs yeux
> ; ils gardent et ils garderont toujours un contentieux avec le destin qui
> leur a volé des alter ego…
> Aujourd’hui, nous avons vieilli, nous avons des cheveux blancs, nous avons
> acquis les rides de l’âge et un peu de la sagesse du temps ; eux,
> perpétuels, inconscients et beaux, ils resteront jeunes à jamais. La
> tragédie de la Minerve a immortalisé son équipage. Pères, oncles, fils,
> cousins, neveux, frères, éphémères jeunes fruits, ils sont figés sur leur
> arbre généalogique et leur branche est malheureusement si peu fleurie.
> Faut-il remonter les dépouilles ou les laisser dans la pudeur silencieuse de
> leur sépulture de mer glacée et d’acier rouillé ?... Séparés, pourraient-ils
> seulement s’arranger d’une dalle de granit, de quelques fleurs séchées et de
> l’imparable oubli de leurs proches ?...
> Détour indispensable, parce que l’âme des sous-mariniers ne meurt jamais,
> dans l’intimité des profondeurs, je sais les submersibles modernes qui
> passeront à l’aplomb de l’épave et qui salueront longuement leurs aînés
> comme seule la grande famille des frères d’armes sait le faire : avec pudeur
> et fraternité.
> Tout au fond des océans, le cimetière de ces marins d’exception est si vaste
> ; bercés par les algues, visités par les poissons, fréquentés par quelques
> sirènes, Minerve elle-même, déesse de la sagesse, doit fréquenter les lieux
> de son naufrage. Entre nous, pendant l’éternité, le paradis de la mer vaut
> bien celui du ciel…
jean-paul- Fondateur et Administrateur
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jean-paul- Fondateur et Administrateur
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Re: MINERVE - S647 (1964-1968)
JP, l'auteur se nomme Pascal DUPONT, ancien mécanicien de 1971 à 1975, sur les unités de surface ...
Un très beau texte en tout cas !
Un très beau texte en tout cas !
JJMM- Permanent
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Re: MINERVE - S647 (1964-1968)
oui, je l'ai lu dans Facebook il y a qqes jours
marienneau jean-michel- Sur le bord
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Patrick le SCOUARNEC- Administrateur - Responsable du foyer
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Re: MINERVE - S647 (1964-1968)
Forcément émouvant et dramatique à la fois...
Respect
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JJMM- Permanent
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jean-paul- Fondateur et Administrateur
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Patrick le SCOUARNEC- Administrateur - Responsable du foyer
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Re: MINERVE - S647 (1964-1968)
Date : 15/01/2020 07:49:35
Sujet : tr: Fw: TR: Documentaire du 21 janvier 2020 "sous-marin Minerve, 50 ans de mystère".
> M
> Objet : Fw: TR: Documentaire du 21 janvier 2020 "sous-marin Minerve, 50 ans de mystère".
>
> > Objet : TR: Documentaire du 21 janvier 2020 "sous-marin Minerve, 50 ans de
> > mystère".
>
>
> Bonjour les amis,
>
> Je vous informe que notre documentaire "Sous-marin Minerve, 50 ans de
> mystère" produit par "3e œil" coréalisé avec Nadège Hubert sera diffusé le
> mardi 21 janvier prochain à 21h sur RMC Story, puis sur France 3 dans un
> second temps.
>
> Parlez-en autour de vous. C'est un beau doc. Émouvant. Il retrace la longue
> quête des familles pour la vérité sur le naufrage de la Minerve.
>
> Mais c'est aussi un documentaire d'investigation. Merci pour votre
>
> confiance.
>
>
> [cid:image001.jpg@01D5CAF9.2757F180]
Sujet : tr: Fw: TR: Documentaire du 21 janvier 2020 "sous-marin Minerve, 50 ans de mystère".
> M
> Objet : Fw: TR: Documentaire du 21 janvier 2020 "sous-marin Minerve, 50 ans de mystère".
>
> > Objet : TR: Documentaire du 21 janvier 2020 "sous-marin Minerve, 50 ans de
> > mystère".
>
>
> Bonjour les amis,
>
> Je vous informe que notre documentaire "Sous-marin Minerve, 50 ans de
> mystère" produit par "3e œil" coréalisé avec Nadège Hubert sera diffusé le
> mardi 21 janvier prochain à 21h sur RMC Story, puis sur France 3 dans un
> second temps.
>
> Parlez-en autour de vous. C'est un beau doc. Émouvant. Il retrace la longue
> quête des familles pour la vérité sur le naufrage de la Minerve.
>
> Mais c'est aussi un documentaire d'investigation. Merci pour votre
>
> confiance.
>
>
> [cid:image001.jpg@01D5CAF9.2757F180]
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Re: MINERVE - S647 (1964-1968)
bonsoir à tous, sûr que je regarderai, merci de l'info
marienneau jean-michel- Sur le bord
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Patrick le SCOUARNEC- Administrateur - Responsable du foyer
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Re: MINERVE - S647 (1964-1968)
Je mets à suivre des photos commentées par notre spécialiste Pampi,qui a fait des captures d'écran du film.
J'ai ce film en ma possession, mais il faut que je trouve le moyen de le mettre en ligne sans être obligé de passer par "youtube", n'ayant pas l'autorisation du Ministère des Armées..
Merci Pampi pour ce superbe travail.
J'ai ce film en ma possession, mais il faut que je trouve le moyen de le mettre en ligne sans être obligé de passer par "youtube", n'ayant pas l'autorisation du Ministère des Armées..
- Spoiler:
Merci Pampi pour ce superbe travail.
Dernière édition par Jean-Paul le Sam 8 Fév 2020 - 17:12, édité 1 fois
jean-paul- Fondateur et Administrateur
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Re: MINERVE - S647 (1964-1968)
Travail d'équipe magnifique !
