Les mascottes de la Royale
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QUAI DES FLOTTILLES :: MARINE NATIONALE :: Informations, photos, reportages, Histoire, inclassables ci-dessus
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BRAI Alain- Permanent
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Age : 81
Re: Les mascottes de la Royale
Très intéressant, d'autant plus que sur l'une des photos est présent un ancien qui faisait parti de l'amicale des anciens marins d'Anglet, qui nous a quitté récemment.
jean-paul- Fondateur et Administrateur
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Age : 71
Re: Les mascottes de la Royale
c était vraiment une vie de chien
latrube-jc- Permanent
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Age : 77
Re: Les mascottes de la Royale
DE PAMPI
ANNIE la petite chienne pseudo caniche croisée avec un ????????? mascotte du Sous-marin "FLORE" 1961a 1963
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Débarquée comme toutes les autres mascottes des Sous-marins car ils ne supportaient pas la marche au schnorchel qui les faisaient souffrir des oreilles ne pouvant se pincer la truffe pour équilibrer les tympans
ANNIE la petite chienne pseudo caniche croisée avec un ????????? mascotte du Sous-marin "FLORE" 1961a 1963
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Débarquée comme toutes les autres mascottes des Sous-marins car ils ne supportaient pas la marche au schnorchel qui les faisaient souffrir des oreilles ne pouvant se pincer la truffe pour équilibrer les tympans
PAMPI- Mataf
- Messages : 39
Date d'inscription : 30/05/2010
Age : 83
Re: Les mascottes de la Royale
A propos des MASCOTTES embarquées,
Suite aux nombreux post concernant les mascottes et puisque je suis ecrivain, je ne pouvais m'empêcher de rediger un ouvrage recensant les histoires de toutes celles qui me sont parvenues. Achevé maintenant et déjà chez mon editeur, je ne manquerai pas de vous faire part de la date de sa parution.
Merci Alain pour Doudou. Elle est maintenant dansmon livre :
Les mascottes de la Marine Nationale;
Pour ce qui concerne DOUDOU avec tout d'abord :
[b]CAPITAINE.
Mascotte embarquée sur le Dragueur Côtier M736 Altaïr. Doudou, Job, Capitaine et Talambo furent également mascottes à bord de ce bâtiment. En 1973, un petit lémurien Maki fit également un bref passage à bord. On le baptisa Saco.
DOUDOU.
Mascotte du Dragueur Côtier M736 Altaïr pendant sa campagne de 1963 à 1965. Capitaine, Job et Talambo furent également mascottes à bord de ce bâtiment. Au début des années soixante-dix, au cours d’une ronde, un matelot découvrit à bord un Maki qu’il baptisa Saco. Heureusement, le jeune lémurien ne fit à bord de l’Altaïr qu’un très bref séjour.
J'ignorais que Doudou avait été perdue et jamais retrouvée.
Skagerrac.
Suite aux nombreux post concernant les mascottes et puisque je suis ecrivain, je ne pouvais m'empêcher de rediger un ouvrage recensant les histoires de toutes celles qui me sont parvenues. Achevé maintenant et déjà chez mon editeur, je ne manquerai pas de vous faire part de la date de sa parution.
Merci Alain pour Doudou. Elle est maintenant dansmon livre :
Les mascottes de la Marine Nationale;
Pour ce qui concerne DOUDOU avec tout d'abord :
[b]CAPITAINE.
Mascotte embarquée sur le Dragueur Côtier M736 Altaïr. Doudou, Job, Capitaine et Talambo furent également mascottes à bord de ce bâtiment. En 1973, un petit lémurien Maki fit également un bref passage à bord. On le baptisa Saco.
DOUDOU.
Mascotte du Dragueur Côtier M736 Altaïr pendant sa campagne de 1963 à 1965. Capitaine, Job et Talambo furent également mascottes à bord de ce bâtiment. Au début des années soixante-dix, au cours d’une ronde, un matelot découvrit à bord un Maki qu’il baptisa Saco. Heureusement, le jeune lémurien ne fit à bord de l’Altaïr qu’un très bref séjour.
J'ignorais que Doudou avait été perdue et jamais retrouvée.
Skagerrac.
Invité- Invité
Re: Les mascottes de la Royale
Quel super reportage ......
