vieux Brest

mais bon 38 ans quand même pour le Lavallée.

Vue aérienne de Brest à l'automne 1944. La caserne Fautras, le jardin de l'hôpital maritime et le bagne au premier plan.
Photographie Signal Corps.

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Archives de Brest

Il n'y a pas grand monde au quai des flottilles.....

Le jeune Charles de Linois s'engage à 15 ans. Il embarque et navigue au cabotage dans le golfe de Gascogne. Lieutenant de l'armée navale, il sert sous les ordres du Comte d'Orvilliers dans les années 1780. Alors qu'il se trouve sur L'Atalante pour surveiller un convoi en provenance des États-Unis, il est attaqué par les Anglais et fait prisonnier. Lorsqu'il rentre en France après 11 mois de captivité, il est nommé Capitaine de Vaisseau et prend le commandement du Formidable. Sur ce bâtiment, il combat en héros la flotte anglaise au large de l'île de Groix en 1795. Il participe à la guerre d'indépendance américaine sous les ordres de Villaret Joyeuse. Il se couvre de gloire ensuite au combat d'Algésiras où, le 17 messidor an IX (6 juillet 1801), au mouillage, à la tête d'une division de 3 vaisseaux, il soutient victorieusement une attaque menée par le Contre-Amiral Saumarez qui en commande 2 de plus. Cette bataille navale sera très violente, et restera dans les annales maritimes. Plus tard, il fera perdre aux Anglais 23 bâtiments dans l'Océan Indien entre 1803 et 1806. Il est gouverneur de la Guadeloupe sous la première Restauration.
C’est le 26 mars 1888, que l'administration municipale sur demande de Monsieur Omnès, propose de donner le nom de Linois à la nouvelle rue qui fait suite à la rue Haute des Sept Saints pour aboutir au Boulevard Thiers. Elle suit approximativement le tracé de ce qui fut autrefois, dans le quartier des Sept Saints, la place des Sept Saints, où vécurent la belle Louise de Kéroual ainsi que le Maréchal de Tourville. Ce secteur de Brest avait été d'abord le lieu d'élection de l'aristocratie jusqu'à la fin du 18ème siècle, au moment de la guerre d'Amérique, où il devient le quartier réservé. Ce noyau autour duquel Brest devait grandir au cours de son histoire, disparut totalement de 1866 à 1881 après son comblement pour la construction du pont tournant.

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Archives de Brest - GERARD CISSE

Merci Patou pour cette page d'histoire.
Il est étonnant qu'à ma connaissance aucun bâtiment de la marine ai porté son nom.... o

Maquette du port de Brest faite en 1784 par une religieuse du couvent des filles de Notre-Dame de Richelieu et offerte à Nicolas Dainé (1730-1804), intendant de Tours

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Archives de Brest

Pièce unique donc collector...

Et oui. Le resto du marché...... Très bon! Nostalgie....

une dame d’exception, la Comtesse de Carbonnières (2 mars 1885 – 31 août 1951)
Marie Etiennette Alix Marquier de Villemagne est née à Brest le 2 mars 1885, place du Château.
Infirmière durant la Première Guerre Mondiale, Mademoiselle Alix Marquier de Villemagne épouse, le 6 janvier 1916, Pierre Christophe Guy de Saint-Brice, comte de Carbonnières, banquier et officier d’artillerie, qui décède « au champ d’honneur », à Salonique, en 1918, victime des gaz. A la suite de la disparition précoce de son époux, la comtesse de Carbonnières s’engage corps et âme au soulagement des misères et souffrances de ses contemporains. Son métier l’amène à assister le professeur Calmette et elle se fait la cheville ouvrière de la vaccination du BCG, de la lutte contre le fléau de la tuberculose . Un combat qu’elle mènera toute sa vie avec d’autres aux services des plus nécessiteux.
Durant la guerre 39-45, elle s’investit dans la Défense Passive comme chef d’un poste de secours. Son courage, sa témérité, son efficacité font l’admiration de tous. Après la catastrophe de l’abri Sadi Carnot, elle fait partie de l’équipe chargée de l’identification des corps.
Son engagement est salué le 11 novembre 1948, lorsqu’elle est décorée de la croix d’officier de la Légion d’honneur. Frappée par la maladie, la comtesse de Carbonnières poursuit ses engagements. En 1950, elle doit se résoudre à être hospitalisée… Un an plus tard, en août 1951, Alix Marquier de Villemagne, comtesse de Carbonnières est vaincue par la maladie. De nombreux Brestois.es se pressent aux obsèques de la comtesse. Nombre d’entre eux sans doute devaient se souvenir de celle qui, perchée sur un vieux vélo orné d’un vieux fer à cheval porte-bonheur, venait en aide aux plus démunis. La ville de Brest lui rend hommage en 1954 en attribuant son nom à une rue du centre-ville.

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Archives de Brest

Merci Patou pour cette page d'histoire Brestoise.

Il y a 110 ans, le 5 avril 1908, c'était l'annuelle cavalcade de bienfaisance à Brest. Tombée en désuétude après la Seconde Guerre Mondiale, elle prendra d'autres formes dans les années 1950 et 1960. Dans les années 1990 la fête des Yannicks, lancée par les Amis de Recouvrance prendra le relais (pour rappel un ouvrage sur cette fête vient de sortir, disponible au centre social de Kerangoff).

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Notre "machine à voyager dans le temps" s'arrête aujourd'hui il y a 50 ans, rue de Siam au printemps 1968, un peu avant les "événements".

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toujours très intéressant

Il y a 100 ans, pour la première fois après 57 ans de bons et loyaux services, le pont National n'a pas voulu fonctionner. Le 8 avril 1918, la fermeture de la travée côté Brest n'a pu se faire malgré les longs efforts des vétérans aux cabestans. De 14h à 19h15 le pont a été bloqué, le pont Gueydon surfréquenté obligeant la majorité à faire un détour par Penfeld.

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Place de la Liberté à l'automne 1944, à l'arrière-plan l'hôpital Morvan.

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Archives de Brest

Doléance(s) !

Voilà , je suis né à Kerlouan ,nord ouest de Brest , et par la suite j'ai habité Brest
car mon père travaillais au port de commerce. Nous habitions Kérangoff ,quartier populaire
sur les hauts de Brest, j'allais à l'école au collège de l'école St Sauveur à Recouvrance .
Puis après des études "brillantes" je suis rentré à l'EAMF de St Mandrier à Toulon.
Revenu à Brest  et connu celle qui allait m'épouser ,je suis resté à Brest longtemps.
Puis au gré de mes affectations , moulte déménagements ...
Donc je sollicite donc mes amis du quai pour avoir l'autorisation d'utiliser les documents
sur Brest mêm...afin de transmettre à mes petits enfants un témoignage de vie bres-
oise aux miens . Les documents sont complets et pertinents ,je remercies
d'avance Patrick et les autres du forum qui ont "alimentés" le sujet ...
Je ne reprendrais en aucun cas ni les textes ni les photos sans vôtre autorisation
à tous !
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Les "connaisseurs" reconnaîtrons en arrière plan le "plateau" de l'ex DCAN ,photo prise sur le pont de Recouvrance !