FARMAN F-223
+2
pingouin nostalgique
BRAI Alain
6 participants
Page 1 sur 1
FARMAN F-223
Bombardement de Berlin par les "Pingouins" (Avec l'accord du président de l'ammac du fumélois)
- Spoiler:
- Quand les marins bombardaient Berlin
- Bien sûr je vous entends déjà dire, mes chers camarades « encore un cocorico ! » (ou
plutôt un coin-coin ?).
- Mais qu'y puis-je si les marins ont été les premiers à réaliser certaines prouesses ? Car c'en
est une n'est-ce pas, d'avoir été les premiers à bombarder Berlin lors de la dernière Guerre ?
- Faisant amende honorable, je reconnais les rechercher ces exploits et, comme ils sont
souvent passés inaperçus, dès que j'en déniche un, je m’empresse de le faire savoir au plus
grand nombre. A la réflexion, ne parlant que des marins, d'aucuns risquent de me taxer de
chauvinisme ? Mais les aviateurs et les « terriens » ont tellement écrit sur les gens de leur
Arme qu'un peu de rééquilibrage ne peut pas faire de mal...
- Ce qui est peut-être le plus curieux, dans ces exploits accomplis par les marins, c'est qu'ils
l’ont souvent été dans des domaines étrangers à leur métier.
- C'est pour cela que mes petits récits commencent souvent par « le premier... » en place de
« il était une fois... » !
- Rappelez-vous : en 1856, Jean-Marie Le Bris fut le
premier marin volant, sur une plage, non loin de
Douarnenez... ; en 1870, le matelot Leprince fût le premier
mort de l'Aéronautique Navale, en disparaissant au large avec
son ballon : en 1915, la première escadrille de patrouille
maritime de la guerre est celle des marins français de Port-
Saïd... et, la même année, mais en Champagne cette fois, le
premier parachutiste militaire est le quartier-maître Constant
Duclos.
- Eh bien, les premiers qui ont bombardé Berlin en 1940
furent des marins et voici leur histoire.
- Elle commence en 1937, année où vole pour la première
fois, au mois de juin, le gros « Farman F.223.1 » qui donnera
naissance, deux ans plus tard au F.223.4 construit à trois
exemplaires baptisés « Camille Flammarion », « Jules
Verne » et « Le Verrier ».
- Le premier vole en mars 1939, les deux autres à la fin de
l’année.
- Ces appareils, destinés à Air France Transatlantique
doivent être utilisés sur l'Atlantique Nord mais la Guerre est
là et la Marine les réquisitionne pour constituer son escadrille E5 basée au Poulmic, en haut,
sur le plateau.
- Le L. V. Menvielle commande le « Flammarion », le L. V. Mangin d'Ouince le « Le
Verrier » et le C. C. Daillière le « Jules Verne » et l'escadrille.
- Dès la fin 39, le « Flammarion » a effectué plusieurs missions de surveillance maritime
(camouflées en vols expérimentaux) sur l'Amérique du Sud, à la recherche des cuirassés
allemands « Graf Von Spee » et « Admiral Scheer ».
- Début 40, des travaux sont entrepris pour transformer le « Jules Verne » en bombardier ;
l'appareil est construit pour monter à 8 000 mètres et parcourir 8 000 kilomètres. Il est
propulsé par 4 Hispano de 880 CV en tandem deux par deux. Il fait 23 mètres de long, 34
mètres d'envergure et entre ses deux roues (qui arrivent à hauteur d’épaule) il y a 5,60
mètres... Outre ses 14 000 litres d'essence (à 85 d'octane), il peut emporter une charge de
1,500 tonne de fret. Pesant 9 tonnes à vide, il atteint 24 tonnes en charge et vole à 280
kilomètres à l'heure... en version civile.
- Pour en faire un bombardier, il lui faut un nez vitré et un viseur ; ce qui est fait rapidement. Il lui
faut une soute à bombes : là, impossible, tout le ventre est occupé par les réservoirs à carburant...
donc on installe des lance-bombes, sous ce ventre, ce qui amène les ailettes des deux bombes de
250 kilos les plus en arrière à 20 centimètres du sol ! « Aucune importance dit Daillière, on fera
attention... »
- Question combustible, si le but est lointain, 14 000 litres risquent d'être un peu justes... On
rajoute donc dans la carlingue quelques réservoirs qui ne laissent plus qu'un étroit couloir de l'avant
à l'arrière mais on dispose ainsi de 4 000 litres d'essence supplémentaires ; le mécanicien n'aura
jamais que 32 jauges et autres manos à surveiller...
