TROMBE (1900-1921)
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TROMBE (1900-1921)
- "100 ans de torpilleurs" par Luc FERON
MARINES Editions - Marines Magazine HS n° 1 de 04/2002 "100 ans de Marine Française - torpilleurs, contre-torpilleurs, escorteurs, cuirassés"
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Dernière édition par Patrick le SCOUARNEC le Jeu 28 Jan 2021 - 18:01, édité 1 fois
Patrick le SCOUARNEC- Administrateur - Responsable du foyer
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Trombe, Torpilleur de haute mer du type Cyclone (1901-1921)
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Trombe, Torpilleur de haute mer du type Cyclone (1901-1921)
Construit aux Ateliers et Chantiers de la Loire à Nantes.
Commencé le 01/08/1898. Mis à flot le 30/07/1900. Mis en service en septembre 1901.
Caractéristiques : 130t. 4200cv. 45,5m x 5,2m x 1,6m. 2 chaudières. 2 hélices. 28 nœuds. 30 hommes.
Armement : 2 canons de 47mm + 2 tubes LT.
Symbole de coque : TR
Septembre 1900 : Essais à Brest.
29/09/1900 : s’échoue sans gravité lors des essais.
1902-1906 : défense mobile de Brest.
1911-1913 : défense mobile de Cherbourg puis affecté à la flottille des sous-marins à Calais.
1914-1918 : défense mobile de Cherbourg et du Havre.
02/08/1914 au 18/09/1919 : campagnes de guerre.
03/03/1915 : lors que la Trombe occupait un poste de surveillance au large de Barfleur, le collecteur principal de vapeur de la chaudière arrière explose à 16 h. 30. Trois hommes, demeurés à leur poste pour assurer la sécurité du bâtiment et éviter que la vapeur ne fasse de nouvelles victimes, sont brûlés, dont deux très grièvement, le quartier-maître chauffeur Charles VERDIER et le matelot chauffeur Charles LEROI, et un autre plus légèrement, le matelot chauffeur DUBOIS. Ayant hissé le signal de détresse, la Trombe est d’abord prise en remorque par le cargo russe Balva (Armement P. Danneberg, Riga, Lettonie), puis par le torpilleur d’escadre Fauconneau et enfin par le remorqueur Mouflon, de la Direction du port de Cherbourg.
05/04/1916 : l’Endurance et le Comrade, deux chalutiers dragueurs de mines en train d'opérer en rade du Havre s'aperçoivent qu'un gros poisson est pris dans les mailles de leurs filets. Avertie par TSF, la Trombe accompagnée de chalutiers armés, s'abat sur un pauvre sous-marin qui ne peut faire autrement que faire surface et se rendre, non sans avoir ouvert ses vannes. C'est le sous-marin allemand UB26 qui coulera pendant son remorquage mais sera rapidement renfloué. Son équipage s'en tirera sans dommage et sera fait prisonnier. La Trombe est alors commandée le Lieutenant de vaisseau Jules Charles Constant LANOË. Le remorquage a été assuré par l'enseigne de vaisseau LE COZ à bord du Saint-Pierre et par la Noëlla. Le sous-marin a coulé par vingt mètres de fond à trois milles un quart au Nord 22°Ouest de la Hève. Le renflouement a été effectué par le dock releveur de sous-marin de Cherbourg qui a déposé l'UB26 dans la forme 3 du bassin de la Citadelle le 14 avril (photo en rapport). Le sous-marin passera sous pavillon français sous le nom de Roland Morillot.
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24/04/1917 : Recueille entre le cap de La Hève et Antifer deux canots de sauvetage du navire hôpital britannique H.M.S. Lanfranc, qui dérivaient vides. Les remet au Torpilleur 295 qui les remorque jusqu’à l’avant-port du Havre.
04/04/1921 : rayé et condamné.
06/01/1928 : vendu pour démolition à Cherbourg.
Sources :
« Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, Tome II », 1870-2006, CF Jean-Michel Roche
« La base navale du Havre » Albert Chatelle, Editions Médicis, 1949.
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Trombe, Torpilleur de haute mer du type Cyclone (1901-1921)
Construit aux Ateliers et Chantiers de la Loire à Nantes.
Commencé le 01/08/1898. Mis à flot le 30/07/1900. Mis en service en septembre 1901.
Caractéristiques : 130t. 4200cv. 45,5m x 5,2m x 1,6m. 2 chaudières. 2 hélices. 28 nœuds. 30 hommes.
Armement : 2 canons de 47mm + 2 tubes LT.
Symbole de coque : TR
Septembre 1900 : Essais à Brest.
29/09/1900 : s’échoue sans gravité lors des essais.
1902-1906 : défense mobile de Brest.
1911-1913 : défense mobile de Cherbourg puis affecté à la flottille des sous-marins à Calais.
1914-1918 : défense mobile de Cherbourg et du Havre.
02/08/1914 au 18/09/1919 : campagnes de guerre.
03/03/1915 : lors que la Trombe occupait un poste de surveillance au large de Barfleur, le collecteur principal de vapeur de la chaudière arrière explose à 16 h. 30. Trois hommes, demeurés à leur poste pour assurer la sécurité du bâtiment et éviter que la vapeur ne fasse de nouvelles victimes, sont brûlés, dont deux très grièvement, le quartier-maître chauffeur Charles VERDIER et le matelot chauffeur Charles LEROI, et un autre plus légèrement, le matelot chauffeur DUBOIS. Ayant hissé le signal de détresse, la Trombe est d’abord prise en remorque par le cargo russe Balva (Armement P. Danneberg, Riga, Lettonie), puis par le torpilleur d’escadre Fauconneau et enfin par le remorqueur Mouflon, de la Direction du port de Cherbourg.
05/04/1916 : l’Endurance et le Comrade, deux chalutiers dragueurs de mines en train d'opérer en rade du Havre s'aperçoivent qu'un gros poisson est pris dans les mailles de leurs filets. Avertie par TSF, la Trombe accompagnée de chalutiers armés, s'abat sur un pauvre sous-marin qui ne peut faire autrement que faire surface et se rendre, non sans avoir ouvert ses vannes. C'est le sous-marin allemand UB26 qui coulera pendant son remorquage mais sera rapidement renfloué. Son équipage s'en tirera sans dommage et sera fait prisonnier. La Trombe est alors commandée le Lieutenant de vaisseau Jules Charles Constant LANOË. Le remorquage a été assuré par l'enseigne de vaisseau LE COZ à bord du Saint-Pierre et par la Noëlla. Le sous-marin a coulé par vingt mètres de fond à trois milles un quart au Nord 22°Ouest de la Hève. Le renflouement a été effectué par le dock releveur de sous-marin de Cherbourg qui a déposé l'UB26 dans la forme 3 du bassin de la Citadelle le 14 avril (photo en rapport). Le sous-marin passera sous pavillon français sous le nom de Roland Morillot.
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24/04/1917 : Recueille entre le cap de La Hève et Antifer deux canots de sauvetage du navire hôpital britannique H.M.S. Lanfranc, qui dérivaient vides. Les remet au Torpilleur 295 qui les remorque jusqu’à l’avant-port du Havre.
04/04/1921 : rayé et condamné.
06/01/1928 : vendu pour démolition à Cherbourg.
Sources :
« Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, Tome II », 1870-2006, CF Jean-Michel Roche
« La base navale du Havre » Albert Chatelle, Editions Médicis, 1949.
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