ISLY (1893-1911)

- "100 ans de croiseurs" par Luc FERON
MARINES Editions - Marines Magazine HS n° 2 de 09/2002 "100 ans de Marine Française - croiseurs, garde-côtes"

- "Les croiseurs protégés français (1885-1900)" par Gérard Prévoteaux
LELA Presse - Navires & Histoire n° 54 de 06/2009

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Croiseur Isly (1893-1911) dans son état d'origine avec ses mats militaires.

Isly, Croiseur de 1ère classe du type Jean Bart (1893-1911)

Construit à Brest. Commencé 03/07/1887. Mis à flot le 22/06/1891.

Caractéristiques : 4500t. 8100cv. 105,5m x 13,2m x 6,5m. Plans de l’ingénieur Thibaudier. 8 chaudières cylindriques. 2 hélices. 18 nœuds. 350 hommes.
Armement : 4 canons de 164mm + 6 canons de 140mm + 14 canons révolvers + 4 tubes lance-torpilles.

1893 : armé pour essais.
Septembre 1893 à mars 1894 : il effectue une tournée en mer du Nord et en Baltique.
Octobre 1894 : il part en Extrême-Orient.

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10/10/1896 : subit un typhon entre Manille et Yorktown et se comporte bien.
29/04/1897 : de retour à Brest.
Janvier 1898 : en refonte à Brest (on supprime les mâts militaires) (1).
25/04/1898 : armé pour essais.

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15/03/1899 : armé à Brest pour Terre-Neuve et la campagne de pêche.
Septembre 1899 : rentre à Lorient depuis Terre-Neuve.
Octobre 1900 à mars 1901 : désarmé.
Avril à septembre 1901 : réarmé pour la campagne de pêche à Terre-Neuve.
1902-1903 : en réserve.

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22/01/1903 : en réserve spéciale à Lorient.
1908 à février 1909 : il est au Maroc. Puis retourne à Saint Pierre et Miquelon et enfin, il rentre à Lorient.
13/03/1911 : désarmé.
23/11/1911 : rayé.
1912-1913 : bâtiment central de la défense mobile à Lorient.

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Croiseur Isly (1893-1911) désarmé à Lorient (à gauche) en 1911, et le croiseur Du Chayla désarmés en 1914.

11/04/1914 : à vendre à Lorient pour démolition.

(1) Les hunes et les mats militaires contenaient des pièces de petit calibre, destinées à arroser l'ennemi dans un combat rapproché, elles ne se justifiaient plus étant donné que les combats se déroulaient à une distance de plus en plus grande, et elles augmentaient le poids dans les hauts donc l’amplitude du roulis, elles ont disparues à la fin du 19ème siècle début du 20ème sur tous les bâtiments de guerre.

Sources :
« Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, Tome II », 1870-2006, CF Jean-Michel Roche
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