- Ainsi gréé, le « Jules » peut emporter au choix huit bombes de 250 kilos, ou deux de 500 kilos,
ou des mines.
- En défense, on lui octroie une mitrailleuse Darne de 7,5 mm, à « fromages » qu'il faut fixer, dans
l'ouverture de la porte, par des écrous à oreilles...
- Et voilà, le tour est joué, le 5 juin 1940, l'avion est prêt. On sait qu'il tiendra le, coup, car c'est
construit robuste, mais sa vitesse ne dépassera plus les 200 kilomètres à l'heure... ce qui, vu son
armement défensif, en fait quand même une belle proie pour les chasseurs allemands !
- Ajoutons qu’il va aller tellement loin qu'aucun protecteur ne pourrait accompagner cette citerne
volante...
- Il ne lui restera donc pour survivre que la discrétion, la surprise, frapper fort et se dérober... d'où
son surnom de « corsaire ».
- Le 6 juin, le « Jules Verne » quitte Le Poulmic pour rejoindre Mérignac, près de Bordeaux, car
la piste cimentée y est bien plus longue... ce qui semblerait signifier un décollage pleine charge,
donc un voyage longue distance... Yonnet, puis tout le reste de l'équipage, devinent cela
rapidement.
- En effet, dès le 7 au matin les préparatifs à un
raid lointain commencent ; pleins complets,
18 000 litres à bord.
- Hormis le commandant, qui est aux
« opérations » tout le monde est là :
l'Enseigne de Vaisseau Comet, qui a quitté
les gros hydravions « Latecoère » avec
lesquels il traversait l'Atlantique dans la
« civile » rappelé dans la « navale » :
navigateur ; Maître Principal Yonnet : pilote ;
Maître Corneillet : mécanicien ; Maître
Scour : radiotélégraphiste ; Second Maître
Deschamps : mitrailleur-bombardier.
- Ultime raffinement, le « Jules Verne » a vu sa belle robe « aluminium », qui le faisait
tellement briller aux feux des projecteurs... recouverte d'une couche de peinture noirâtre du
plus bel effet. Seul son nom apparaît encore, et deux belles cocardes ornent ses flancs. Il a
maintenant l’air très militaire, très guerrier avec ses grands lance-bombes, vraiment
bombardier de nuit tel qu'en auront, dans quelques années, les escadres alliées.
- A 14 heures, le tracteur arrive avec les chariots où reposent les 8 bombes de 250 kilos qui
sont couvertes de dessins et messages personnels genre « M... pour Hitler ! ». Elles sont
promptement fixées sous le ventre du « Jules ».
- Puis c'est le tour d’un armurier qui apporte 80 bombes de 10 kilos et informe l’équipage :
« elles sont mi-explosives et mi-incendiaires ; ça marche au poil ces engins là, vu que, grâce
à leur fusée instantanée elles éclatent dès le premier choc, cassent tout ce qu'elles peuvent et
calcinent ce qui pourrait rester ! » Comme il faut les empiler dans les moindres recoins
libres, étant donné l'absence de soute, inutile de décrire les touchantes attentions dont elles
font l'objet ! Dans quelques heures, le mitrailleur et le mécanicien les traiteront avec moins de
respect en les envoyant par quatre dans l'ouverture béante de la porte...
- Le processus est enclenché, bien réglée, bien rodé, des questions, réponses, informations
incessantes, qui va durer aussi longtemps que le vol et en faire une oeuvre commune parfaite, à
l'image d'un orchestre de musiciens chevronnés exécutant de la grande musique.
- Henri Yonnet est au manche, donnons lui la parole :
- « En bout de piste, l'appareil vibre, et lorsque je lâche les freins il me semble s'écraser un
peu plus que d'habitude en commençant son parcours. La surcharge se fait drôlement sentir.
« Nous roulons depuis un bon bout de piste et ce bon Dieu de piège ne veut rien savoir pour
décoller ; j’ai beau tirer sur le manche comme un perdu, il reste au sol décidé à se
transformer en camion ou en tank...