Merci à Alain de l'avoir mis en ligne .....
et bien sur des commentaires de Pampi ..... et skagerrac
Merci à Alain de l'avoir mis en ligne .....
et bien sur des commentaires de Pampi ..... et skagerrac
cmale- Permanent
- Messages : 3920
Date d'inscription : 02/07/2010
Age : 75
Re: Les mascottes de la Royale
Dernière édition par JJ Jaouen le Mar 1 Nov 2011 - 17:04, édité 1 fois
JJ Jaouen- Nouveau sur le quai
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Date d'inscription : 29/07/2011
Age : 69
JJ Jaouen- Nouveau sur le quai
- Messages : 15
Date d'inscription : 29/07/2011
Age : 69
Re: Les mascottes de la Royale
Dans les sous-marins il y a eu aussi des mascotttes félines ....... bizarement personne n'en parle et pourtant .........
HATOUP
HATOUP
Invité- Invité
Re: Les mascottes de la Royale
Cette fois c'est sûr, je suis dans le bon forum.
Voilà donc qu'il me prend l'envie de vous faire partager ces histoires de chiens.
AMIN, le vigilant factionnaire.
Mascotte embarquée sur le Bâtiment de Soutien de Région Maritime A774 Chevreuil. Ce chien de race Basset avait été baptisé Amin. S’il avait été doué de parole, il aurait pu se vanter d’être le plus ancien du bord. Jusqu’en 1991 en effet, l’équipage était scindé en deux groupes d’une douzaine de personnes. Tous les mois, les deux équipages permutaient. Seule Amin restait à bord. Au service à la mer, la jeune mascotte dormait sur le fauteuil du commandant. Si d’aventure le matelot de veille à la passerelle se risquait à vouloir l’en faire dégager pour s’emparer de la place, le chien, se servant de ses pattes, repoussait l’attaque avec force et détermination. A bord de tout navire de guerre, tout marin sait qu’il est déconseillé de s'asseoir sur le fauteuil du pacha. Manifestement, la jeune mascotte connaissait parfaitement l’ordonnance concernant cette interdiction et la faisait appliquer, sauf à elle-même, évidemment ! Amin était fou des cailloux qu’on lui lançait. A terre, rien de plus simple que de lui en envoyer par pelletées. En mer, il en allait tout autrement. Qu’à cela ne tienne ! Chaque fois que l’activité autour du bâtiment indiquait qu’un nouvel appareillage se préparait, le chien faisait un nombre incalculable d’allers et retours de la terre au bord. A chaque vacation, il ramenait des petites pierres qu’il stockait invariablement sous le treuil de remorquage. A la mer, il se glissait sous ledit treuil et en ressortait les cailloux qu'on lui lançait. Rompu à ce type d’exercice, il les attrapait en plein vol. Beaucoup, évidemment, avaient la mauvaise idée de passer par-dessus bord. Sa cache une fois vidée de son contenu, il fallait à Amin s’armer de patience et attendre une nouvelle escale pour refaire provision. Si Amin aimait bien ce treuil, ce dernier ne le lui rendait pas. Chaque passage qu’il y faisait, maculait son pelage d’une graisse compacte peu ragoûtante. Le rite était alors toujours le même. La mascotte n’y coupait pas et passait, manu militari, sous la douche. C’est peu dire qu’elle détestait cela ! A peine séchée, l’œil malicieux et en radar, elle allait illico rendre visite à son cher treuil et se frottait ostensiblement dessus avant de revenir fièrement, couverte de graisse. A quai, après le dégagé du poste de travail, il ne restait à bord que deux factionnaires. Leurs rondes de quart achevées, ils allaient se coucher. Comme à son habitude, Amin squattait sans gêne la chaise de l'officier de garde. Près de la coupée, une clé était cachée. Elle permettait aux hommes d'équipage de rentrer à bord du bâtiment. Le chien le savait parfaitement. Lorsqu'un matelot se présentait sur le pont, il grognait légèrement puis, le reconnaissant, il le laissait passer. A contrario, lorsque l’homme qui se présentait était une personne étrangère au bord, Amin se précipitait pour aller réveiller l'officier de garde. A Toulon, les gendarmes maritimes avaient pour habitude de faire des rondes de sécurité sur le pont du Chevreuil. Oui mais voilà, Amin veillait ! Ignorant le manège de la mascotte du bord, les gendarmes ne parvenaient pas à s’expliquer pourquoi l'officier de garde venait chaque fois à leur rencontre. Ils ne le surent d’ailleurs jamais. A la saison chaude, le Chevreuil partait en mission hydrographique, naviguant aux abords des bouches de Bonifacio. A l'époque, on pouvait encore aller s’amarrer au fond du port, les pontons à usage des voiliers n’étant pas encore construits. Toutes les nuits, le Chevreuil était amarré à l'entrée du port. La mascotte en profitait alors pour se rendre à terre. Ces escapades nocturnes duraient, le chien ne regagnant le bord qu’à l’aube.
