HERMIONE (1860-1892)
QUAI DES FLOTTILLES :: MARINE NATIONALE :: BÂTIMENTS DE SURFACE (sauf porte-aéronefs dans Aéronautique Navale) :: bâtiments de surface de la Marine Nationale :: bâtiments de surface - lettre "H"
Page 1 sur 1
HERMIONE (1860-1892)
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Hermione, Frégate à voiles transformée sur cale (1860-1877)
Construite à Brest. Commencée le 10/05/1847. Mise à flot le 15/08/1860.
Caractéristiques : 3500t. 2400cv. 77m x 13,5m x 6,5m. Plans de l’ingénieur Hubert, modifiés par l’ingénieur Gustave Zédé. Construction en bois. 230 hommes.
Mise en chantier comme frégate à voiles de 46 canons.
1857-1860 : transformée (allongée) sur cale.
28/12/1861 : appareille de Bombay pour exploration du Golfe Persique et de la Mer Rouge.
19/01/1862 : stationne à Mascate (CV Dupré). Puis de Mascate, rejoint Madagascar. (Mascate, est la capitale portuaire du sultanat d'Oman, est située sur la côte du golfe d'Oman).
24/03/1862 : appareille de Sainte-Marie de Madagascar pour la Réunion.
26/03/1862 : arrivée à Saint-Denis de la Réunion.
10/04/1862 : appareille de la Réunion pour rejoindre Tamatave.
19/04/1862 : stationne à Sainte-Marie de Madagascar.
22/04/1862 : de retour à Saint-Denis de la Réunion.
26/04 au 14/05/1862 : fait le tour de l’île de la Réunion pour le Gouverneur.
03/07 au 05/07/1862 : de Saint-Denis à Tamatave puis retour à Saint-Denis.
03/08/1862 : appareille de la Réunion pour Tamatave.
03/06/1863 : franchit le Bab-El-Mandeb en retournant vers Madagascar. (Bab-el-Mandeb est le détroit séparant Djibouti et le Yémen, la péninsule arabique et l'Afrique et qui relie la mer Rouge au golfe d'Aden, dans l'océan Indien.)
01/10 au 03/10/1863 : de Tamatave à Saint-Denis.
29/11/1864 : de Saint-Denis à Aden puis l’Inde (CV Tricot).
07/07/1867 : essai des machines à Brest.
15/06/1867 : appareille de Brest pour la Chine et le Japon en portant la marque du CA Ohier. Elle perd le gouvernail (étambot) et une partie de la quille entre le Cap et Maurice, et doit faire demi-tour. (Voir article en rapport)
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
24/03/1868 : stationné sur la rade de Saint-Pierre de la Martinique, venant d’Haïti et allant à Fort de France (CV Ropert).
24/05/1868 : de retour à Brest.
1869-1870 : convertie en transport avec l’ajout d’un pont supplémentaire.
Septembre 1869 à mai 1871 : elle assure un service de transport entre la France et la Mer du Nord.
15/01/1871 : appareille de Bordeaux pour Brest.
29/03/1871 : appareille de Cherbourg pour aller à Hambourg récupérer nos prisonniers libérés.
11/04/1871 : arrive à Cherbourg, venant de Cuxhaven avec un millier de prisonniers.
20/05/1871 : à Brest, sert de ponton pour les insurgés de la commune de Brest.
20/10/1871 : désarmement définitif.
11/10/1873 : en réserve.
1877 : rayée.
1878-1892 : bâtiment école des mécaniciens à Toulon.
1892 : démolie.
En 1870, alors que les troupes Prussiennes menacent la France, les chefs-d’œuvre du Louvre sont mis à l’abri. L’opération est top secrète !
Près de 300 tableaux, dont la Joconde, sont ainsi discrètement évacués dans l’arsenal de Brest, prêts à prendre le large…
Le musée national de la Marine revient sur cet épisode aussi insolite que méconnu de l’œuvre la plus célèbre du monde.
29 aout 1870. Quelques jours avant la chute du Second Empire, l’impératrice Eugénie décide de faire évacuer les œuvres du musée du Louvre.
Le lieu de dépôt retenu est l’arsenal de Brest. Les collections de tableaux et de dessins sont mises à l’abri en premier.
La Belle Jardinière de Raphaël, accompagnée de La Femme hydropique de Gérard Dou et qui sont les stars de l’époque sont évacuées en premier.
La Joconde de Léonard de Vinci, ne fait partie que du deuxième convoi. En quelques jours, 75 caisses, contenant 293 tableaux, sont évacuées discrètement par train vers le port du Ponant.
Une année dans l’Arsenal
Pour accompagner les convois et veiller sur les œuvres, le vicomte Pierre-Paul Both de Tauzia, conservateur attaché au département des peintures est désigné.
Il reste peu de traces de cet épisode brestois. Les caisses sont stockées dans un bâtiment rive gauche, proche de la porte Tourville, peut-être le premier étage de l’un des bâtiments des constructions navales.
La frégate Hermione (1860-1877) est prête à embarquer les caisses en cas d’invasion prussienne.
Une année plus tard, le 7 septembre 1871, toutes les œuvres reviennent intactes au Louvre, à nouveau par le train.
Sources :
« Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, Tome I », 1870-2006, CF Jean-Michel Roche
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Hermione, Frégate à voiles transformée sur cale (1860-1877)
Construite à Brest. Commencée le 10/05/1847. Mise à flot le 15/08/1860.