« Je sens le « Jules » coller au terrain, et, malgré les moteurs à pleine gomme, je vois arriver
les grands pins qui se dressent en bout de piste. Je me demande si nous n'allons pas nous
vomir dessus. Ça fera un beau feu d'artifice avec nos bombes incendiaires et les milliers de
litres d'essence que nous avons dans le ventre.
« Je pèse encore sur le manche et le
« Jules » se décide, d’un coup, comme
une ventouse qui lâche. Les pins passant
si près au-dessous de nous que j’ai
l'impression de les entendre siffler sous
les plans. Lentement je prends de
l'altitude et amorce mon virage avec
précaution… »
- C'est gagné, il est 15 h 30, le « Jules »
est en l'air.
- Le commandant Daillière ouvre son
enveloppe et annonce « Ça y est Yonnet,
nous allons sur Berlin ».
- Maintenant, c'est au navigateur de faire montre de son savoir, mais quel navigateur ! Paul
Comet a tellement parcouru l'Atlantique, avec ses gros « Laté » qu’il est capable d’une
navigation au poil de mouche. Il va le prouver, une fois de plus. Oh, dira-t-il plus tard, avec
de bons documents... écoutons-le :
« Nos objectifs étaient toujours fixés par l'État-Major. Avant chaque mission, le commandant
revenait de l'Amirauté avec une serviette pleine de documents, probablement rassemblés par
les services secrets. Nous avions des dossiers très complets sur les objectifs principaux et
secondaires, avec des photos aériennes sous divers éclairages, environ une cinquantaine par
mission - En outre, nous avions des cartes françaises et allemandes à diverses échelles...
Nous apprenions les dossiers d'objectifs absolument par coeur, de sorte qu’en les survolant
nous avions l'impression d'être en pays déjà connu ».
- Les consignes étaient strictes : défense de bombarder la ville ; seules des usines situées en
banlieue devaient être détruites.
- L'heure de décollage avait été fixée pour que la nuit soit faite à l’arrivée sur le Danemark.
- Le « Jules » monte vers le nord, survole Le Poulmic, la Manche en ligne droite et entre en
mer du Nord avec le déclin du jour, cap sur Esbjerg, au Danemark. Il fait nuit quand il coupe
la presqu'île du Jutland, cap à l’Est vers la Fionie. Puis il abat vers le sud-est, retrouve le
miroir de la mer dans le golfe de Kiel et entre en Allemagne à l'ouest de Rostock.
- La navigation de Comet les a amenés exactement où il le fallait ; les chronos sont
enclenchés ; de la côte à Berlin il reste quarante minutes de vol.
- La nuit est noire, mais les Allemands sont si sûrs d'eux que de nombreuses lumières sont
visibles et Berlin trouvé sans difficulté, malgré les 5 à 6 dixièmes de cumulus aux abords de la
ville que le « Jules » survole à 1 000 mètres d'altitude.
- L'arrivée par le Nord a vraiment trompé l'ennemi ; quelques projecteurs se sont allumés, un
court instant, sans grande conviction car aucune pièce de D.C.A. ne s'est manifestée. Le
« Jules » est bien pris pour un patrouilleur allemand retour de mission, comme il l'espérait.
- A Tempelhof, l'aérodrome berlinois la piste, balisage allumé, se voit de loin. Dès qu'il
l'aperçoit, Daillière ordonne « Aux postes de combat » puis, se tournant vers le pilote :
« Descendez faire une présentation d'atterrissage sur la piste ! ». Yonnet s'exécute, écoutonsle
raconter :
- « Je fais un tour de piste, jouant avec les manettes des gaz pour donner l'impression d'être
en difficulté, et la ruse prend, personne au sol ne s'inquiète ; j'arrive au-dessus de la piste, à
une dizaine de mètres du sol, quand le commandant ordonne : « Effacez la piste ! », je remets
la gomme, reprends de la hauteur, comme quelqu'un qui a raté son atterrissage... et me
retrouve au-dessus de Berlin. Tous voient les rues tranquillement illuminées, les phares des
automobiles... et essaient de ne pas penser aux ballons de protection qui ceinturent la ville...
le gros bombardier est à cent mètres d'altitude ! ».
- Les manoeuvres prévues sont alors exécutées, qui consistent à survoler plusieurs fois la
même zone en désynchronisant les moteurs pour donner l'impression d'une escadre entière.