Très connu par les habitants pour écumer les rues du port, Amin avait, parmi ses congénères, une foultitude d’amis. Un matin très tôt, alors que le navire devait appareiller, il n’avait toujours pas rallié le bord. Comme de coutume, pas question pour le navire de partir sans sa mascotte. Le commandant fit une annonce sur le diffuseur général, appelant Amin à maintes reprises. Finalement, la mascotte réapparut et fut hissée à bord. Pour être proche de la côte, l’annonce par haut-parleurs faite à partir du Chevreuil avait réveillé tout le port de Bonifacio. Après de bons et loyaux services, selon la formule consacrée, le Chevreuil fut désarmé et retiré du service actif le 31 mars 2010.
Bien maritimement.
Skagerrac.
Voilà donc qu'il me prend l'envie de vous faire partager ces histoires de chiens.
AMIN, le vigilant factionnaire.
Mascotte embarquée sur le Bâtiment de Soutien de Région Maritime A774 Chevreuil. Ce chien de race Basset avait été baptisé Amin. S’il avait été doué de parole, il aurait pu se vanter d’être le plus ancien du bord. Jusqu’en 1991 en effet, l’équipage était scindé en deux groupes d’une douzaine de personnes. Tous les mois, les deux équipages permutaient. Seule Amin restait à bord. Au service à la mer, la jeune mascotte dormait sur le fauteuil du commandant. Si d’aventure le matelot de veille à la passerelle se risquait à vouloir l’en faire dégager pour s’emparer de la place, le chien, se servant de ses pattes, repoussait l’attaque avec force et détermination. A bord de tout navire de guerre, tout marin sait qu’il est déconseillé de s'asseoir sur le fauteuil du pacha. Manifestement, la jeune mascotte connaissait parfaitement l’ordonnance concernant cette interdiction et la faisait appliquer, sauf à elle-même, évidemment ! Amin était fou des cailloux qu’on lui lançait. A terre, rien de plus simple que de lui en envoyer par pelletées. En mer, il en allait tout autrement. Qu’à cela ne tienne ! Chaque fois que l’activité autour du bâtiment indiquait qu’un nouvel appareillage se préparait, le chien faisait un nombre incalculable d’allers et retours de la terre au bord. A chaque vacation, il ramenait des petites pierres qu’il stockait invariablement sous le treuil de remorquage. A la mer, il se glissait sous ledit treuil et en ressortait les cailloux qu'on lui lançait. Rompu à ce type d’exercice, il les attrapait en plein vol. Beaucoup, évidemment, avaient la mauvaise idée de passer par-dessus bord. Sa cache une fois vidée de son contenu, il fallait à Amin s’armer de patience et attendre une nouvelle escale pour refaire provision. Si Amin aimait bien ce treuil, ce dernier ne le lui rendait pas. Chaque passage qu’il y faisait, maculait son pelage d’une graisse compacte peu ragoûtante. Le rite était alors toujours le même. La mascotte n’y coupait pas et passait, manu militari, sous la douche. C’est peu dire qu’elle détestait cela ! A peine séchée, l’œil malicieux et en radar, elle allait illico rendre visite à son cher treuil et se frottait ostensiblement dessus avant de revenir fièrement, couverte de graisse. A quai, après le dégagé du poste de travail, il ne restait à bord que deux factionnaires. Leurs rondes de quart achevées, ils allaient se coucher. Comme à son habitude, Amin squattait sans gêne la chaise de l'officier de garde. Près de la coupée, une clé était cachée. Elle permettait aux hommes d'équipage de rentrer à bord du bâtiment. Le chien le savait parfaitement. Lorsqu'un matelot se présentait sur le pont, il grognait légèrement puis, le reconnaissant, il le laissait passer. A contrario, lorsque l’homme qui se présentait était une personne étrangère au bord, Amin se précipitait pour aller réveiller l'officier de garde. A Toulon, les gendarmes maritimes avaient pour habitude de faire des rondes de sécurité sur le pont du Chevreuil. Oui mais voilà, Amin veillait ! Ignorant le manège de la mascotte du bord, les gendarmes ne parvenaient pas à s’expliquer pourquoi l'officier de garde venait chaque fois à leur rencontre. Ils ne le surent d’ailleurs jamais. A la saison chaude, le Chevreuil partait en mission hydrographique, naviguant aux abords des bouches de Bonifacio. A l'époque, on pouvait encore aller s’amarrer au fond du port, les pontons à usage des voiliers n’étant pas encore construits. Toutes les nuits, le Chevreuil était amarré à l'entrée du port. La mascotte en profitait alors pour se rendre à terre. Ces escapades nocturnes duraient, le chien ne regagnant le bord qu’à l’aube.
