BOUVINES (1894-1918)
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BOUVINES (1894-1918)
- "Cent ans de cuirassés français" par Eric GILLE
MARINES Editions - 1999
- "Les garde-côtes" par Luc FERON
MARINES Editions - Marines Magazine HS n° 2 de 09/2002 "100 ans de Marine Française - croiseurs, garde-côtes"
MARINES Editions - 1999
- "Les garde-côtes" par Luc FERON
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Patrick le SCOUARNEC- Administrateur - Responsable du foyer
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Bouvines (1), garde-côte type Bouvines (1894-1918)
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Bouvines (1), garde-côte type Bouvines (1894-1918)
Construit aux Forges et Chantier de la Méditerranée à La Seyne-sur-Mer.
Mis à flot le 29/03/1892 et mis en service le 15/10/1894.
6600t, 8500 cv, 89,4 m x 17,8 m x 7,1 m. 2 machines Menpenti ; 16 chaudières d’Allest Lagrafel, 2 hélices, 16 nœuds.
Armement :
II de 305, modèle 1887 en tourelles axiales + VIII de 100 mm modèle 1892 derrière masques + VIII de 47 mm modèle 1885 + III de 37 mm TR + II TLT aériens de 450 mm supprimés en 1906.
Protection :
Ceinture cuirassée complète de 464 mm à 250 mm de 1,90 m, de 2,86 m sur l’avant et 2,18 m sur l’arrière. Pont 92 mm ; tourelles partie fixe 460 à 320 mm, partie mobile 370 mm Blockhaus 80 mm.
Poids total de la protection 2 270 tonnes.
Observations :
Ces navires, construits comme garde-côtes cuirassés, seront reclassés cuirassés de 2ème rang. Au prix d’une réduction de leur artillerie principale, et grâce à un meilleur dessin de coque, les Tréhouart se comportent mieux que les garde-côtes de type Valmy. Les derniers garde-côtes, Bouvines et Valmy, ont repris l’aspect extérieur des petits cuirassés. L’armement est toujours constitué par deux gros canons en tourelles à l’avant et à l’arrière, mais le tirant d’eau déplorable de 7,30 m à plus de 7,50 m pénalise le rôle de garde-côtes qui leur est attribué.
Au 1er janvier 1897, porte-pavillon du Contre-Amiral Charles de Courthille, Commandant (depuis le 10 février 1896) une division de l'Escadre du Nord.
10/1894 : armé pour essais à Toulon.
1895 : essais officiels pendant l’été.
01/12/1895 : en armement définitif.
01/1896 : quitte Toulon pour Brest où il devient navire-amiral de la 2ème escadre du Nord.
02/1896 : après une avarie de machines, il est en essais. Il effectue ensuite des exercices et une navigation d’escadre en Manche et dans le golfe de Gascogne jusqu’à la fin de l’année.
1897 : le Président de la République est en voyage à bord du Bouvines à Rochefort.
1898 : il est remplacé par le cuirassé Amiral Duperré dans l’escadre du Nord, et quitte Brest pour Toulon.
03/10/1898 : en réserve à Toulon.
15/12/1898 : réarmé bâtiment-amiral de la division des garde-côtes dans l’escadre de la Méditerranée.
Au 1er janvier 1899, porte-pavillon du Contre-Amiral Léonce Caillard Commandant (depuis le 15 décembre 1898) la Division de garde-côtes.
1899 : sorties et exercices sur les côtes de Provence.
21/06/1900 : en grandes manœuvres dans le golfe de Gascogne et dans la Manche avec l’escadre.
22/07/1900 : le Bouvines est rattaché à l’escadre du Nord et reste à Cherbourg
Au 1er janvier 1901, porte-pavillon du Contre-Amiral Charles Mallarmé, Commandant (depuis le 1er septembre 1899) en chef la Division de garde-côtes.
20/06/1901 : réarmé, manœuvres en Méditerranée.
13/08/1901 : il devient navire-amiral de la 2ème division dans l’escadre du Nord.
Au 1er janvier 1902, porte-pavillon du Contre-Amiral Jacques Péphau, Commandant (depuis le 1er septembre 1901) une division de l'Escadre du Nord.
1902 : le bâtiment est à Cherbourg, puis à Brest.
30/06/1902 : avec l’escadre à Lisbonne, puis grandes manœuvres en Algérie et en Tunisie.
04/09/1902 : exercices et sorties en Manche et dans le golfe de Gascogne.
Au 1er janvier 1903, porte-pavillon du Contre-Amiral Jacques Péphau, Commandant une division de l'Escadre du Nord.
1903-1905 : en entretien à Cherbourg.
20/06/1906 : en grandes manœuvres en Algérie et en Provence.
01/01/1907 : placé en réserve à Cherbourg.
13/04/1910 : réarmé, il devient alors commandant supérieur des flottilles de la Manche. Il est envoyé à Calais pour le renflouement du Pluviôse.
Au 1er janvier 1911, Station des torpilleurs de Cherbourg.
01/06/1912 : placé en réserve à Cherbourg.
01/08/1914-1917 : il est utilisé comme bâtiment d’arraisonnement du front de mer de Cherbourg.
08/06/1918 : il est condamné et rayé des listes.
1920 : vendu pour démolition à Cherbourg.
