ARTEMIS (L') - S603 (1954-1967)

- "Un siècle d'innovations" par Jean TOUFFAIT (IGA)
MARINES Editions - Marines & Forces Navales HS n° 2 de 11/1999 "100 ans de sous-marins"

- "Les sous-marins de la seconde guerre mondiale 1939-1942" par Erminio BAGNASCO
CARAKTERE - Los ! HS n° 2 de 04-05/2013

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Artémis (L'), Sous-marin du type Standard Amirauté Y3 Aurore (1954-1967)

Construction débutée aux Chantiers Augustin Normand au Havre.
Commencé le 12/01/1940. Mis à flot le 28/07/1942. Mis en service le 05/02/1954.

Caractéristiques : 909t. 3000cv. 73,5m x 6,5m x 4,17m. 2 moteurs électriques de 700cv. 2 moteurs diesel de 1500cv. 15,5 nœuds en surface. 9,3 nœuds en plongée. 62 hommes.
Armement : 10 tubes LT de 550mm + 17 torpilles de 550mm + 1 canon de 100mm + 1 mitrailleuse AA de 13,2mm.

Symbole de coque : S603

Juin 1940 : alors que le sous-marin est sur cale et avancé de 11% le début de la guerre stoppe les travaux.
Octobre 1940 : reprise des travaux sous le contrôle allemand.
28/02/1942 : la coque est continuée au ralenti. Son état d'avancement est alors de 35%. Les moteurs diesel sont continués mais également au ralenti.
28/07/1942 : lancé (mis à flot) puis laissé en état de désarmement dans le canal de Tancarville.
Il sera restitué à la France en compensation du démentiellement du sous-marin Emeraude à Toulon.
30/09/1945 : la coque Q206 est remorquée au Havre.
02/06/1947 : puis la coque est remorquée à Cherbourg.
28/03/1942 : mis en bassin à Cherbourg.
19/07/1951 : début de l’achèvement de la construction aux Chantiers Dubigeon à Nantes dans lesquels la coque est arrivée en remorque.
01/06/1953 : le sous-marin est armé pour essais. Ce sous-marin est destiné à servir pour tester des nouveaux équipements prototypes : central-informations, P.C., torpilles etc...
Équipements destinés à la nouvelle série des Narval. Les tourelles orientables sont débarquées; le dispositif est abandonné.

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15/08/1953 : armé, l’Artémis fait sa 1ère sortie à la mer.
05/02/1954 : le sous-marin est admis au service actif et est affecté à la 1ère escadrille de sous-marins (ESM) avec le n° OTAN S603.

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1954 : l’Artémis fait une escale à Tanger lors d’un retour vers Toulon.
13/01/1955 : le matelot électricien Bernard CHARBOT lors de sa ronde de batterie, produisit accidentellement étincelle qui provoqua l'explosion d’une batterie.
Le sous-marin était alors en petit carénage au bassin Vauban à Toulon. La batterie qui était au repos n'était plus ventilée du fait de l'absence des ventilateurs non remontés en fin de semaine par les ouvriers de l'arsenal. L'absence d'hydrogénomètre n'avais pas permis au matelot de déceler l'excès de gaz dégagé, même au repos, par une batterie en fin de vie. L'explosion provoqua la mort du matelot et, en soulevant le plancher des logements, blessa plusieurs officiers dont le commandant. Suite à cet accident, l’Artémis resta trois mois de plus en indisponibilité.

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Octobre 1960 : l’Artémis participe au sauvetage de membres de l'équipage du pétrolier grec Euripyle (voir article « Cols-bleus n°668 » en rapport).

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03/11/1967 : condamné sous le n° Q427 et réutilisé pour essais de grenadage.
1971 : vendu à Toulon pour démolition.

Sources :
« Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, Tome II », 1870-2006, CF Jean-Michel Roche
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