Très connu par les habitants pour écumer les rues du port, Amin avait, parmi ses congénères, une foultitude d’amis. Un matin très tôt, alors que le navire devait appareiller, il n’avait toujours pas rallié le bord. Comme de coutume, pas question pour le navire de partir sans sa mascotte. Le commandant fit une annonce sur le diffuseur général, appelant Amin à maintes reprises. Finalement, la mascotte réapparut et fut hissée à bord. Pour être proche de la côte, l’annonce par haut-parleurs faite à partir du Chevreuil avait réveillé tout le port de Bonifacio. Après de bons et loyaux services, selon la formule consacrée, le Chevreuil fut désarmé et retiré du service actif le 31 mars 2010.
Bien maritimement.
Skagerrac.
Invité- Invité
Re: Les mascottes de la Royale
BALO, il est trop tard !
Mascotte de l’Escorteur Dragueur Côtier M728 La Bayonnaise, Balo devait son homonyme à la contraction du nom des deux patrouilleurs qu’étaient La Bayonnaise et La Lorientaise. Les équipages de ces deux bâtiments venaient en effet de permuter. Ce chien de taille moyenne à la robe feu, avait été offert au bord par l’unité parachutiste Poum au cours de grandes manœuvres à Koumac, zone située au nord de la Nouvelle Calédonie. Un jour de 1969, alors que le bâtiment était en escale à Nouméa, c’est vers dix sept heures que le chien se présenta aux permissionnaires du vendredi. L’inspection terminée, il prît place à bord d'une Simca type Aronde en compagnie de quelques membres d'équipage de La Bayonnaise et du Protet. Afin de récupérer le chef bosco, le conducteur, un marin du Protet, fit marche arrière et recula imprudemment sur la jetée de la pointe Chaleix. Le bosco se présenta à la coupée et monta à son tour dans la voiture. A peine la portière venait-elle d’être fermée que le jeune conducteur, quoique expérimenté, fit malencontreusement marche arrière. Atteignant inévitablement la pointe de la jetée, le véhicule bascul a et tomba à l'eau. Lors, il fallu faire très vite ! Un à un et tant bien que mal, les matelots parvinrent à s’extirper du véhicule et se sortirent de justesse de la noyade. Ce ne fut hélas pas le cas pour le pauvre Balo qui ne parvint pas à se dégager du véhicule. Il était trop tard. Le cuistot du bord réalisa alors qu’il venait de perdre celui qui était certainement son plus fidèle visiteur. Balo eu droit à des obsèques dignes de son rang pour les services qu’il rendît à la marine. N’était-ce pas la moindre des choses que l’on devait à la mascotte du bord ? Reste qu’à deux lettres près, le jeune chien se distinguait du conducteur du Protet. Le plus ballot des deux n’était pas, en effet, celui que l’on pensait. Au milieu des années soixante-dix et une fois n’étant pas coutume, un petit Lémurien fut, comme sur l’Altaïr, la provisoire mascotte de l’aviso escorteur Protet. Sa disparition soudaine du navire fut une énigme ; elle l’est toujours.
Copyyright by Skagerrac.
Mascotte de l’Escorteur Dragueur Côtier M728 La Bayonnaise, Balo devait son homonyme à la contraction du nom des deux patrouilleurs qu’étaient La Bayonnaise et La Lorientaise. Les équipages de ces deux bâtiments venaient en effet de permuter. Ce chien de taille moyenne à la robe feu, avait été offert au bord par l’unité parachutiste Poum au cours de grandes manœuvres à Koumac, zone située au nord de la Nouvelle Calédonie. Un jour de 1969, alors que le bâtiment était en escale à Nouméa, c’est vers dix sept heures que le chien se présenta aux permissionnaires du vendredi. L’inspection terminée, il prît place à bord d'une Simca type Aronde en compagnie de quelques membres d'équipage de La Bayonnaise et du Protet. Afin de récupérer le chef bosco, le conducteur, un marin du Protet, fit marche arrière et recula imprudemment sur la jetée de la pointe Chaleix. Le bosco se présenta à la coupée et monta à son tour dans la voiture. A peine la portière venait-elle d’être fermée que le jeune conducteur, quoique expérimenté, fit malencontreusement marche arrière. Atteignant inévitablement la pointe de la jetée, le véhicule bascul a et tomba à l'eau. Lors, il fallu faire très vite ! Un à un et tant bien que mal, les matelots parvinrent à s’extirper du véhicule et se sortirent de justesse de la noyade. Ce ne fut hélas pas le cas pour le pauvre Balo qui ne parvint pas à se dégager du véhicule. Il était trop tard. Le cuistot du bord réalisa alors qu’il venait de perdre celui qui était certainement son plus fidèle visiteur. Balo eu droit à des obsèques dignes de son rang pour les services qu’il rendît à la marine. N’était-ce pas la moindre des choses que l’on devait à la mascotte du bord ? Reste qu’à deux lettres près, le jeune chien se distinguait du conducteur du Protet. Le plus ballot des deux n’était pas, en effet, celui que l’on pensait. Au milieu des années soixante-dix et une fois n’étant pas coutume, un petit Lémurien fut, comme sur l’Altaïr, la provisoire mascotte de l’aviso escorteur Protet. Sa disparition soudaine du navire fut une énigme ; elle l’est toujours.