(1) Nom de la victoire mémorable de Philippe-Auguste sur l'empereur Othon et ses alliés en 1214. Bouvines, bourg du département du nord sur la Marque, à 12 kms environ de Lille.
Sources :
« Dictionnaire des bâtiments de guerre… Tome II », du CF J-M. Roche
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Bouvines (1), garde-côte type Bouvines (1894-1918)
Construit aux Forges et Chantier de la Méditerranée à La Seyne-sur-Mer.
Mis à flot le 29/03/1892 et mis en service le 15/10/1894.
6600t, 8500 cv, 89,4 m x 17,8 m x 7,1 m. 2 machines Menpenti ; 16 chaudières d’Allest Lagrafel, 2 hélices, 16 nœuds.
Armement :
II de 305, modèle 1887 en tourelles axiales + VIII de 100 mm modèle 1892 derrière masques + VIII de 47 mm modèle 1885 + III de 37 mm TR + II TLT aériens de 450 mm supprimés en 1906.
Protection :
Ceinture cuirassée complète de 464 mm à 250 mm de 1,90 m, de 2,86 m sur l’avant et 2,18 m sur l’arrière. Pont 92 mm ; tourelles partie fixe 460 à 320 mm, partie mobile 370 mm Blockhaus 80 mm.
Poids total de la protection 2 270 tonnes.
Observations :
Ces navires, construits comme garde-côtes cuirassés, seront reclassés cuirassés de 2ème rang. Au prix d’une réduction de leur artillerie principale, et grâce à un meilleur dessin de coque, les Tréhouart se comportent mieux que les garde-côtes de type Valmy. Les derniers garde-côtes, Bouvines et Valmy, ont repris l’aspect extérieur des petits cuirassés. L’armement est toujours constitué par deux gros canons en tourelles à l’avant et à l’arrière, mais le tirant d’eau déplorable de 7,30 m à plus de 7,50 m pénalise le rôle de garde-côtes qui leur est attribué.
Au 1er janvier 1897, porte-pavillon du Contre-Amiral Charles de Courthille, Commandant (depuis le 10 février 1896) une division de l'Escadre du Nord.
10/1894 : armé pour essais à Toulon.
1895 : essais officiels pendant l’été.
01/12/1895 : en armement définitif.
01/1896 : quitte Toulon pour Brest où il devient navire-amiral de la 2ème escadre du Nord.
02/1896 : après une avarie de machines, il est en essais. Il effectue ensuite des exercices et une navigation d’escadre en Manche et dans le golfe de Gascogne jusqu’à la fin de l’année.
1897 : le Président de la République est en voyage à bord du Bouvines à Rochefort.
1898 : il est remplacé par le cuirassé Amiral Duperré dans l’escadre du Nord, et quitte Brest pour Toulon.
03/10/1898 : en réserve à Toulon.
15/12/1898 : réarmé bâtiment-amiral de la division des garde-côtes dans l’escadre de la Méditerranée.
Au 1er janvier 1899, porte-pavillon du Contre-Amiral Léonce Caillard Commandant (depuis le 15 décembre 1898) la Division de garde-côtes.
1899 : sorties et exercices sur les côtes de Provence.
21/06/1900 : en grandes manœuvres dans le golfe de Gascogne et dans la Manche avec l’escadre.
22/07/1900 : le Bouvines est rattaché à l’escadre du Nord et reste à Cherbourg
Au 1er janvier 1901, porte-pavillon du Contre-Amiral Charles Mallarmé, Commandant (depuis le 1er septembre 1899) en chef la Division de garde-côtes.
20/06/1901 : réarmé, manœuvres en Méditerranée.
13/08/1901 : il devient navire-amiral de la 2ème division dans l’escadre du Nord.
Au 1er janvier 1902, porte-pavillon du Contre-Amiral Jacques Péphau, Commandant (depuis le 1er septembre 1901) une division de l'Escadre du Nord.
1902 : le bâtiment est à Cherbourg, puis à Brest.
30/06/1902 : avec l’escadre à Lisbonne, puis grandes manœuvres en Algérie et en Tunisie.
04/09/1902 : exercices et sorties en Manche et dans le golfe de Gascogne.
Au 1er janvier 1903, porte-pavillon du Contre-Amiral Jacques Péphau, Commandant une division de l'Escadre du Nord.
1903-1905 : en entretien à Cherbourg.
20/06/1906 : en grandes manœuvres en Algérie et en Provence.
01/01/1907 : placé en réserve à Cherbourg.
13/04/1910 : réarmé, il devient alors commandant supérieur des flottilles de la Manche. Il est envoyé à Calais pour le renflouement du Pluviôse.
Au 1er janvier 1911, Station des torpilleurs de Cherbourg.
01/06/1912 : placé en réserve à Cherbourg.
01/08/1914-1917 : il est utilisé comme bâtiment d’arraisonnement du front de mer de Cherbourg.
08/06/1918 : il est condamné et rayé des listes.
1920 : vendu pour démolition à Cherbourg.
(1) Nom de la victoire mémorable de Philippe-Auguste sur l'empereur Othon et ses alliés en 1214. Bouvines, bourg du département du nord sur la Marque, à 12 kms environ de Lille.
Sources :
« Dictionnaire des bâtiments de guerre… Tome II », du CF J-M. Roche
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