Week-end du 1er Mai à Molène

"Qui voit Molène, voit sa peine"... !! ce ne fut pas justifié en ce qui me concerne.

Molène en breton : moal : chauve et enez : île : l'île chauve

Petit reportage rien que pour vous !

Arrivée à Molène
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Abri Amiral Roussin

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Le sémaphore
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Le monument aux morts et l'église
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Divers

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Retour Brest

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Merci Viviane...J'aime bien les couverts...ils ont dus être empruntés à la M N pour une longue durée comme les miens...
En tous cas belles photos.

Superbe reportage , qui nous présente une île bretonne très connue de nom , mais dont très peu l'ont visité ...  

Très content d'avoir eu cette vision grâce à ton sympathique reportage .

Merci.

Merci pour ce joli reportage d'une belle ile Bretonne, jolies photos.

Magnifique reportage ! Merci Vivane !

le bâtiment peint avec la grande porte en bois couleur bleu et le lieu de naissance de mon beau père .c est l ancien hangar du bateau de sauvetage dont son père était le meccano .
merci pour ces photos

Ce fut un grand plaisir.
Une petite précision en ce qui concerne la vue du parc à Mazout de la Maison Blanche, vous pouvez repérer mon bureau, c'est le premier bungalow à gauche de la photo. C'est de là que je prends toutes mes photos de bâtiments qui rentrent dans le goulet pour vous les offrir sur ce forum....

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]  j'adore

Un grand merci pour ce reportage sympa...je suis allé plusiers fois à Ouessant mais je ne suis jamais arrété à Molène...à tort apparement !

Hier, 8h30, au passage du Fromveur, beau soleil mais par contre ça devait secouer... Voyez plutôt...!
A ce propos, que faut-il faire lorsque l'on sent le mal de mer avec ce genre de météo ?...

Pouvez vous raconter sur le forum vos plus mauvais souvenirs de malades embarqués ??.

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Effectivement, y a de la plume !...

Raconter le mal de mer, difficile : je ne l'ai jamais eu... Bon quelques fois pas de première fraîcheur vu que l'on "marchait sur les cloisons", mais jamais malade.
On disait qu'il fallait toujours avoir l'estomac plein, c'était moins douloureux en cas de... Ben dis donc, on en profitait car pas nombreux au casse-croûte... Je me souviens avoir parié de recommencer intégralement un repas (y compris le vin) au deuxième service. Et j'ai gagné !...

Par contre, j'ai connu un jeune trans engagé qui avait été tellement malade deux os de suite qu'ensuite il l'était déjà la veille de l'appareillage ! Le toubib l'a fait débarquer. Je crois qu'il a terminé dans les sémaphores...

moi itou jamais malade quelque soit la baille par contre un jour je rangeais la doc technique dans un redui et les étagères du bas je me suis sentie mal a l aise et en suis sortie un peu palot . un passage au bar oms et ouf c est mieux

Bravo à vous ! vous êtes de vrais marins !

Le mal de mer jamais vraiment eu, mais un peu comme l'ami JC. Une fois ou deux j'ai été patraque. La première comme un c.. je regardais une planche à pince avec une feuille de vol devant moi qui balançait de bâbord à tribord et vice versa ça m'avait rendu un peu barbouillé. La deuxième ce jour là :
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Aïe Aïe Aïe.....

Pour remercier notre Marinette préférée pour ses belles photos un de mes textes de circonstances : L’AVEL*

Il balaye Sein, il lui demande pourquoi, elle est la fin
Ne sais-tu donc pas, ignorant qu’ici commence l’enfer
Il maltraite Molène, il lui demande pourquoi, elle est la peine
Ne t’as dont pas racontés, que le paradis est aussi d’ici
Il accable Ouessant, il lui demande pourquoi, elle est le sang
Ne vois-tu pas, aveugle que tu-es, ici débute le purgatoire
Mais pourquoi toutes ces questions, s’exclament les îles
Tu parcoures l’archipel sans cesse, et tu ne sais pas
Mais qu’y a t-il à comprendre, gémit le vent, roublard
Tu nous martyrises, tu emportes nos fils, et tu oses nier
Mais je ne fais de mal à personne, je passe, c’est tout
Te moques-tu, alors retournes-toi, regarde tes méfaits
Mais je n’aperçois que des écueils, l’écume du ressac et vous
Ne vois-tu pas, les flots écartelés à ton passage dit Sein
Je n’y peux rien, le ciel commande, je ne suis rien
Ne vois-tu pas, les embarcations qui sombrent, dit Molène
Je n’y suis pour rien, la lune me force, pauvre que je suis
Ne vois-tu pas, les marins qu’avalent les flots, dit Ouessant
Je ne suis que l’instrument des cieux, à chaque fois, je renais
Comment peux-tu encore chanter, hurlent en cœurs les trois îles
Je chante pour oublier, j’ai vu trop de sang, pauvre de moi
Comment peux-tu encore gémir, mécréant que tu es, va-t’en
J’implore votre pardon, mais je ne peux rien, je souffre trop
Comment peux-tu encore essayer de nous abuser, disparaît
Je…
Ne dit plus rien, rugissent les îles, tu es l’enfant du mal
Je…
Regarde, l’embarcation des sorcières qui surgit des abysses
Je…
Tais-toi, créature du diable, les laminaires affleurent
Je…
Rien de plus, dit Sein, je te maudis pour l’éternité
Rien de plus, dit Molène, tu n’es plus d’ici, à jamais
Rien de plus, dit Ouessant, même le Fromveur* te renie
L’Avel fuit, en hurlant sa solitude, les phares tremblent
Les récifs moussent, les voiles se déchirent, les veuves pleurent
Le clocher de Lampaul sonne le tocsin, de nouveau la tempête tue
Sein voit sa fin, Molène sent sa peine, Ouessant perd son sang…

JL CACH’ = Quélénnec jl

*Le vent en Breton.
*Courant marin entre Molène et Ouessant.

Beau poème .....

On dit que manger des sardines ou une orange avant d'appareiller facilite le mal de mer .... J'ai pas remarqué , mais je l'ai entendu plusieurs fois .....

Très joli texte, merci beaucoup, qui représente si bien notre si belle Bretagne.

de rien, c'était de bon coeur...

Chapeau bas !