Copyyright by Skagerrac.
Invité- Invité
Re: Les mascottes de la Royale
Si d'aventure vous avez connu des mascottes, ces chiens qui nous furent si précieux, je suis toujours en recherche de témoignages.
Please, ne vous trompez pas de forum.
Bien matitimement.
Skagerrac.
Please, ne vous trompez pas de forum.
Bien matitimement.
Skagerrac.
Invité- Invité
Re: Les mascottes de la Royale
Hé, Skgerrac, te voilà... Toujours aussi passionné par ces histoires de mascottes.
En un autre lieu, je t'avais parlé de Julien, dit Juju, le chien que nous avions récupéré, pardon qui s'était embarqué à bord de la Garonne quand nous sommes arrivé à Cayenne.
D'ailleurs, ici, il y a un autre témoin de cette histoire, Mon Patron Yvon que j'ai enfin retrouvé.
En un autre lieu, je t'avais parlé de Julien, dit Juju, le chien que nous avions récupéré, pardon qui s'était embarqué à bord de la Garonne quand nous sommes arrivé à Cayenne.
D'ailleurs, ici, il y a un autre témoin de cette histoire, Mon Patron Yvon que j'ai enfin retrouvé.
Jakez- Sur le bord
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Date d'inscription : 17/05/2010
Age : 67
Re: Les mascottes de la Royale
Julien, la renaissance...
JULIEN.
Bord, Bâtiment de Soutien Logistique A617 Garonne.
Première époque : l'arrivée à bord.
Le navire est en partance pour une nouvelle campagne. Après une longue traversée sans histoire, la Garonne touche les côtes d’Amérique du Sud. Appel général de l’équipage au poste de manœuvre pour se préparer à accoster à Dégrade des Cannes, en Guyane. Lentement, le navire s’approche d’un appontement de fortune que, par commodité, nous appellerons tout de même quai. Vide, triste et désolé, la place se répand en d’arides et poussiéreuses terres rouges. Vide ? Pas tout à fait ! Une drôle de petite chose s’y agite, fait les cent pas et considère la manœuvre du bâtiment avec un intérêt sans cesse grandissant. Cette petite chose n'est autre qu'un chien. Un chien du genre bâtard pure race au pelage couleur caramel. Mais qu’importe la race ! Les bâtards ne sont-ils pas reconnus pour être les meilleurs et les plus solides compagnons ? De plus en plus fébrile, l’animal arpente le quai et assiste à la manœuvre d’accostage en agitant nerveusement la queue. Les amarres sont frappées, les aussières raidies, les gardes doublées et le bâtiment s’immobilise enfin. Lentement, la coupée est mise à poste. Avant même que tout mouvement commence, quelle n’est pas la surprise des hommes d’équipage de voir le chien franchir la coupée et monter à bord. Il s'engouffre dans la première porte qu’il rencontre et, sans aucune hésitation, se dirige vers le carré des officiers mariniers. Là, il monte sur l’une des banquettes et s'y installe confortablement pour s’y tenir totalement immobile. Visiblement, ce chien connaît le navire. Mais comment est ce possible puisque que personne ne l’a jamais vu à bord ? D’où vient qu’il sache si bien en arpenter les coursives, particulièrement celle qui mène au carré ? Lové et endormi comme un bienheureux sur sa moleskine, ces considérations importent peu au chien. Lui, il dort ! Puis, vient la bonne question. N'est-il pas de ces chiens embarqués qui, après une trop longue escale, manquent parfois l’appareillage de leurs navires et restent à terre ? Qu’allait-on en faire ? Les données de l’énigme posées, l’enquête fut confiée au Capitaine d’Armes.
