GARDES COTES DOUANES

GARDE CÔTES DES DOUANES  -  Personnel presque exclusivement fourni pas des anciens de la royale


Garde-côtes de Manche-Mer du Nord

Bureau aéronaval de Rouen : 3 brigades garde-côtes (BGC) et 1 brigade de surveillance aéro-maritime (BSAM) au Havre (3 hélicoptères biturbines EC135 FLIR Ultra Force II)

Patrouilleur garde-côtes : Le Jacques Oudart Fourmentin (DF P1), port d'attache : Boulogne, doté de 2 annexes dont un Hurricane H920-10 de 10 m propulsé par 2 moteurs hors-bord de 200 ch pour interception des go fast.

Vedettes garde-côtes :
DF37 Nordet, port d'attache : Dunkerque.
DF40 Vent d'Amont, port d'attache : Cherbourg

Vedette de Surveillance Rapprochée :
DF62 Le Pléville le Pelley, port d'attache : Granville

Garde-côtes de Nantes
5 brigades garde-côtes et 2 brigades de surveillance aéro-maritime de Lann-Bihoué (3 avions de patrouille maritime biturbines F406 Surmar2 et 1 biturbine F406 Polmar III) et Bordeaux-Mérignac (2 F406 Surmar)
Patrouilleur garde-côtes : Kermorvan (DF P2), port d'attache : Brest, doté de 2 annexes dont un Hurricane H920-10 de 10 m propulsé par 2 moteurs inboard de 250 ch pour interception GOFAST.

Vedettes garde-côtes :
DF46 Avel Sterenn, port d'attache : Saint-Malo
DF36 Kan An Avel, port d'attache : Lorient
DF42 Suroit, port d'attache : Royan
DF43 Haize Hegoa, port d'attache : Bayonne

Vedettes de Surveillance Rapprochée :
DF89 Kervily, port d'attache : La Trinité-sur-Mer
DF92 Saire, port d'attache : Saint-Nazaire
DF78 Charente, port d'attache : La Rochelle

Groupe école de l'E.N.B.D.
DF1 Aunis II, port d'attache : La Rochelle
DF2 Louisiane, port d'attache : La Rochelle
DF101 Saintonge, port d'attache : La Rochelle

Garde-côtes de Méditerranée


9 brigades garde-côtes et 1 brigade de surveillance aéro-maritime à Hyères (1 avion biturbine F406 Polmar III, 3 avions biturbines F406 Surmar, 2 hélicoptères biturbines EC135 FLIR Ultra Force II).
Actuellement une restructuration de toute la façade Méditerranée est en cours qui verra l'arrivée d'un patrouilleur de 53m basé dans la rade de Toulon courant 2015.

Vedettes garde-côtes :
DF30 Marinada, port d'attache : Port-Vendres
DF16 Cers, port d'attache : Agde
DF47 Lissero, port d'attache : Marseille
DF49 Orsuro, port d'attache : Hyères (remplacement par une vedette de surveillance rapprochée courant 2015)
DF45 Sirocco, port d'attache : Nice
DF25 Libecciu, port d'attache : Bastia
DF14 Muntese, port d'attache : Ajaccio
DF12 U'Marinu, port d'attache : Porto-Vecchio (suppression courant 2015)

Vedettes de Surveillance Rapprochée :
DF80 Aude, port d'attache : Port-la-Nouvelle (suppression courant 2015)
DF95 Vidourle, port d'attache : Sète (remplacement par une vedette garde-côtes courant 2015)
DF79 Gregau, port d'attache : La Grande-Motte
DF61 Touloubre, port d'attache : Port de Bouc
DF63 Arenc, port d'attache : Bandol
DF91 Preconil, port d'attache : Sainte-Maxime
DF83 Saint-Louis, port d'attache : Menton (suppression courant 2015)

Garde-côtes de Antilles-Guyane

4 brigades garde-côtes et 1 brigade de surveillance aéro-maritime au Lamentin en Martinique (2 avions biturbines F406 Surmar)

Vedettes garde-côtes :
DF44 Rakawa, port d'attache : Fort-de-France
DF24 Sua Louiga, port d'attache : Marigot. Cette brigade garde-côtes dispose aussi d'un Hurricane DF286 de 11 m pour interception Go Fast
DF31 Pitera, port d'attache : Pointe-à-Pitre
DF21 Alizé, port d'attache : Kourou, cette unité dépend de la direction régionale de la Guyane.