Caractéristiques : 3500t. 2400cv. 77m x 13,5m x 6,5m. Plans de l’ingénieur Hubert, modifiés par l’ingénieur Gustave Zédé. Construction en bois. 230 hommes.
Mise en chantier comme frégate à voiles de 46 canons.
1857-1860 : transformée (allongée) sur cale.
28/12/1861 : appareille de Bombay pour exploration du Golfe Persique et de la Mer Rouge.
19/01/1862 : stationne à Mascate (CV Dupré). Puis de Mascate, rejoint Madagascar. (Mascate, est la capitale portuaire du sultanat d'Oman, est située sur la côte du golfe d'Oman).
24/03/1862 : appareille de Sainte-Marie de Madagascar pour la Réunion.
26/03/1862 : arrivée à Saint-Denis de la Réunion.
10/04/1862 : appareille de la Réunion pour rejoindre Tamatave.
19/04/1862 : stationne à Sainte-Marie de Madagascar.
22/04/1862 : de retour à Saint-Denis de la Réunion.
26/04 au 14/05/1862 : fait le tour de l’île de la Réunion pour le Gouverneur.
03/07 au 05/07/1862 : de Saint-Denis à Tamatave puis retour à Saint-Denis.
03/08/1862 : appareille de la Réunion pour Tamatave.
03/06/1863 : franchit le Bab-El-Mandeb en retournant vers Madagascar. (Bab-el-Mandeb est le détroit séparant Djibouti et le Yémen, la péninsule arabique et l'Afrique et qui relie la mer Rouge au golfe d'Aden, dans l'océan Indien.)
01/10 au 03/10/1863 : de Tamatave à Saint-Denis.
29/11/1864 : de Saint-Denis à Aden puis l’Inde (CV Tricot).
07/07/1867 : essai des machines à Brest.
15/06/1867 : appareille de Brest pour la Chine et le Japon en portant la marque du CA Ohier. Elle perd le gouvernail (étambot) et une partie de la quille entre le Cap et Maurice, et doit faire demi-tour. (Voir article en rapport)
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
24/03/1868 : stationné sur la rade de Saint-Pierre de la Martinique, venant d’Haïti et allant à Fort de France (CV Ropert).
24/05/1868 : de retour à Brest.
1869-1870 : convertie en transport avec l’ajout d’un pont supplémentaire.
Septembre 1869 à mai 1871 : elle assure un service de transport entre la France et la Mer du Nord.
15/01/1871 : appareille de Bordeaux pour Brest.
29/03/1871 : appareille de Cherbourg pour aller à Hambourg récupérer nos prisonniers libérés.
11/04/1871 : arrive à Cherbourg, venant de Cuxhaven avec un millier de prisonniers.
20/05/1871 : à Brest, sert de ponton pour les insurgés de la commune de Brest.
20/10/1871 : désarmement définitif.
11/10/1873 : en réserve.
1877 : rayée.
1878-1892 : bâtiment école des mécaniciens à Toulon.
1892 : démolie.
En 1870, alors que les troupes Prussiennes menacent la France, les chefs-d’œuvre du Louvre sont mis à l’abri. L’opération est top secrète !
Près de 300 tableaux, dont la Joconde, sont ainsi discrètement évacués dans l’arsenal de Brest, prêts à prendre le large…
Le musée national de la Marine revient sur cet épisode aussi insolite que méconnu de l’œuvre la plus célèbre du monde.
29 aout 1870. Quelques jours avant la chute du Second Empire, l’impératrice Eugénie décide de faire évacuer les œuvres du musée du Louvre.
Le lieu de dépôt retenu est l’arsenal de Brest. Les collections de tableaux et de dessins sont mises à l’abri en premier.
La Belle Jardinière de Raphaël, accompagnée de La Femme hydropique de Gérard Dou et qui sont les stars de l’époque sont évacuées en premier.
La Joconde de Léonard de Vinci, ne fait partie que du deuxième convoi. En quelques jours, 75 caisses, contenant 293 tableaux, sont évacuées discrètement par train vers le port du Ponant.
Une année dans l’Arsenal
Pour accompagner les convois et veiller sur les œuvres, le vicomte Pierre-Paul Both de Tauzia, conservateur attaché au département des peintures est désigné.
Il reste peu de traces de cet épisode brestois. Les caisses sont stockées dans un bâtiment rive gauche, proche de la porte Tourville, peut-être le premier étage de l’un des bâtiments des constructions navales.
La frégate Hermione (1860-1877) est prête à embarquer les caisses en cas d’invasion prussienne.
Une année plus tard, le 7 septembre 1871, toutes les œuvres reviennent intactes au Louvre, à nouveau par le train.
Sources :
« Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, Tome I », 1870-2006, CF Jean-Michel Roche
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Carriere Jean- Permanent
- Messages : 6709
Date d'inscription : 26/10/2018
Age : 65
cmale aime ce message
Sujets similaires
» GLOIRE (1860-1879)
» PERLE (1860-1863)
» LATOUCHE TREVILLE (1860-1886)
» ESPADON (1860-1880) futur AFRICAIN
» CASSARD (1859-1860) futur JERÔME NAPOLEON
» PERLE (1860-1863)
» LATOUCHE TREVILLE (1860-1886)
» ESPADON (1860-1880) futur AFRICAIN
» CASSARD (1859-1860) futur JERÔME NAPOLEON
QUAI DES FLOTTILLES :: MARINE NATIONALE :: BÂTIMENTS DE SURFACE (sauf porte-aéronefs dans Aéronautique Navale) :: bâtiments de surface de la Marine Nationale :: bâtiments de surface - lettre "H"
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|