Deuxième époque : l'incorporation.
Plusieurs jours d'observation confirmèrent que le chien avait déjà été embarqué. Plus les jours passaient, plus il devenait évident que c'était sur la Garonne. Mais quand ? Après de très animées discussions, il fut finalement décidé de maintenir l’animal à bord du bâtiment. Fidèle à l’ordonnance de Colbert, on procéda donc à la reconnaissance officielle du chien. Comme tout nouvel embarqué, le chien dû évidemment faire ses mouvements. Toute enquête cessante, il fut convoqué devant le très redouté Capitaine d’Armes qui se chargea de son incorporation. Envoyé à Cayenne chez le vétérinaire, il passa une visite médicale approfondie. Puis, au bureau administratif, un livret militaire lui fut attribué. Enfin, puisqu’il fallait bien donner un nom à la nouvelle mascotte, un membre de l’état major décida de l’appeler Julien. Ce patronyme n'était autre que celui de l’officier d’artillerie du bord. Considérant les nombreux témoignages qui attestaient que l’animal connaissait bien les infrastructures du navire, attendu ses connaissances en matière de déplacement à bord, le Capitaine d’Armes inscrivît définitivement le chien au rôle de l’équipage. On éleva ensuite la nouvelle mascotte au grade de quartier-maître de seconde classe, cernant son cou d’un collier dont la bordure fut enrichie d’une plaque sur laquelle on pouvait lire : QM2 Julien / BSL Garonne. Le collier était également orné de la traditionnelle manchette attestant son grade.
« Bienvenue à Bord, QM² Julien ! »
Troisième époque : au service à la mer.
Lors, pour avoir immédiatement pris ses marques à bord de la Garonne, l'implication de Julien et sa perception des usages militaires allaient en étonner plus d’un. Après trois semaines d'escale en terre guyanaise, le bâtiment appareilla pour faire route vers Fort de France. C'est principalement au service à la mer que Julien allait montrer l'étendue de ses connaissances. A la diffusion générale : « L'équipage sur la plage arrière ! », le chien allait sans hésitation vers la poupe et se tenait assis au pied de l'officier de garde.
De même qu'à l’annonce :
« Rompre du poste de manœuvre, l’équipage au poste de combat de vérification ! », la mascotte quittait son poste d’observation ou sa banquette du mess des sous-offs et descendait au PC machine sans y être autrement conduit que par sa parfaite connaissance des infrastructures du navire. Enfin, lorsque la passerelle diffusait, « Rompre du poste de combat ! », le chien quittait son poste à la machine et retournait se vautrer sur sa très confortable moleskine ! Ah, la délicieuse vie de marin ! Chaque dégagé du poste de travail, de manoeuvre ou de combat, c’est toujours là, au carré des officiers mariniers, que le chien se rendait. Se tenant coi, il y passait la plupart de son temps. Choyé, il était l’objet de toutes les attentions. De plus, comme toujours dans la marine nationale, la table y était excellente. Négliger l’heure des repas eût été pour Julien une faute impardonnable. Gare d’ailleurs à qui voulait le déloger de ce poste privilégié ! Pour ce qui était des amours, sacré tombeur que ce chien ! Chaque fois que le navire abordait le quai, il était parmi les premiers à descendre à terre. Fi de la concurrence ! Dès qu'une femelle passait dans l’azimut d'une truffe, c’était pour qui ? Pour Julien !
Quatrième époque : la menace.
La campagne s'achevant, la Garonne fit route vers la mer d'Iroise pour rallier Brest, son port d'attache finistérien. La Penfeld n'étant pas aussi exotique que les rives de l'Oyapock ni aussi bleues que le turquoise de la Caraïbe, Julien semblait s'ennuyer à bord. Pour pallier ce désœuvrement, il faisait souvent le bord et disparaissait sans crier gare. Lorsqu'il ne rentrait pas à bord, il était trouvé errant dans les rues de Brest ou de l’arsenal, ses frasques contraignant souvent la gendarmerie maritime à mettre la Garonne en demeure de mieux s’occuper de sa mascotte. Le message avait le mérite d'être clair :
« Où vous prenez les mesures nécessaires pour qu’il ne pose aucun problème, ou le brave toutou sera capturé et mis en fourrière ! » (Sic).
