AVERNE (1894-1919).

Averne, Torpilleur de haute mer (1894-1919).

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1er de la série qui suivra sous le type Averne.
Construit aux chantiers « Forges et Chantier de la Méditerranée »(1), Graville, Le Havre. Mis à flot le 23/12/1893 et mis en service actif le 06/06/1894.

1er armement sous le commandement du LV Freycinet.
En Juillet 1896 il rejoint la défense mobile de Brest.
En juin 1900 on le retrouve à la Division navale de Tunisie.
En août 1904 il sert d’école des patrons pilotes de Provence et de Corse et fait partie de la 2ème flottille des torpilleurs de la Méditerranée à Toulon.
Rayé du service actif en octobre 1919.
Le 02/03/1920 la coque est vendue pour démolition à Toulon.


(1) Les Forges et chantiers de la Méditerranée ou Société nouvelle des forges et chantiers de la Méditerranée (FCM) furent une entreprise de construction navale française de La Seyne-sur-Mer. La société des Forges et Chantiers de la Méditerranée a été fondée en 1853 par Armand Béhic (1809-1891) soutenu par Napoléon III. À l'origine, elle se composait d'un chantier de construction naval à La Seyne et d'un atelier de mécanique de forge à Marseille, sous la direction technique de François Bourdon. En 1856, elle prit le nom de Société Nouvelle des Forges et Chantiers de la Méditerranée. En quelques années, après installation de divers ateliers de blindage, tôlerie et chaudronnerie, elle honore des commandes de navires de guerre à l'exportation (Russie, Italie, Brésil,...).
En 1872, elle acquiert des établissements au Havre comprenant le chantier de construction navale à Graville-Sainte-Honorine et l'usine Mazeline de moteurs et hélices. L'ensemble du groupe participe activement au programme de réarmement de l'artillerie de l'armée française.
Au début du xxe siècle, la fabrication en matériel d'artillerie prend de l'essor et la société construira même des chars d'assaut pendant la Première Guerre mondiale. Les bombardements de ses sites de production durant la Seconde Guerre mondiale interrompirent ses productions.
Après-guerre, un effort de modernisation des sites est entrepris. La crise de la construction navale en France, à partir de 1959, met le secteur en déclin. Des grands chantiers sont fermés. Les Forges et Chantiers de la Méditerranée sont mises en cessation d'activité à partir du 1er juillet 1966. La reprise de la société fut effectuée par les CNIM (Constructions navales et industrielles de la Méditerranée).


Sources :
« Dictionnaire des bâtiments de guerre… Tome II », du CF J-M. Roche
« La construction navale au Havre de 1830 à nos jours », Études Normandes, par Jean-Louis Maillard, 29e année, n°3,‎ 1980

Je trouve qu'il était moderne pour l'époque. Belle ligne.