Vedettes de Surveillance Rapprochée de Martinique :
DF98 Lezarde, port d'attache : Fort-De-France
DF99 Thazard, port d'attache : Le Marin

Vedettes de Surveillance Rapprochée de Guadeloupe et de Saint-Martin :
DF93 Achinao, port d'attache : Basse-Terre
DF94 Mateliane, port d'attache : Point-à-Pitre
Brigade de Surveillance Nautique de Marigot (Saint-Martin)

Direction régionale des douanes de Polynésie française

Patrouilleur garde-côtes :
DF48 Arafenua, port d'attache : Papeete.(échouée le 31 mai 2014 sur le récif de l'atoll de Tikéi, 582 km au nord-est de Tahiti et déclarée irrécupérable.)

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Pavillon des gardes côtes de la douane

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

insigne de poitrine des douaniers marins

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Insigne de poitrine des douanier aviateurs

AFP le 11/13/15
C'est une saisie record. Au moins 2,4 tonnes de cocaïne ont été retrouvées à bord d'un cargo dérouté jeudi au large de Boulogne-sur-Mer par un patrouilleur des garde-côtes, annonce le ministère des Finances ce vendredi. Il s'agit de la plus importante saisie de cocaïne jamais réalisée en métropole à ce jour.

"Le bateau va être visité de fond en comble"


"Le bateau va être visité de fond en comble. On était à 2.000 kg de cocaïne en début de matinée, là (en début d'après-midi, ndlr) on en est à 2.400 kg. Un bateau de cet ordre est assez long à perquisitionner", a indiqué le parquet de la Juridiction Interrégionale Spécialisée (JIRS) de Lille.

"Le souci premier pour le moment est de perquisitionner le bateau de manière à ne rien laisser échapper en termes de marchandise de fraude." Les douze membres d'équipage, des Turcs et des Ukrainiens, "sont en retenue douanière et seront bientôt en garde à vue."

Parti de Colombie, le cargo devait rejoindre la Pologne

Le cargo "Carib Palm", battant pavillon moldave, parti de Colombie et à destination de Gdansk en Pologne, a été ramené jeudi soir au port de Boulogne-sur-Mer. Selon Michel Sapin, ministre des Finances et des comptes publics, et Christian Eckert, secrétaire d'État chargé du Budget, les garde-côtes de la douane française "ont réalisé ce matin la plus importante saisie de cocaïne jamais réalisée en métropole à ce jour".


"Le navire a été intercepté hier (jeudi) à 18h30 en haute mer et a été ramené à quai à 20 heures à Boulogne-sur-Mer où les opérations de fouille ont débuté. La drogue était dissimulée derrière une cloison métallique", a indiqué le ministère des Finances dans un communiqué.

Selon les premières informations, ce cargo d'une longueur de 75 m environ transportait des matières premières. Cette saisie pourrait valoir une cinquantaine de millions d'euros à la revente. Le parquet de Boulogne-sur-Mer a été dessaisi de l'affaire vendredi matin. Elle a été confiée au parquet de la JIRS.

4,3 tonnes : la plus important saisie réalisée en 2006 en Martinique

"Il s'agit de la plus grosse affaire traitée par la JIRS depuis l'affaire dite du Paris-Dakar, avec un cargo de retour d'Amérique latine et qui avait été arraisonné au Havre", a indiqué celui-ci. Le 21 février 2014, la police avait saisi 1,4 t de cocaïne dans le cargo "Rio Nevado", en provenance de Valparaiso (Chili), cachées dans des pneus.

La plus importante prise de "blanche" par les autorités françaises (4,3 t) a été réalisée en novembre 2006 sur un cargo panaméen par la Marine nationale, au large de la Martinique.

Quand on connais les quantités interceptées, on ne peut qu'être effrayé par les chiffres de ce qui est produit et qui réussit à transiter dans le monde pour la vente

HATOUP

Au niveau mondial : Estimation 15 à 20 % saisies toutes drogues et tous services confondus dont 80% par les services des douanes principalement grâce à un droit de fouille illimité sans motif, c est en effet effrayant

Est-ce bien la DF 37 Nordet?.

