Le premier drone français à 100 ans
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Le premier drone français à 100 ans
Le premier drone français a 100 ans
S'ils connaissent à l'heure actuelle un essor sans précédent, le concept des drones est toutefois plus ancien qu'il n'y paraît. En 1917, pour épargner la vie des pilotes au combat, le capitaine Max Boucher faisait voler un avion Voisin sans pilote sur le champ d'aviation d'Avord. Une prouesse technique à l'époque dont le musée de la base aérienne du Cher garde précieusement le souvenir.
Considéré comme le père du drone, le capitaine Max Boucher souhaitait épargner la vie de ses pilotes avec un appareil télécommandé Les Copains d'Avord
La base aérienne d’Avord est riche d’une histoire de plus de 100 ans. En 1912, les premiers aviateurs s’installent dans un pré pour monter l’une des toutes premières écoles de pilotage. Six ans plus tard, en 1918, 1.300 avions et plus de 6.000 personnes peuplent le terrain d’aviation qui verra passer Guynemer, Nungesser, Bourjade…
Au milieu de la frénésie qui règne sur la base, le 2 juillet 1917, le commandant du champ d’entraînement, le capitaine Max Boucher, cherchant à épargner la vie des pilotes au combat et à l’entraînement, a l’idée de faire voler un Voisin 150 HP « à ailes tronquées et muni d’une voilure spéciale, » précise le rapport sur l’essai d’un « appareil sans pilote à bord« .
Le même rapport détaille le vol de cette manière : « L’appareil a roulé sur 150 mètres environ, s’est envolé très normalement, il a viré progressivement à droite, a atterri normalement en touchant de l’aile droite et roulé sur 150 mètres environ ». L’appareil aura volé sur 1.000 mètres environ et n’aura pas dépassé 50 mètres d’altitude.
En avril 1923, Max Boucher et Maurice Percheron font voler un drone piloté par TSF. Le projet ne sera pas poursuivi Les Copains d’Avord
Début 1918, le président de la Commission sénatoriale de l’Armée, Georges Clémenceau, lance un projet « d’avions sans pilotes. » Le capitaine Max Boucher poursuit alors ses recherches dans le domaine et fait voler un Voisin BN3 le 14 septembre 1918, sur près de cent kilomètres et pendant 51 minutes, en utilisant la TSF (télégraphie sans fil).
Avant les français, les britanniques et les américains s’étaient déjà intéressés au sujet. Archibald Low, en GrandeBretagne, avait déjà imaginé le principe de l’avion plastron sans pilote, guidé par TSF. Au même moment aux EtatsUnis, les frères Ambrose et Lawrence Sperry et Peter Cooper Hewitt imaginaient un procédé similaire. Max Boucher a toutefois été le premier à démontrer la faisabilité d’un tel procédé.
En 1923, Max Boucher s’associe à l’ingénieur Maurice Percheron pour mettre au point non plus un avion dronisé mais un véritable drone. La guerre terminée, l’armée française n’a pas vu l’intérêt de soutenir le développement de cette technologie . Malheureusement pour le duo, même si l’appareil fait un vol concluant le 17 avril 1923, le projet sera abandonné.
Gardiens de mémoire de ce lieu d’aviation plus que centenaire, le musée de la base aérienne 702 d’Avord et l’association les Copains d’Avord entretiennent le souvenir du « père » du drone, Max Boucher. Le musée peut être visité sur demande, en prenant rendez-vous auprès de la cellule communication de la base.
F.M.
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S'ils connaissent à l'heure actuelle un essor sans précédent, le concept des drones est toutefois plus ancien qu'il n'y paraît. En 1917, pour épargner la vie des pilotes au combat, le capitaine Max Boucher faisait voler un avion Voisin sans pilote sur le champ d'aviation d'Avord. Une prouesse technique à l'époque dont le musée de la base aérienne du Cher garde précieusement le souvenir.
Considéré comme le père du drone, le capitaine Max Boucher souhaitait épargner la vie de ses pilotes avec un appareil télécommandé Les Copains d'Avord
La base aérienne d’Avord est riche d’une histoire de plus de 100 ans. En 1912, les premiers aviateurs s’installent dans un pré pour monter l’une des toutes premières écoles de pilotage. Six ans plus tard, en 1918, 1.300 avions et plus de 6.000 personnes peuplent le terrain d’aviation qui verra passer Guynemer, Nungesser, Bourjade…
Au milieu de la frénésie qui règne sur la base, le 2 juillet 1917, le commandant du champ d’entraînement, le capitaine Max Boucher, cherchant à épargner la vie des pilotes au combat et à l’entraînement, a l’idée de faire voler un Voisin 150 HP « à ailes tronquées et muni d’une voilure spéciale, » précise le rapport sur l’essai d’un « appareil sans pilote à bord« .
Le même rapport détaille le vol de cette manière : « L’appareil a roulé sur 150 mètres environ, s’est envolé très normalement, il a viré progressivement à droite, a atterri normalement en touchant de l’aile droite et roulé sur 150 mètres environ ». L’appareil aura volé sur 1.000 mètres environ et n’aura pas dépassé 50 mètres d’altitude.
En avril 1923, Max Boucher et Maurice Percheron font voler un drone piloté par TSF. Le projet ne sera pas poursuivi Les Copains d’Avord
Début 1918, le président de la Commission sénatoriale de l’Armée, Georges Clémenceau, lance un projet « d’avions sans pilotes. » Le capitaine Max Boucher poursuit alors ses recherches dans le domaine et fait voler un Voisin BN3 le 14 septembre 1918, sur près de cent kilomètres et pendant 51 minutes, en utilisant la TSF (télégraphie sans fil).
Avant les français, les britanniques et les américains s’étaient déjà intéressés au sujet. Archibald Low, en GrandeBretagne, avait déjà imaginé le principe de l’avion plastron sans pilote, guidé par TSF. Au même moment aux EtatsUnis, les frères Ambrose et Lawrence Sperry et Peter Cooper Hewitt imaginaient un procédé similaire. Max Boucher a toutefois été le premier à démontrer la faisabilité d’un tel procédé.
En 1923, Max Boucher s’associe à l’ingénieur Maurice Percheron pour mettre au point non plus un avion dronisé mais un véritable drone. La guerre terminée, l’armée française n’a pas vu l’intérêt de soutenir le développement de cette technologie . Malheureusement pour le duo, même si l’appareil fait un vol concluant le 17 avril 1923, le projet sera abandonné.
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F.M.
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Jean-Paul- Fondateur et Administrateur
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Patrick le SCOUARNEC- Administrateur - Responsable du foyer
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