Les absences prolongées de Julien n'inquiétaient pourtant personne. Chaque sortie qu'il faisait dans la rue de Siam et aux abords de la Penfeld, tous savaient parfaitement où il se rendait. Habitué des lieux, il accompagnait souvent les marins en bordée dans les bars réputés du coin. Lorsqu'il s'y rendait seul et s’y attardait un peu trop, les patrons de bistrots appelaient la gendarmerie maritime qui prévenait la garde de faction sur la Garonne. Une estafette était immédiatement dépêchée pour aller récupérer la brave petite mascotte. Inlassablement, c’est exactement ce qui se passait. Oui mais voilà, l'ultimatum menaçant de la gendarmerie maritime demeurait. Résonnaient comme en écho les perspectives de la sentence. Où le bord prenait ses dispositions, où Julien serait, manu militari, conduit à la fourrière.
La solution s'imposa d'elle-même. Vieillissant et parvenu en fin de carrière, Julien fut débarqué et partit couler des jours heureux chez un officier marinier qui eût la bonne idée de prendre sa retraite en même temps que lui.
Copyright by Skagerrac
JULIEN.
Bord, Bâtiment de Soutien Logistique A617 Garonne.
Première époque : l'arrivée à bord.
Le navire est en partance pour une nouvelle campagne. Après une longue traversée sans histoire, la Garonne touche les côtes d’Amérique du Sud. Appel général de l’équipage au poste de manœuvre pour se préparer à accoster à Dégrade des Cannes, en Guyane. Lentement, le navire s’approche d’un appontement de fortune que, par commodité, nous appellerons tout de même quai. Vide, triste et désolé, la place se répand en d’arides et poussiéreuses terres rouges. Vide ? Pas tout à fait ! Une drôle de petite chose s’y agite, fait les cent pas et considère la manœuvre du bâtiment avec un intérêt sans cesse grandissant. Cette petite chose n'est autre qu'un chien. Un chien du genre bâtard pure race au pelage couleur caramel. Mais qu’importe la race ! Les bâtards ne sont-ils pas reconnus pour être les meilleurs et les plus solides compagnons ? De plus en plus fébrile, l’animal arpente le quai et assiste à la manœuvre d’accostage en agitant nerveusement la queue. Les amarres sont frappées, les aussières raidies, les gardes doublées et le bâtiment s’immobilise enfin. Lentement, la coupée est mise à poste. Avant même que tout mouvement commence, quelle n’est pas la surprise des hommes d’équipage de voir le chien franchir la coupée et monter à bord. Il s'engouffre dans la première porte qu’il rencontre et, sans aucune hésitation, se dirige vers le carré des officiers mariniers. Là, il monte sur l’une des banquettes et s'y installe confortablement pour s’y tenir totalement immobile. Visiblement, ce chien connaît le navire. Mais comment est ce possible puisque que personne ne l’a jamais vu à bord ? D’où vient qu’il sache si bien en arpenter les coursives, particulièrement celle qui mène au carré ? Lové et endormi comme un bienheureux sur sa moleskine, ces considérations importent peu au chien. Lui, il dort ! Puis, vient la bonne question. N'est-il pas de ces chiens embarqués qui, après une trop longue escale, manquent parfois l’appareillage de leurs navires et restent à terre ? Qu’allait-on en faire ? Les données de l’énigme posées, l’enquête fut confiée au Capitaine d’Armes.
Deuxième époque : l'incorporation.
Plusieurs jours d'observation confirmèrent que le chien avait déjà été embarqué. Plus les jours passaient, plus il devenait évident que c'était sur la Garonne. Mais quand ? Après de très animées discussions, il fut finalement décidé de maintenir l’animal à bord du bâtiment. Fidèle à l’ordonnance de Colbert, on procéda donc à la reconnaissance officielle du chien. Comme tout nouvel embarqué, le chien dû évidemment faire ses mouvements. Toute enquête cessante, il fut convoqué devant le très redouté Capitaine d’Armes qui se chargea de son incorporation. Envoyé à Cayenne chez le vétérinaire, il passa une visite médicale approfondie. Puis, au bureau administratif, un livret militaire lui fut attribué. Enfin, puisqu’il fallait bien donner un nom à la nouvelle mascotte, un membre de l’état major décida de l’appeler Julien. Ce patronyme n'était autre que celui de l’officier d’artillerie du bord. Considérant les nombreux témoignages qui attestaient que l’animal connaissait bien les infrastructures du navire, attendu ses connaissances en matière de déplacement à bord, le Capitaine d’Armes inscrivît définitivement le chien au rôle de l’équipage. On éleva ensuite la nouvelle mascotte au grade de quartier-maître de seconde classe, cernant son cou d’un collier dont la bordure fut enrichie d’une plaque sur laquelle on pouvait lire : QM2 Julien / BSL Garonne. Le collier était également orné de la traditionnelle manchette attestant son grade.
