THIONVILLE (1921-1941)
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THIONVILLE (1921-1941)
- "Les croiseurs français en images" par Jean MOULIN
MARINES Editions - 2007
- "100 ans de croiseurs" par Luc FERON
MARINES Editions - Marines Magazine HS n° 2 de 09/2002 "100 ans de Marine Française - croiseurs, garde-côtes"
- "Les navires des vaincus" par Achille RASTELLI et Frédéric STAHL
LELA Presse - Navires & Histoire n° 3 de 06/2000
- "La renaissance de la Marine française 1922-1939 - 1ère partie 1920-1930" par Patrick HOUY-BEZAUX et Jacques DUCROS
LELA Presse - Navires et Histoire HS n° 12 de 12/2010
MARINES Editions - 2007
- "100 ans de croiseurs" par Luc FERON
MARINES Editions - Marines Magazine HS n° 2 de 09/2002 "100 ans de Marine Française - croiseurs, garde-côtes"
- "Les navires des vaincus" par Achille RASTELLI et Frédéric STAHL
LELA Presse - Navires & Histoire n° 3 de 06/2000
- "La renaissance de la Marine française 1922-1939 - 1ère partie 1920-1930" par Patrick HOUY-BEZAUX et Jacques DUCROS
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Dernière édition par Patrick le SCOUARNEC le Dim 17 Jan 2021 - 18:38, édité 1 fois
Patrick le SCOUARNEC- Administrateur - Responsable du foyer
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Thionville, Croiseur de 2ème classe (1920-1933)
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Thionville, Croiseur de 2ème classe (1920-1933)
Construit par le chantier Ganz & Co à Fiume en Croatie pour la marine Austro-Hongroise. Mis sur cale le 09/02/1912.
Mis à flot le 15/02/1913. Mis en service le 10/01/1915. Mis en service en France en 1920.
Caractéristiques : 3500t. 25 000cv. Afin d'obtenir une vitesse maximale de 27 nœuds, le blindage était léger et l'artillerie de petit calibre. 130,6m x 12,8m x 5,3m. 340 hommes.
Armement : 9 canons de 100mm + 1 canon de 70mm + 1 canon de 47mm + 7 tubes LT de 533mm.
A la fin de la première guerre mondiale, la Marine Française se trouvait affaiblie, après quatre année de combat, elle déplorait 11000 officiers et marins tués et disparus, et avait subi de graves pertes matérielles : 9 grands bâtiments et plus de 40 petits, avec une centaine de navires auxiliaires. Ces destructions étaient insuffisamment compensées par l'entrée de nouvelles unités. C'est pourquoi dès l'armistice, le gouvernement formula le souhait d'incorporer dans notre marine des navires provenant des flottes allemandes et austro-hongroises.
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Un accord interallié du 26 novembre 1919 attribua à la France, 5 croiseurs et 10 torpilleurs.
Le 13 septembre 1920, suite à une réunion entre le Vice-Amiral SAULAN pour la France et le Capitaine RUSPOLI pour l'Italie, il fut décidé que la marine française recevrait 4 croiseurs et 9 torpilleurs allemands, ainsi qu'un croiseur et un torpilleur autrichien.
En 1919, le croiseur autrichien Novara fut remorqué de Cattaro (Monténégro) à Bizerte (Tunisie) et en 1920 réparé dans le port tunisien.
Le 12 octobre 1921, toujours en remorque, il partit pour Toulon où il arriva le 17.
Là on acheva de le remettre en état, à la fin des travaux, la silhouette du navire était quelque peu modifiée quant à la mature et la passerelle.
L'artillerie comprenait 9 canons de 100 mm, modèle français 1917, 1 canon anti-aérien de 75 mm et 7 tubes lance torpilles, 2 doubles de chaque côté et 1 triple à l’arrière.
Entre temps le Novara était devenu le Thionville.
Dès le 19 octobre 1920, le ministre de la Marine avait informé le maire de Thionville du nouveau baptême du croiseur, en demandant pour la salle d'armes une reproduction d'armes de la ville. Le Maire monsieur MAUCLAIRE répondit sans tarder en exprimant la gratitude de la municipalité.
Le 6 mai 1922, une délégation de la ville de Thionville composé de messieurs MAUCLAIRE (Maire), De BERTHIER (Sénateur), MENE (Adjoint), THUILIER (Doyen du conseil municipal) et de madame De BERTHIER (Marraine du croiseur), et de mesdemoiselles MAUCLAIRE, WEISSE et STEINMETZ se rendirent à Toulon pour le baptême du croiseur.
Madame De BERTHIER entouré des 3 jeunes filles en costume lorrain offrit le pavillon.
La vie du Thionville fut des plus calmes.
C’était un bâtiment école : d'une part il avait en permanence une cinquantaine d'apprentis, futurs canonniers, gabiers et surtout chauffeurs.
D'autre part, il était école d'application de tir des torpilles, et à ce titre vit défiler des générations d'officiers.
Rattaché à la division des écoles de Toulon, il ne fit pas de long voyage, et se borna à de courts déplacements sur les Côtes de Provence et en Corse.
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Tant qu'il fut en activité, sa ville marraine offrit à l'équipage les repas des fêtes de Noël et de Nouvel An.
