Nos soldats (fusiliers-marins) à l'embouchure de l'Yser près de Dixmude.

ACOMAR Rhône-Alpes nord
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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]'Histoire par Sébastien : La Brigade des fusiliers Marins
Nous les connaissons tous, certains en ont fait ou en font partie. Les « plantes vertes », le « bidel » sont des surnoms que nous avons tous entendus. Voici une partie de l’histoire des fusiliers Marins.
Issus des compagnies franches de la Marine crées en 1627 par Richelieu puis spécialisées par décret impérial en 1856, les Fusiliers Marins se sont illustrés sur bien des théâtres d’opérations. La publication d’aujourd’hui parlera de l’une de ces unités : LA BRIGADE DES FUSILIERS MARINS
En Aout 1914 éclate la première guerre mondiale. Le 7 Aout, La Marine crée la Brigade des fusiliers Marins Sous les ordres du Contre-Amiral Pierre Alexis Ronarc’h. La brigade est composée de 6000 hommes de toutes spécialités et est organisée en 2 régiments comprenant chacun un état-major et 3 bataillons.
Considérée comme une troupe de second ordre, la brigade est tout d’abord affectée à la défense de Paris. C’est à cette période qu’ils gagneront le surnom de « demoiselles de la Marine » ou « Demoiselles au pompon rouge ».
En Octobre 1914, La situation sur le front évolue. Les allemands menacent de surpasser l’armée Belge, ce qui présente un risque majeur pour le port stratégique de Dunkerque. Pour aider au repli, la brigade fait mouvement vers le front et plus précisément le secteur de l’Yser. C’est à Dixmude que la brigade écrira son plus beau fait d’armes en résistant héroïquement face à 50000 Allemands.
Mais ceci est une autre histoire qui vous sera contée en son temps. À la suite de son comportement au combat, la brigade se voit remettre un drapeau par le président Raymond Poincaré le 11 Janvier 1915. Sa garde est confiée au 2ème régiment.
En Novembre 1915, la Brigade est dissoute affin de répondre aux besoins en personnel de la Marine. Un bataillon de fusiliers est créé à sa place et se distinguera encore au cours de la guerre. En 16 mois de combat, les pertes auront été lourdes car 172 officiers, 346 officiers Mariniers et environ 6000 quartiers maîtres et matelots ont été mis hors de combat.
En bonne unité de notre Royale, la Brigade avait sa mascotte, un baudet baptisé « DIXMUDE » qui survécut à la guerre et fut décoré de la légion d’honneur et de la croix de guerre. Il défila avec son unité lors du retour à Lorient.
Ces fusiliers, par leur bravoure au combat ont prouvé, s’il était nécessaire de la faire, la valeurs de nos marins qui ont le sens de l’honneur chevillé au corps et ont pu , par leur discipline, préserver la Patrie.
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Génial !
Je connaissais la bataille de Dixmude car mon grand-père maternel (jeune LV) y avait été blessé deux fois.
A Dixmude le 14 octobre 1914, il est Capitaine de la 2ème compagnie du 1er Bataillon du 2ème Régiment de Fusiliers Marins. Cité à l'ordre de l'Armée Navale : « Dévoué et énergique ; malgré une santé précaire, brave toutes les fatigues et conduit admirablement sa compagnie. Blessé le 3 novembre ». Blessé au combat le 02 novembre 1914, nommé Chevalier de la Légion d’Honneur, par le Général J. Joffre le 12 novembre 1914 par l’ordre n°594 D du GQG des Armées de l'Est.
Le 12 novembre 1914, reçoit des mains de l’Amiral Ronarc’h, au port de Brest, la Croix de Guerre, et la Fourragère (en même temps que la Brigade des Fusiliers Marins), aux couleurs du ruban de la Légion d’Honneur et du ruban de la Croix de Guerre 1914-1918.
Aide de Camp Du 11 janvier 1915 au 10 décembre 1916 sur le Croiseur Cuirassé « Gloire », participe au Blocus de la Manche.
10/12/1916 ; Le « Gloire » est envoyé à la recherche d’un corsaire Allemand vers Terre-Neuve.
Commandant le torpilleur 369.
Du 10 décembre 1916 au 27 décembre 1918 –
École de Torpillage Toulon. 1916-1917, le Torpilleur 369 est affecté à Corfou pour des escortes et le dragage de mines.

Dans ses lettres à sa famille, je n'ai pas trouvé la mention de l'âne c'est pourquoi je trouve génial cette publication !

Précisions concernant l'âne Dixmude :
Je ne pense pas qui eût été décoré de la LH er de la Croix de Guerre, mais par contre il a du recevoir la Fourragère de la Brigade.