BORDA (1840-1864) ex COMMERCE DE PARIS
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BORDA (1840-1864) ex COMMERCE DE PARIS
Ex-Commerce de Paris, Borda (Ecole Navale) de 1840 à 1864.
1 pont batterie lui sera retiré avant qu'il ne devienne la troisième école navale, et le second Borda après l'ex-Orion (1827-1840).
Créées par décret du 27 septembre 1810, les Écoles spéciales de marine, chargées de former les futurs officiers de la marine impériale, sont installées sur le Tourville à Brest, et le Duquesne à Toulon. Le Tourville ne sera pas nommé "Borda" mais il sera école navale de 1810 à 1826.
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Je n'ai que deux gravures à vous offrir, les Borda suivants qui seront presque toujours ancrés à Brest, auront de nombreuses photographies...
1 pont batterie lui sera retiré avant qu'il ne devienne la troisième école navale, et le second Borda après l'ex-Orion (1827-1840).
Créées par décret du 27 septembre 1810, les Écoles spéciales de marine, chargées de former les futurs officiers de la marine impériale, sont installées sur le Tourville à Brest, et le Duquesne à Toulon. Le Tourville ne sera pas nommé "Borda" mais il sera école navale de 1810 à 1826.
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Je n'ai que deux gravures à vous offrir, les Borda suivants qui seront presque toujours ancrés à Brest, auront de nombreuses photographies...
Carriere Jean- Permanent
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Age : 65
Re: BORDA (1840-1864) ex COMMERCE DE PARIS
Merci tout de même, je ne savais pas qu'il y avait eu un voilier avant le B H Borda que je connais et eu l'honneur de visiter.
Jean-Paul- Fondateur et Administrateur
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Date d'inscription : 17/05/2010
Age : 70
Re: BORDA (1840-1864) ex COMMERCE DE PARIS
Bonjour,
Le bâtiment hydrographique Borda actuel, n'a rien à voir avec les précédents Borda sauf le nom. Je trouve étonnant que notre Royale ait donné le nom du Chevalier Jean-Charles de Borda a un bâtiment qui ne fasse pas d'instruction. Connaîtriez-vous le pourquoi d'une telle dénomination pour le B.H. Borda ?
Pour en revenir aux voiliers "Ecole Navale" nommés Borda, il y en eu 3 !
L'ex-Commerce de Paris (décrit ci-dessus).
L'ex-Valmy (qui va venir).
L'ex-Intrépide (qui viendra après).
Un vaisseau mixte viendra après (le Duguay-Trouin) mais ne prendra pas l'appellation de Borda.
Mixte voulant dire : voilier équipé d'une chaudière et d'hélice.
Le bâtiment hydrographique Borda actuel, n'a rien à voir avec les précédents Borda sauf le nom. Je trouve étonnant que notre Royale ait donné le nom du Chevalier Jean-Charles de Borda a un bâtiment qui ne fasse pas d'instruction. Connaîtriez-vous le pourquoi d'une telle dénomination pour le B.H. Borda ?
Pour en revenir aux voiliers "Ecole Navale" nommés Borda, il y en eu 3 !
L'ex-Commerce de Paris (décrit ci-dessus).
L'ex-Valmy (qui va venir).
L'ex-Intrépide (qui viendra après).
Un vaisseau mixte viendra après (le Duguay-Trouin) mais ne prendra pas l'appellation de Borda.
Mixte voulant dire : voilier équipé d'une chaudière et d'hélice.
Carriere Jean- Permanent
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Date d'inscription : 26/10/2018
Age : 65
Carriere Jean- Permanent
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Re: BORDA (1840-1864) ex COMMERCE DE PARIS
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Borda, ex-Valmy vers 1890
Borda (ex-Valmy) 1864 – 1890, histoire :
Vaisseau de 120 canons mis en chantier à Brest en 1837, il est initialement nommé le Formidable, puis le Valmy quelques mois seulement après le début de sa construction.
Premier vaisseau à trois-ponts mis en construction par la Marine française depuis le Premier Empire et les 118 canons de Sané, il est le plus grand vaisseau de guerre à voiles français jamais réalisé.
Les plans sont de l’ingénieur Leroux, gendre du fameux J.-N. Sané. Sa construction s’avère longue et difficile ; il est finalement lancé bien tardivement, le 25 septembre 1847.
Lors de ses essais effectués en 1849, on s’aperçoit que ses qualités sont médiocres. En vérité, le vaisseau est relativement manqué, il est d’ailleurs soufflé* afin de remédier à sa hauteur de batterie jugée bien trop faible.
Il s’illustre malgré tout en Crimée en 1854-1855, au sein de la première escadre évoluant en mer Noire, où il participe notamment au bombardement de Sébastopol le 17 octobre 1854, durant lequel le vaisseau est touché par des boulets russes (on compte 4 tués et 30 blessés à bord).
La guerre de Crimée marque la supériorité définitive des vaisseaux mixtes sur les anciens vaisseaux.