- Les usines de banlieue repérées, Daillière lâche cinq bombes au premier passage et le
« Jules » se soulève ; à l'arrière, le mitrailleur et le mécanicien jettent par la porte béante les
incendiaires, le plus vite qu’ils peuvent !
- Du coup en bas, c'est le réveil, d'autant plus brutal qu'impensable, puisque MM. Goering et
Goebbels avaient juré que cela n'arriverait jamais !
- Toutes les lumières s'éteignent, remplacées par les projecteurs et la D.C.A. qui se déchaîne.
Il reste trois bombes, sous le ventre du « Jules » ; Yonnet, se guidant sur les incendies, fait un
360 degrés se représente, bien dans l'axe et les dernières grosses sont larguées, pendant qu’à
l'arrière la mitrailleuse tire tout ce qu'elle peut sur les projecteurs. Yonnet nous livre ses pensées
du moment :
- « Les petits copains qui ont écrit de si belles vacheries pour Hitler vont être contents, leurs
compliments ont été livrés à domicile... Je tiens ma ligne de vol en serrant les dents et transpire
comme un boeuf sous ma combinaison... au-dessous de nous des choses brûlent... Je suis
transporté par une jubilation profonde ; enfin, pour une fois, pour la première fois même de son
histoire, Berlin vient d’en prendre une bonne pincée, et c'est un avion français, ce brave
« Jules », le nôtre, qui lui a fait cette distribution !... »
- Les éclatements de la Flack et les traçantes des mitrailleuses lourdes entourent maintenant le
« Jules Verne » de toutes parts et le suivent, comme une meute qui a enfin trouvé son gibier ;
Yonnet manoeuvre le lourd appareil en tous sens, piqués, virages serrés, changements de cap
imprévisibles, et tous se retrouvent sains et saufs hors de cet enfer.
- Le « Jules » reprend de l'altitude et, par une route en dents de scie pour échapper aux
chasseurs de nuit (lesquels, heureusement, n’ont pas encore de radar de bord !...) revient vers la
France.
- Le retour sera calme, hormis un dernier barrage de D.C.A. aux abords du Rhin qui est
franchi au sud de Cologne.
- Il est 5 h 10 quand les roues du « Jules » touchent l'herbe du terrain de Chartres ; il y a 13
heures et 40 minutes qu'il volait... Les réservoirs sont à sec et il charge juste le carburant
nécessaire à regagner Le Poulmic.
- Il s’est à peine éloigné que les Allemands bombardent le terrain, comme ils viennent de le
faire à Orly où il fait une courte escale avant de regagner Brest.
- Dans la journée, un avion de reconnaissance allemand survolera à plusieurs reprises Le
Poulmic, canonné à chaque fois par notre grand « Richelieu » : heureusement le « Jules » est
dans son hangar !
- Si les Allemands ne l’ont pas trouvé, ce n’est pas faute de ne pas l'avoir cherché !
- Deux bonnes nouvelles attendaient nos pingouins, à leur retour au bercail : la première,
c'est une double citation à l'ordre de l'Armée de l'Air et l'ordre de l'Armée de Mer.
- La seconde, c'est la lecture d'un communiqué officiel déclarant : « Une formation de
l'Aéronautique Navale a bombardé Berlin avec succès. Tous les appareils ont regagné leur
base »...
- Ce qui fera dire au mécanicien Corneillet, arrosant la nouvelle au poste des maîtres :
« Vous parlez s'ils ont du pot ! Si on s'était fait descendre, toute la formation était foutue !! ».
- Le traître Ferdonnet a parlé du raid, lui aussi, au micro de Stuttgart, et sa hargne a bien
régalé nos marins : « Le commandant Daillière et son équipage de pirates ont bombardé la
capitale du Reich. Ce n’est pas là un acte de guerre, mais de piraterie. Ils ne reviendront plus
jamais au-dessus de l'Allemagne. Daillière et son « Jules Verne » sont déjà condamnés à
mort... » (1)
- Il se trompe, ce salaud de Ferdonnet (2) : trois jours plus tard, le « Jules » redécollera pour
aller bombarder des usines d'aviation allemandes.
- Le capitaine de corvette Daillière, héros de ce raid sera tué en combattant, deux ans plus
tard, le 11 octobre 1942, au cours d’une mission sur Freetown. Sa perte sera cruellement
ressentie dans toute l'Aviation Maritime.