Patrick le SCOUARNEC- Administrateur - Responsable du foyer
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Re: MINERVE - S647 (1964-1968)
Chapeau pour les photos et la continuité que veut lui donner JP ....
cmale- Permanent
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Re: MINERVE - S647 (1964-1968)
Beau travail, merci à vous !
JJMM- Permanent
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jean-paul- Fondateur et Administrateur
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Re: MINERVE - S647 (1964-1968)
merci Jean-Paul et Pampi travail despécialiste, et restent des questions !
marienneau jean-michel- Sur le bord
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Re: MINERVE - S647 (1964-1968)
Juste que ce n'est pas un roman ! Une gaffe involontaire de l'AGASM ...
JJMM- Permanent
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Re: MINERVE - S647 (1964-1968)
J'ai envoyé le lien à notre bon Pampi.
jean-paul- Fondateur et Administrateur
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Re: MINERVE - S647 (1964-1968)
J'ai reçu le livre d'Hervé Fauve et je l'ai dévoré de suite, c'est bouleversant et très bien écrit, en tout cas un bel hommage aux disparus, mais aussi aux familles qui ont été un peu délaissées...
J'avais aidé Hervé en son temps pour illustrer les hypothèses de la catastrophe à la suite de la commission d'enquête, mais les plongées de juillet 2019, et février 2020 ont permis d'avoir une autre approche de ce naufrage.
A lire donc...
J'avais aidé Hervé en son temps pour illustrer les hypothèses de la catastrophe à la suite de la commission d'enquête, mais les plongées de juillet 2019, et février 2020 ont permis d'avoir une autre approche de ce naufrage.
A lire donc...
JJMM- Permanent
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Patrick le SCOUARNEC- Administrateur - Responsable du foyer
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Minerve, Sous-marin à hautes performances du type Daphné (1964-1968)
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Minerve, Sous-marin à hautes performances du type Daphné (1964-1968)
Construit par les Chantiers Dubigeon à Nantes. Commencé en 1958.
Mis à flot le 31/05/1961. Mis en service en juin 1964.
Caractéristiques : 860t. 1360cv. 57,75m x 6,74m x 5,25m. 2 moteurs électriques de 1600cv. 2 moteurs diesel de 680cv.
Armement : 12 tubes LT de 550mm.
Symbole de coque : S647
19/09/1960 : sur cale, reçoit le nom de Minerve.
10/06/1964 : la Minerve est affectée à la 1ère escadrille de sous-marins (ESM) de Toulon.
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7/01/1968 : le sous-marins la Minerve est perdu corps de biens suite à un accident au sud-est du Cap Sicié par 1000 mètres de fond, au cours d’un exercice de détection magnétique avec un Breguet Atlantique de Nîmes-Garon. Il y aura 52 victimes.
1968 : Suite à la disparition en mer du sous-marin La Minerve, le commandant Cousteau a effectué des recherches avec sa soucoupe plongeante SP-300 (voir lien INA.fr dans les sources).
22/07/2019 : Après cinquante et un ans de silence et de douleur pour les familles des marins disparus, la bonne nouvelle est enfin arrivée : Florence Parly, la Ministre des Armées, a annoncé que le sous-marin français la Minerve, disparu le 27 janvier 1968 au large de Toulon avec ses cinquante-deux membres d’équipage, avait été retrouvé (voir article du journal Le Monde - et lien Youtube BFM-TV - dans les sources).
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Sources :
« Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, Tome II », 1870-2006, CF Jean-Michel Roche
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] (Suite à la disparition en mer du sous-marin La Minerve, le commandant Cousteau a effectué des recherches avec sa soucoupe plongeante SP-300.)
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Minerve, Sous-marin à hautes performances du type Daphné (1964-1968)
Construit par les Chantiers Dubigeon à Nantes. Commencé en 1958.
Mis à flot le 31/05/1961. Mis en service en juin 1964.
Caractéristiques : 860t. 1360cv. 57,75m x 6,74m x 5,25m. 2 moteurs électriques de 1600cv. 2 moteurs diesel de 680cv.
Armement : 12 tubes LT de 550mm.
Symbole de coque : S647
19/09/1960 : sur cale, reçoit le nom de Minerve.
10/06/1964 : la Minerve est affectée à la 1ère escadrille de sous-marins (ESM) de Toulon.
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7/01/1968 : le sous-marins la Minerve est perdu corps de biens suite à un accident au sud-est du Cap Sicié par 1000 mètres de fond, au cours d’un exercice de détection magnétique avec un Breguet Atlantique de Nîmes-Garon. Il y aura 52 victimes.
1968 : Suite à la disparition en mer du sous-marin La Minerve, le commandant Cousteau a effectué des recherches avec sa soucoupe plongeante SP-300 (voir lien INA.fr dans les sources).
- Citation à l'Ordre des Armées :
« Le commandant, l'état-major et l'équipage du sous-marin Minerve, armant un sous-marin à hautes performances dans les conditions très exigeantes de la navigation sous-marine, ont toujours donné un haut exemple de la valeur professionnelle et de dévouement au bien du service. Disparus en service commandé avec leur bâtiment devant Toulon le 27 janvier 1968 ». Signé: Pierre MESSMER
22/07/2019 : Après cinquante et un ans de silence et de douleur pour les familles des marins disparus, la bonne nouvelle est enfin arrivée : Florence Parly, la Ministre des Armées, a annoncé que le sous-marin français la Minerve, disparu le 27 janvier 1968 au large de Toulon avec ses cinquante-deux membres d’équipage, avait été retrouvé (voir article du journal Le Monde - et lien Youtube BFM-TV - dans les sources).
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Sources :
« Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, Tome II », 1870-2006, CF Jean-Michel Roche
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