Invincible, vaisseau trois ponts de 110 canons (1780-1806)
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Invincible, vaisseau trois ponts de 110 canons (1780-1806)
Invincible, vaisseau trois ponts de 110 canons (1780-1806)
Construit en Charente à Rochefort-sur-Mer.
Février 1779 : la quille est posée et la construction de Chevillard commence sur les plans de l'ingénieur-constructeur François-Guillaume Clairain des Lauriers (ou Clairin-Deslauriers), pendant la mobilisation navale causée par la guerre d'Amérique.
20 mars 1780 : la mise à flot (lancement) est effectuée.
Mai 1780 : le vaisseau est admis au service du roi.
Caractéristiques techniques :
Déplacement : 2400 tonneaux.
Dimensions : Long de 59,80m. Maître-bau de 16,20m. Tirant d’eau de 8,30m.
Armement initial :
1780 : l’armement était de 92 canons soit 30 canons de 36 livres dans sa première batterie, 32 canons de 24 livres dans la deuxième batterie, 32 canons de 12 livres dans la troisième batterie.
1781 : le vaisseau passe à 100 canons par le rajout de huit canons de 8 livres sur les gaillards.
1er mai 1781 : commandé par Lamotte-Picquet, il prend part à l'interception d'un gros convoi britannique qui rentre des Antilles et capturent 18 bâtiments du convoi de Saint-Eustache.
02 mai 1781 : la prise est estimée à un montant de 4 717 195 livres.
Juillet 1782 : repart de Brest avec l’escadre Lamotte-Picquet.
08 août 1782 : l’Invincible rallie le Cordoba et le Guichen devant Ouessant.
20 octobre 1782 : l'Invincible est engagé dans l'escadre française qui participe au siège de Gibraltar. Il participe au combat du Cap Spartel où il attaque la flotte britannique de l'amiral Howe qui vient de ravitailler Gibraltar.
1784 : le vaisseau arrive à un total de 110 canons en faisant passer l'armement des gaillards à 16 pièces.
Propulsion : vaisseau à voiles gréé en trois-mâts carré.
Équipage (officiers inclus) : en temps de guerre était de 1056 hommes (748 en temps de paix).
Ce puissant vaisseau trois-ponts était destiné à être un vaisseau amiral en portant un chef d'escadre. Son pont supplémentaire lui permettait d'avoir deux grandes chambres (en plus de la chambre du conseil et de la chambre du capitaine). Ses avantages étaient d'avoir une artillerie plus puissante qu'un deux-ponts (classiquement à 74 canons), une muraille plus épaisse (augmentant sa protection) et une coque plus haute (un avantage lors d'un combat rapproché). Par contre, un tel vaisseau avait moins de stabilité, une vitesse moindre et une dérive plus importante.
1794 : Le vaisseau bénéficie d'une refonte et sa coque est doublée en cuivre.
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L'Invincible à Brest, vaisseau à trois ponts de 110 canons
1795 : rajout de quatre caronades (ou obusiers de vaisseau) de 36 livres sur les gaillards lors de son réarmement.
27 avril 1798 : ancré en rade de Brest.
23 septembre 1800 au 16 juillet 1802 : passe sous le commandement du Capitaine de vaisseau L’Héritier.
1805 : Trop vieux et remplacé dans ses fonctions par les vaisseaux de 118 canons de la classe Commerce de Marseille.
11 Mars 1807 : l'Invincible est désarmé.
11 janvier 1808 : condamné et rayé des listes.
Octobre 1807 à décembre 1808 : démoli au bassin n°3 Brest-Recouvrance.
Sources :
« Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours – Tome 1 » (1671-1870) Jean-Michel Roche
Construit en Charente à Rochefort-sur-Mer.
Février 1779 : la quille est posée et la construction de Chevillard commence sur les plans de l'ingénieur-constructeur François-Guillaume Clairain des Lauriers (ou Clairin-Deslauriers), pendant la mobilisation navale causée par la guerre d'Amérique.
20 mars 1780 : la mise à flot (lancement) est effectuée.
Mai 1780 : le vaisseau est admis au service du roi.
Caractéristiques techniques :
Déplacement : 2400 tonneaux.
Dimensions : Long de 59,80m. Maître-bau de 16,20m. Tirant d’eau de 8,30m.
Armement initial :
1780 : l’armement était de 92 canons soit 30 canons de 36 livres dans sa première batterie, 32 canons de 24 livres dans la deuxième batterie, 32 canons de 12 livres dans la troisième batterie.
1781 : le vaisseau passe à 100 canons par le rajout de huit canons de 8 livres sur les gaillards.
1er mai 1781 : commandé par Lamotte-Picquet, il prend part à l'interception d'un gros convoi britannique qui rentre des Antilles et capturent 18 bâtiments du convoi de Saint-Eustache.
02 mai 1781 : la prise est estimée à un montant de 4 717 195 livres.
Juillet 1782 : repart de Brest avec l’escadre Lamotte-Picquet.
08 août 1782 : l’Invincible rallie le Cordoba et le Guichen devant Ouessant.
20 octobre 1782 : l'Invincible est engagé dans l'escadre française qui participe au siège de Gibraltar. Il participe au combat du Cap Spartel où il attaque la flotte britannique de l'amiral Howe qui vient de ravitailler Gibraltar.
1784 : le vaisseau arrive à un total de 110 canons en faisant passer l'armement des gaillards à 16 pièces.
Propulsion : vaisseau à voiles gréé en trois-mâts carré.
Équipage (officiers inclus) : en temps de guerre était de 1056 hommes (748 en temps de paix).
Ce puissant vaisseau trois-ponts était destiné à être un vaisseau amiral en portant un chef d'escadre. Son pont supplémentaire lui permettait d'avoir deux grandes chambres (en plus de la chambre du conseil et de la chambre du capitaine). Ses avantages étaient d'avoir une artillerie plus puissante qu'un deux-ponts (classiquement à 74 canons), une muraille plus épaisse (augmentant sa protection) et une coque plus haute (un avantage lors d'un combat rapproché). Par contre, un tel vaisseau avait moins de stabilité, une vitesse moindre et une dérive plus importante.
1794 : Le vaisseau bénéficie d'une refonte et sa coque est doublée en cuivre.
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L'Invincible à Brest, vaisseau à trois ponts de 110 canons
1795 : rajout de quatre caronades (ou obusiers de vaisseau) de 36 livres sur les gaillards lors de son réarmement.
27 avril 1798 : ancré en rade de Brest.
23 septembre 1800 au 16 juillet 1802 : passe sous le commandement du Capitaine de vaisseau L’Héritier.
1805 : Trop vieux et remplacé dans ses fonctions par les vaisseaux de 118 canons de la classe Commerce de Marseille.
11 Mars 1807 : l'Invincible est désarmé.
11 janvier 1808 : condamné et rayé des listes.
Octobre 1807 à décembre 1808 : démoli au bassin n°3 Brest-Recouvrance.
Sources :
« Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours – Tome 1 » (1671-1870) Jean-Michel Roche
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