Dès lors, c’est la fin de la marine de guerre à voiles en France : « à dater du 1er janvier 1858, un navire à voiles, quel que pût être le nombre de ses canons, cesse d’être considéré comme un navire de guerre. »
Quelques années seulement après son lancement, le Valmy est déjà considéré comme obsolète ! En conséquence, le vaisseau est mis en réserve à Toulon, où il reste désarmé.
Très logiquement, on pense à lui pour remplacer l’ex-Commerce de Paris comme vaisseau-école.
L’École navale est officiellement transférée sur le Valmy, renommé pour l’occasion, comme son prédécesseur, le Borda, le 1er octobre 1864.
La remarquable grandeur du bâtiment et ses trois ponts permettent d’améliorer considérablement les installations de l’École navale, organisées dés lors de façon plus rationnelle, permettant ainsi un accroissement important de l’hygiène et du confort à bord. Bien que toujours difficile, la vie sur le Borda n’est plus aussi dure que sur l’Orion et le Commerce de Paris.
A noter un fait amusant : la présence dans l’amphithéâtre des « fistots » (surnom donné aux premières années) d’un boulet Russe reçu devant Sébastopol.
* Soufflage de la coque : « Procédé très élémentaire qui consiste à augmenter le volume de la coque à hauteur de flottaison, en appliquant, sur le bordage d’origine, des taquets, et sur ceux-ci, un autre bordage. On obtenait ainsi un renflement plus ou moins important de la carène. Le soufflage est le propre d’un bâtiment manqué. » (Sources : Jean Boudriot, Le vaisseau trois ponts l’Océan 1785-1855, revue Neptunia n°102.)
Borda, ex-Valmy vers 1890
Borda (ex-Valmy) 1864 – 1890, histoire :
Vaisseau de 120 canons mis en chantier à Brest en 1837, il est initialement nommé le Formidable, puis le Valmy quelques mois seulement après le début de sa construction.
Premier vaisseau à trois-ponts mis en construction par la Marine française depuis le Premier Empire et les 118 canons de Sané, il est le plus grand vaisseau de guerre à voiles français jamais réalisé.
Les plans sont de l’ingénieur Leroux, gendre du fameux J.-N. Sané. Sa construction s’avère longue et difficile ; il est finalement lancé bien tardivement, le 25 septembre 1847.
Lors de ses essais effectués en 1849, on s’aperçoit que ses qualités sont médiocres. En vérité, le vaisseau est relativement manqué, il est d’ailleurs soufflé* afin de remédier à sa hauteur de batterie jugée bien trop faible.
Il s’illustre malgré tout en Crimée en 1854-1855, au sein de la première escadre évoluant en mer Noire, où il participe notamment au bombardement de Sébastopol le 17 octobre 1854, durant lequel le vaisseau est touché par des boulets russes (on compte 4 tués et 30 blessés à bord).
La guerre de Crimée marque la supériorité définitive des vaisseaux mixtes sur les anciens vaisseaux.
Dès lors, c’est la fin de la marine de guerre à voiles en France : « à dater du 1er janvier 1858, un navire à voiles, quel que pût être le nombre de ses canons, cesse d’être considéré comme un navire de guerre. »
Quelques années seulement après son lancement, le Valmy est déjà considéré comme obsolète ! En conséquence, le vaisseau est mis en réserve à Toulon, où il reste désarmé.
Très logiquement, on pense à lui pour remplacer l’ex-Commerce de Paris comme vaisseau-école.
L’École navale est officiellement transférée sur le Valmy, renommé pour l’occasion, comme son prédécesseur, le Borda, le 1er octobre 1864.
La remarquable grandeur du bâtiment et ses trois ponts permettent d’améliorer considérablement les installations de l’École navale, organisées dés lors de façon plus rationnelle, permettant ainsi un accroissement important de l’hygiène et du confort à bord. Bien que toujours difficile, la vie sur le Borda n’est plus aussi dure que sur l’Orion et le Commerce de Paris.
A noter un fait amusant : la présence dans l’amphithéâtre des « fistots » (surnom donné aux premières années) d’un boulet Russe reçu devant Sébastopol.
* Soufflage de la coque : « Procédé très élémentaire qui consiste à augmenter le volume de la coque à hauteur de flottaison, en appliquant, sur le bordage d’origine, des taquets, et sur ceux-ci, un autre bordage. On obtenait ainsi un renflement plus ou moins important de la carène. Le soufflage est le propre d’un bâtiment manqué. » (Sources : Jean Boudriot, Le vaisseau trois ponts l’Océan 1785-1855, revue Neptunia n°102.)
Carriere Jean- Permanent
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Date d'inscription : 26/10/2018
Age : 65
Jean-Paul aime ce message
Re: BORDA (1840-1864) ex COMMERCE DE PARIS
et très intéressant.
Jean-Paul- Fondateur et Administrateur
- Messages : 28403
Date d'inscription : 17/05/2010
Age : 70
Carriere Jean aime ce message
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