Désarmé en 1932, il devint caserne flottante.
Il fut vendu et démoli en 1941.
Quelques commandants du Thionville :
Capitaine de frégate LONG, 20 décembre 1920
Capitaine de frégate DEVIN, 16 octobre 1923
Capitaine de vaisseau LACOMBE, 16 octobre 1925
Capitaine de vaisseau VINSOT, 22 mars 1926
Capitaine de vaisseau De LIGNY, 24 avril 1928
Capitaine de vaisseau OGE, 16 décembre 1929
Capitaine de vaisseau SABLE, 2 décembre 1931
Sources :
« Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, Tome II », 1870-2006, CF Jean-Michel Roche
Texte emprunté au site : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Thionville, Croiseur de 2ème classe (1920-1933)
Construit par le chantier Ganz & Co à Fiume en Croatie pour la marine Austro-Hongroise. Mis sur cale le 09/02/1912.
Mis à flot le 15/02/1913. Mis en service le 10/01/1915. Mis en service en France en 1920.
Caractéristiques : 3500t. 25 000cv. Afin d'obtenir une vitesse maximale de 27 nœuds, le blindage était léger et l'artillerie de petit calibre. 130,6m x 12,8m x 5,3m. 340 hommes.
Armement : 9 canons de 100mm + 1 canon de 70mm + 1 canon de 47mm + 7 tubes LT de 533mm.
A la fin de la première guerre mondiale, la Marine Française se trouvait affaiblie, après quatre année de combat, elle déplorait 11000 officiers et marins tués et disparus, et avait subi de graves pertes matérielles : 9 grands bâtiments et plus de 40 petits, avec une centaine de navires auxiliaires. Ces destructions étaient insuffisamment compensées par l'entrée de nouvelles unités. C'est pourquoi dès l'armistice, le gouvernement formula le souhait d'incorporer dans notre marine des navires provenant des flottes allemandes et austro-hongroises.
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Un accord interallié du 26 novembre 1919 attribua à la France, 5 croiseurs et 10 torpilleurs.
Le 13 septembre 1920, suite à une réunion entre le Vice-Amiral SAULAN pour la France et le Capitaine RUSPOLI pour l'Italie, il fut décidé que la marine française recevrait 4 croiseurs et 9 torpilleurs allemands, ainsi qu'un croiseur et un torpilleur autrichien.
En 1919, le croiseur autrichien Novara fut remorqué de Cattaro (Monténégro) à Bizerte (Tunisie) et en 1920 réparé dans le port tunisien.
Le 12 octobre 1921, toujours en remorque, il partit pour Toulon où il arriva le 17.
Là on acheva de le remettre en état, à la fin des travaux, la silhouette du navire était quelque peu modifiée quant à la mature et la passerelle.
L'artillerie comprenait 9 canons de 100 mm, modèle français 1917, 1 canon anti-aérien de 75 mm et 7 tubes lance torpilles, 2 doubles de chaque côté et 1 triple à l’arrière.
Entre temps le Novara était devenu le Thionville.
Dès le 19 octobre 1920, le ministre de la Marine avait informé le maire de Thionville du nouveau baptême du croiseur, en demandant pour la salle d'armes une reproduction d'armes de la ville. Le Maire monsieur MAUCLAIRE répondit sans tarder en exprimant la gratitude de la municipalité.
Le 6 mai 1922, une délégation de la ville de Thionville composé de messieurs MAUCLAIRE (Maire), De BERTHIER (Sénateur), MENE (Adjoint), THUILIER (Doyen du conseil municipal) et de madame De BERTHIER (Marraine du croiseur), et de mesdemoiselles MAUCLAIRE, WEISSE et STEINMETZ se rendirent à Toulon pour le baptême du croiseur.
Madame De BERTHIER entouré des 3 jeunes filles en costume lorrain offrit le pavillon.
La vie du Thionville fut des plus calmes.
C’était un bâtiment école : d'une part il avait en permanence une cinquantaine d'apprentis, futurs canonniers, gabiers et surtout chauffeurs.
D'autre part, il était école d'application de tir des torpilles, et à ce titre vit défiler des générations d'officiers.
Rattaché à la division des écoles de Toulon, il ne fit pas de long voyage, et se borna à de courts déplacements sur les Côtes de Provence et en Corse.
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Tant qu'il fut en activité, sa ville marraine offrit à l'équipage les repas des fêtes de Noël et de Nouvel An.
Désarmé en 1932, il devint caserne flottante.
Il fut vendu et démoli en 1941.
Quelques commandants du Thionville :
Capitaine de frégate LONG, 20 décembre 1920
Capitaine de frégate DEVIN, 16 octobre 1923
Capitaine de vaisseau LACOMBE, 16 octobre 1925
Capitaine de vaisseau VINSOT, 22 mars 1926
Capitaine de vaisseau De LIGNY, 24 avril 1928
Capitaine de vaisseau OGE, 16 décembre 1929
Capitaine de vaisseau SABLE, 2 décembre 1931
Sources :
« Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, Tome II », 1870-2006, CF Jean-Michel Roche
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Carriere Jean- Permanent
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