Photo prise par mon fiston à Royan il y a deux jours.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Oui je confirme : DF 37 = c'est bien la Nordet, elle est bien loin de chez elle
Il y a du y avoir un regroupement sur l atlantique pour un motif opérationnel car elle est basée à Dunkerque

Merci Gabelou.

Dunkerque Royan, n'en a  t'on pas d'autres plus près ? Si non il y a du soucis à ce faire. Il n'y a pas que la royale qui est en sous effectifs....

4 vedettes gardes cotes ( Bayonne, La Rochelle, Saint Nazaire et Lorient ) et un patrouillleur de haute mer basé à Brest, c est effectivement peu vu la longueur de notre frontière maritime atlantique. Il y en a plus en méditerranée, proximité de l afrique du nord oblige; il parait que les marocains n exportent pas que des tapis

La "Police des Mers" est chez nous l'affaire de 4 administrations différentes : les Douanes Maritimes, les Affaires Maritimes, la Gendarmerie Maritimes et la Marine Nationale. Il y a un télescopage des missions qui ne facilite pas les enquêtes ni les interventions. Ne parlons pas du recueil des renseignements et de la transmission des informations d'une administration à l'autre Comme sur terre, le partage des infos entre les "chapelles" n'est pas une évidence et on voit bien que depuis quelques années les politiques ont créé artificiellement deux entités : une collaboration Douanes/Marine Nationale et une autre Affaires Maritimes/Gendarmerie Maritime.
Si l'on prend par exemple les grosses affaires de stupéfiants c'est le 1er couple qui fonctionne le mieux du moins en apparence et si l'on prend le renseignements côtier et portuaire c'est le second qui devient majeur. Les petites unités de Gendarmerie Maritime étant souvent logées dans les locaux des Affaires Maritimes, cela facilite grandement l'échange de renseignements.
Dans le contexte actuel de terrorisme et d'afflue de migrants, on se rend compte que les passerelles qui sont essentielles entre ces deux entités pour faire face aux dangers ne sont, quand elles existent, qu'affaires d'hommes qui contournent leurs hiérarchies et cela de plus en plus souvent. Aux sommets de ces 4 "services de l'Etat", la collaboration n'est bien souvent que de façade alors que les résultats majeurs sur le terrain ne découlent au contraire que de la collaboration de l'ensemble. Sur terre comme sur mer "la Guerre des Polices", comme à l'intérieur de ceux-ci "la Guerre des Services", est une réalité encore bien présente et active.
Heureusement la nouvelle génération d'hommes et de femmes des Douanes, Gendarmerie, Affaires Maritimes et Renseignement de la Marine obéissent de moins en moins à cette culture de clans sclérosante. Au passage rendons hommage, mon post s'y prête même si ce n'est pas le lieu idéal, au service de renseignements de la Marine (l'ex Sécurité Militaire de la Marine) présent dans tous nos ports, bases et grosses unités à la mer qui œuvre dans l'anonymat le plus total à obtenir les renseignements qui permettront d'éviter de terribles drames et de mettre fin à des trafics de stupéfiants, d'êtres humains et j'en passe.

Bien tourné Joël, j'apprécie. C'est exactement ce que j'ai connu, alors que j'étais encore en activité entre notre grande famille (La Police Nationale) et la Gendarmerie...
Maintenant , que ces deux institutions sont sous les ordres d'un  même ministre, j'ose espérer que les infos soient partagées...mais...je reste encore septique...comme la fosse...(oui je sais elle est connue, mais cela aura été plus fort que moi.)

Autre explication à l'éloignement temporaire de leurs zones habituelles d'affectation des vedettes et moyens côtiers de différentes administrations .
Le nombre de ces unités est en importante diminution, ce qui facilite grandement l'activité de surveillance locale exercée par  les gros trafiquants,  braconniers de tous genres, et autres contrevenants de tous poils. Ainsi il est certain que les mouvements des navires à "bandes tricolores "sont signalés à leur départ des ports un peu comme la présence des radars ou des forces de l'ordre sur notre réseau routier....Quand une grosse opération est prévue, il peut arriver que pour déjouer le manège de ces "sonnettes portuaires locale" une Unité  géographiquement affectée loin du lieu d'action soit ponctuellement discretement  déplacée pour prendre las malfaiteurs à revers  par surprise.
Alors là, c'est bingo !!!

HATOUP