- Et notre « Jules Verne » ? Les commissions d'armistice ne l'autorisèrent pas à reprendre du
service à Air-France, comme le firent ses deux frères ; il en avait trop fait ; les Allemands ne
purent admettre que ce vivant défi à l'inviolabilité de leur « Grand Reich » continuât à les
narguer en volant, même civil.
- On le vit assez longtemps, entouré de barbelés, au fond du terrain de Marignane.
- Le bruit courut, un jour, que les Allemands (ou peut-être les italiens ?) songeaient à s’en
saisir. Une main anonyme lui donna alors la fin que Daillière eut jugée honorable : de grandes
flammes le dévorèrent, qui montaient jusqu’au ciel, comme un dernier adieu à son pays qu’il
avait si bien servi.
- Ainsi, Berlin avait été bombardée, pour la première fois, par un avion français. Dans les
heures cruelles que la France traversait, elle pouvait avoir au moins ce sourire de fierté.
L’honneur en revenait à l’Aéronautique Navale.
J. MAUGARD. Toulon – Août-Septembre 1983
(1) De telles précisions laisseraient croire qu’une cinquième colonne existait…
(2) Paul Ferdonnet (le « traître de Stuttgart ») né le 28 avril 1901 est un journaliste d’extrême droite,
collaborateur et militant antisémite français. À la fin de la guerre, Ferdonnet est arrêté et condamné à
mort pour trahison le 11 juillet 1945. Il est fusillé le 4 août 1945 au fort de Montrouge (NDLR).
BIBLIOGRAPHIE
- « Le Jules Verne, avion corsaire » - Officier des Équipages Henri Yonnet, France-Empire.
- Histoire de l'Aviation » - Général René Chambe - Flammarion.
- Revue « Icare » - n° 61.
- Revue « Mach 1 » - n° 106.
- Revue « Aviation-Magazine » - n° 433.
- Fiche historique « Farman » n° 13 de l'Association pour l'Histoire de l’Aéronavale.
-------
2010 - Document AMMAC du Fumélois
BRAI Alain- Permanent
- Messages : 25839
Date d'inscription : 02/07/2010
Age : 80
Re: FARMAN F-223
Alain
Jean-Paul- Fondateur et Administrateur
- Messages : 28426
Date d'inscription : 17/05/2010
Age : 71
photos ou vidéo du FARMAN F-223
Merci Pampi car je n'ai pas pu faire un copier coller des photos de l'article
BRAI Alain- Permanent
- Messages : 25839
Date d'inscription : 02/07/2010
Age : 80
Re: FARMAN F-223
Ben le JP il est contant, car le sujet est bien approvisionné...merci Jean-Pierre..
Jean-Paul- Fondateur et Administrateur
- Messages : 28426
Date d'inscription : 17/05/2010
Age : 71
Re: FARMAN F-223
Inouïe cette histoire... Ils en avaient les gaillards...
Jakez- Sur le bord
- Messages : 890
Date d'inscription : 17/05/2010
Age : 66
Re: FARMAN F-223
c'est le moins que l'on peut dire...
Jean-Paul- Fondateur et Administrateur
- Messages : 28426
Date d'inscription : 17/05/2010
Age : 71
Re: FARMAN F-223
JULES VERNE
Comme promis voici la couverture du livre on peut le trouver assez facilement chez un bouquiniste et croyez moi cela vaut le coup en effet ils "EN AVAIT" Nos anciens "PINGOUINS"fallait être sacrément gonflés pour faire ce genre de raid avec ce genre de zinc pas prévu pour ce sport
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Comme promis voici la couverture du livre on peut le trouver assez facilement chez un bouquiniste et croyez moi cela vaut le coup en effet ils "EN AVAIT" Nos anciens "PINGOUINS"fallait être sacrément gonflés pour faire ce genre de raid avec ce genre de zinc pas prévu pour ce sport
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
PAMPI- Mataf
- Messages : 39
Date d'inscription : 30/05/2010
Age : 82
FARMAN F-223 : ce qu'il faut avoir lu ou vu
- "Les avions de patrouille maritime français" par Jean MOULIN
MARINES Editions - 2007
MARINES Editions - 2007
Patrick le SCOUARNEC- Administrateur - Responsable du foyer
- Messages : 41070
Date d'inscription : 18/05/2010
Age : 77
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|