petit coup de chapeau en passant...

Papa, c'est quoi un gendarme ?


Un gendarme doit être un mélange de tous les hommes. Un saint et un pécheur, un vaurien et un Dieu.
Il est à la fois le plus recherché et le moins désiré parmi les hommes.
Il est un être étrange qu'on appelle MONSIEUR en face, et un CHIEN dans le dos.
Il doit être tellement diplomate qu'il peut régler une altercation entre deux individus, tout en laissant croire à chacun qu'il a gagné.
Le gendarme doit être capable de flanquer une raclée à deux hommes qui sont deux fois plus gros que lui sans endommager son uniforme et sans être brutal. Si on réussit à le frapper, c'est un peureux, si c'est lui qui frappe, c'est une brute !
Le gendarme doit prendre une décision en un instant, alors qu'il faut plusieurs mois à un magistrat pour prendre une décision.
Le gendarme doit être un expert dans le maniement des armes a feu. Il doit pouvoir sortir son arme au pas de course et atteindre l'objectif là où ça ne fait pas mal et ensuite expliquer à tous pourquoi il a tiré.
Un gendarme doit tout connaître et tout savoir... Mais ne rien dire. Il doit savoir où sont commis les péchés du monde, mais n'en faire aucun.
Il doit, à partir d'un seul cheveu, décrire le crime, donner le nom du coupable et où on peut le trouver. S'il le trouve, il est chanceux, sinon, c'est un «épais».
S'il est promu, il doit connaître quelqu'un de haut placé, s'il ne l'est pas, c'est une cruche.
Le gendarme doit poursuivre un indice jusqu'au bout, travailler des journées complètes pour trouver un témoin qui a tout vu... Mais qui refuse de s'en rappeler. Il fouille les dossiers et écrit des rapports afin d'établir une preuve infaillible qui sera détruite par de «savants» confrères.
Il doit être un PASTEUR, un TRAVAILLEUR SOCIAL, un DIPLOMATE, un DUR, et un GENTILHOMME ou PSYCHOLOGUE. Et surtout il doit être un génie, car il doit élever une famille qui sera sans reproche...si toutefois il vit assez vieux pour voir ses enfants grandir.
Voilà aussi l'individu qu'on appelle si peu souvent un AMI.



En espérant changer les mentalités (débiles) concernant cette profession que peu de personnes auraient le courage de faire...

c est ben vrai tout ça j ais deux ou trois bons copains gendarmes et aussi un ami maintenant si je rajoute les policiers les inspecteurs de la sn , le cercle s agrandit

OK suis à fond dans cette démonstration et pour cause; je pense connaitre le sujet sur le bout des doigts.

Par contre je vous demande de commenter avec modération ce, afin d'éviter quelques débordements.

Pour l'instant je laisse ouvert le sujet, qui peut être alimenter sans provoquer de cataclysme, car j'estime que chacun à le droit de s'exprimer.

Maintenant je vous préviens: un dérapage de l'un ou de l'autre intervenant sur ce sujet, ce dernier sera clos et ira directement là:

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

au tri sélectif, avec en prime le mot qui ira bien concernant le "débordant", ce par MP cela va de soit.

Donc je vous demande d'être "ADULTES"..vous avez ma confiance.

J'ai un oncle en retraite maintenant
qui était au GIGN.

Milles regrets JP, si tu crois que j'ai joué avec le feu, mais il y a longtemps que ça me grattais et j'avais ça en réserve...

Je ne t'en voudrai nullement sir tu penses que le sujet est "brûlant"...

Une anecdote, réelle,datant de 1969 à Nîmes-Garons, tout à l'honneur des gendarmes maritimes.
J'avais à cette époque loué un petit appartement meublé avec mon éternel copain Daniel Fischer , alsacien comme son nom le laisse supposer.
A cette époque , matelots et Q.M. n'avaient pas le droit de sortir de la base en civil et en plus nous étions soumis chaque soir de sortie "à terre" à
une inspection de tenue par l'Officier de garde. Nous avions donc pas mal de copains qui passaient "chez nous" pour se mettre en civil , et de plus c'était un peu le point de rendez-vous avec leurs copines du moment.
Un lundi matin, à l'appel, un de nos copains tombe dans les pommes . Infirmerie, bien sûr, il déclare avoir pris des cachets pour se suicider....
Bien entendu, comme il avait passé une bonne partie du week-end chez nous avec sa copine, nous avons rapidement été convoqués par les gendarmes maritimes , qui voulaient savoir d'une part, pourquoi notre collègue avait voulu -soi-disant- se suicider , et si on l'avait vu prendre de quelconques "médicaments" pendant ces 2 jours.
En fait la seule chose que nous savions est qu'il s'était disputé avec sa copine le dimanche après-midi, mais rien de plus. Ils ont donc voulu "interviewer" la demoiselle pour avoir un peu plus d'informations... et nous étions bien embêtés, la demoiselle en question travaillait dans une petite fabrique que nous connaissions, mais elle logeait dans un foyer de jeunes filles assez "strict" et nous ne voulions pas lui créer de soucis.
Les gendarmes ont très bien cerné le problème, ils sont allés l'attendre à la sortie de son travail, en civil, et lui ont discrètement posé les questions qui les tenait à cœur (bien sûr ils avaient trouvé la photo de la demoiselle dans les affaires du candidat au suicide)...
Comme quoi, même à cette époque, les gendarmes maritimes, d'ordinaire réputés plutôt par leur manque de délicatesse, ont fait preuve d'un humanisme hors pair et je leur en suis reconnaissant.

Le fin mot de l'histoire, c'est que notre "suicidaire" n'avait pas avalé même un cachet d'aspirine, il avait trouvé le prétexte de cette dispute anodine avec sa copine pour essayer de se faire réformer avant la fin de son engagement, ce qui n'était pas facile à cette époque...

Patrick le SCOUARNEC a écrit:Milles regrets JP, si tu crois que j'ai joué avec le feu, mais il y a longtemps que ça me grattais et j'avais ça en réserve...

Je ne t'en voudrai nullement sir tu penses que le sujet est "brûlant"...

Que nenni mon bon Patrick, tu as bien fait. Je mettais juste en garde aux débordements.Mais j'ai confiance, je sais que tous nos membres savent se tenir.

J'ai un souvenir absolument savoureux de ces messieurs de la Gendarmerie Nationale.

Fin janvier 1982, ma femme et moi enfourchons ma moto, une BMW R100RS, pour nous rendre de Vevey (Suisse) à Angoulême pour une concentration de motards. (env 1000km en hiver)
Je sais, faut être "cintré"...
Toujours est-il, qu'arrivés à Clermont-Ferrant, la neige tombe déjà à gros flocons. J'attaque la montée du col des Goules (980m) en reprise en seconde avec les pieds parés à tout...

On monte, on monte. bref, on monte. Et à force de monter, nous arrivons au sommet du fameux col, dans la gonfle, quand, tout à coup, un gendarme me fait signe de m'arrêter.
Donc je m'arrête, bref...

Il me salut: Gendarmerie Nationale...
Je lève les lunettes et lui dit:

"Bonjour, mais je ne crois pas avoir commis d'exès de vitesse"

Il me répondit avec un grand sourire:

" Non, mais dans la fourgonnette nous avons un thermos de café, je crois que ça vous fera du bien"...

Bon réveillon messieurs les Gendarmes, je n'oublierai jamais ce café.