SFAX (1887-1910)
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SFAX (1887-1910)
- "100 ans de croiseurs" par Luc FERON
MARINES Editions - Marines Magazine HS n° 2 de 09/2002 "100 ans de Marine Française - croiseurs, garde-côtes"
- "Les croiseurs protégés français (1885-1900)" par Gérard PREVOTEAUX
LELA Presse - Navires & Histoire n° 51 de 12/2008
- "le croiseur SFAX d'Emile BERTIN" par Luc FERON
Marines Editions - Marines & Forces Navales HS n° 2 de 01/2011
MARINES Editions - Marines Magazine HS n° 2 de 09/2002 "100 ans de Marine Française - croiseurs, garde-côtes"
- "Les croiseurs protégés français (1885-1900)" par Gérard PREVOTEAUX
LELA Presse - Navires & Histoire n° 51 de 12/2008
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Dernière édition par Patrick le SCOUARNEC le Mar 22 Déc 2020 - 17:54, édité 1 fois
Patrick le SCOUARNEC- Administrateur - Responsable du foyer
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Age : 77
Sfax, Croiseur de 1ère classe (1887-1906)
Sfax, Croiseur de 1ère classe (1887-1906)
Ce croiseur assez rapide est typique de toute une série de croiseurs légers qui ont été conçus pour la chasse des navires marchands ennemis.
Construit à Brest. Commencé le 26/07/1882. Mais à flot le 26/05/1884.
Mis en service en mars 1887.
Caractéristiques : 4600t. 6500cv. Gréé en 3 mâts barque. Voiles 1988m². Coque en fer revêtue de 2 bordées de bois. 2 machines à vapeur 16,8 nœuds. 500 hommes.
Armement : 6 canons de 164mm + 10 canons de 140mm.
1885-1887 : en achèvement à Brest.
Mars 1887 : armé.
15/06/1887 : appareille de Brest pour Toulon pour rallier l’Escadre.
06/10/1887 : pour des besoins d’économies, le Sfax est ramené à Brest puis désarmé.
Juin 1889 : le Sfax est chargé de ramener en France le Capitaine Dreyfus. (1)
Janvier 1898 : en refonte à Brest le Sfax perd ses mâts de voilier au profit de mâts « militaires ».
Septembre 1898 : nouveaux essais.
05/10/1898 : appareille de Brest pour aller remplacer le Rigault de Genouilly à la Division des Antilles.
Juin 1899 : le croiseur rentre à Brest puis désarme.
Septembre 1899 à novembre 1901 : désarmé à Brest.
20/01/1903 : mis en réserve spéciale.
25/05/1906 : rayé des listes, il sert de casernement.
1908-1909 : il devient magasin à munitions à Brest.
1910 : à vendre à Brest.
(1) Le 3 juin 1899, le jugement prononcé à l'issue du premier procès du capitaine Dreyfus est cassé. L'affaire est renvoyée devant le conseil de guerre de Rennes. Le Sfax quitte Fort-de-France le 5 juin pour aller chercher Dreyfus, détenu à l'île du Diable depuis plus de quatre ans. Le croiseur arrive en vue de l'île du Salut le 8 juin. Le 9 juin, le bâtiment quitte l'île du Diable. Dreyfus est maintenant simple prévenu, il est replacé dans son grade et peut endosser l'uniforme. Il reste aux arrêts de rigueur sur le Sfax. Le croiseur arrive à l'île Saint-Vincent, une des îles du Cap Vert le 18 juin, d'où il repart le 20 juin après avoir ravitaillé en charbon. C'est le 29 juin il arrive en vue de Belle-Ile-en-Mer et prévient de son arrivée le sémaphore du Talut, l'un des sémaphores de l'île. Il débarque au Port-Haliguen dans la nuit du 30 juin au 1er juillet, à 2 h 15. Dreyfus est aussitôt conduit à la prison militaire de Rennes, en attendant son deuxième procès.
Sources :
« Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, Tome II », 1870-2006, CF Jean-Michel Roche
Ce croiseur assez rapide est typique de toute une série de croiseurs légers qui ont été conçus pour la chasse des navires marchands ennemis.
Construit à Brest. Commencé le 26/07/1882. Mais à flot le 26/05/1884.
Mis en service en mars 1887.
Caractéristiques : 4600t. 6500cv. Gréé en 3 mâts barque. Voiles 1988m². Coque en fer revêtue de 2 bordées de bois. 2 machines à vapeur 16,8 nœuds. 500 hommes.
Armement : 6 canons de 164mm + 10 canons de 140mm.
1885-1887 : en achèvement à Brest.
Mars 1887 : armé.
15/06/1887 : appareille de Brest pour Toulon pour rallier l’Escadre.
06/10/1887 : pour des besoins d’économies, le Sfax est ramené à Brest puis désarmé.
Juin 1889 : le Sfax est chargé de ramener en France le Capitaine Dreyfus. (1)
Janvier 1898 : en refonte à Brest le Sfax perd ses mâts de voilier au profit de mâts « militaires ».
Septembre 1898 : nouveaux essais.
05/10/1898 : appareille de Brest pour aller remplacer le Rigault de Genouilly à la Division des Antilles.
Juin 1899 : le croiseur rentre à Brest puis désarme.
Septembre 1899 à novembre 1901 : désarmé à Brest.
20/01/1903 : mis en réserve spéciale.
25/05/1906 : rayé des listes, il sert de casernement.
1908-1909 : il devient magasin à munitions à Brest.
1910 : à vendre à Brest.
(1) Le 3 juin 1899, le jugement prononcé à l'issue du premier procès du capitaine Dreyfus est cassé. L'affaire est renvoyée devant le conseil de guerre de Rennes. Le Sfax quitte Fort-de-France le 5 juin pour aller chercher Dreyfus, détenu à l'île du Diable depuis plus de quatre ans. Le croiseur arrive en vue de l'île du Salut le 8 juin. Le 9 juin, le bâtiment quitte l'île du Diable. Dreyfus est maintenant simple prévenu, il est replacé dans son grade et peut endosser l'uniforme. Il reste aux arrêts de rigueur sur le Sfax. Le croiseur arrive à l'île Saint-Vincent, une des îles du Cap Vert le 18 juin, d'où il repart le 20 juin après avoir ravitaillé en charbon. C'est le 29 juin il arrive en vue de Belle-Ile-en-Mer et prévient de son arrivée le sémaphore du Talut, l'un des sémaphores de l'île. Il débarque au Port-Haliguen dans la nuit du 30 juin au 1er juillet, à 2 h 15. Dreyfus est aussitôt conduit à la prison militaire de Rennes, en attendant son deuxième procès.
Sources :
« Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, Tome II », 1870-2006, CF Jean-Michel Roche
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