« Bienvenue à Bord, QM² Julien ! »
Troisième époque : au service à la mer.
Lors, pour avoir immédiatement pris ses marques à bord de la Garonne, l'implication de Julien et sa perception des usages militaires allaient en étonner plus d’un. Après trois semaines d'escale en terre guyanaise, le bâtiment appareilla pour faire route vers Fort de France. C'est principalement au service à la mer que Julien allait montrer l'étendue de ses connaissances. A la diffusion générale : « L'équipage sur la plage arrière ! », le chien allait sans hésitation vers la poupe et se tenait assis au pied de l'officier de garde.
De même qu'à l’annonce :
« Rompre du poste de manœuvre, l’équipage au poste de combat de vérification ! », la mascotte quittait son poste d’observation ou sa banquette du mess des sous-offs et descendait au PC machine sans y être autrement conduit que par sa parfaite connaissance des infrastructures du navire. Enfin, lorsque la passerelle diffusait, « Rompre du poste de combat ! », le chien quittait son poste à la machine et retournait se vautrer sur sa très confortable moleskine ! Ah, la délicieuse vie de marin ! Chaque dégagé du poste de travail, de manoeuvre ou de combat, c’est toujours là, au carré des officiers mariniers, que le chien se rendait. Se tenant coi, il y passait la plupart de son temps. Choyé, il était l’objet de toutes les attentions. De plus, comme toujours dans la marine nationale, la table y était excellente. Négliger l’heure des repas eût été pour Julien une faute impardonnable. Gare d’ailleurs à qui voulait le déloger de ce poste privilégié ! Pour ce qui était des amours, sacré tombeur que ce chien ! Chaque fois que le navire abordait le quai, il était parmi les premiers à descendre à terre. Fi de la concurrence ! Dès qu'une femelle passait dans l’azimut d'une truffe, c’était pour qui ? Pour Julien !
Quatrième époque : la menace.
La campagne s'achevant, la Garonne fit route vers la mer d'Iroise pour rallier Brest, son port d'attache finistérien. La Penfeld n'étant pas aussi exotique que les rives de l'Oyapock ni aussi bleues que le turquoise de la Caraïbe, Julien semblait s'ennuyer à bord. Pour pallier ce désœuvrement, il faisait souvent le bord et disparaissait sans crier gare. Lorsqu'il ne rentrait pas à bord, il était trouvé errant dans les rues de Brest ou de l’arsenal, ses frasques contraignant souvent la gendarmerie maritime à mettre la Garonne en demeure de mieux s’occuper de sa mascotte. Le message avait le mérite d'être clair :
« Où vous prenez les mesures nécessaires pour qu’il ne pose aucun problème, ou le brave toutou sera capturé et mis en fourrière ! » (Sic).
Les absences prolongées de Julien n'inquiétaient pourtant personne. Chaque sortie qu'il faisait dans la rue de Siam et aux abords de la Penfeld, tous savaient parfaitement où il se rendait. Habitué des lieux, il accompagnait souvent les marins en bordée dans les bars réputés du coin. Lorsqu'il s'y rendait seul et s’y attardait un peu trop, les patrons de bistrots appelaient la gendarmerie maritime qui prévenait la garde de faction sur la Garonne. Une estafette était immédiatement dépêchée pour aller récupérer la brave petite mascotte. Inlassablement, c’est exactement ce qui se passait. Oui mais voilà, l'ultimatum menaçant de la gendarmerie maritime demeurait. Résonnaient comme en écho les perspectives de la sentence. Où le bord prenait ses dispositions, où Julien serait, manu militari, conduit à la fourrière.
La solution s'imposa d'elle-même. Vieillissant et parvenu en fin de carrière, Julien fut débarqué et partit couler des jours heureux chez un officier marinier qui eût la bonne idée de prendre sa retraite en même temps que lui.
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Invité- Invité
Re: Les mascottes de la Royale
Hello, équipage de La Garonne...
Est-ce bien là l'histoire que vous vécûmes avec votre mascotte ?
Oui ? Alors cadeau !
Bien maritimement de la part de Skagerrac.
Est-ce bien là l'histoire que vous vécûmes avec votre mascotte ?
Oui ? Alors cadeau !
Bien maritimement de la part de Skagerrac.
Invité- Invité
Patrick le SCOUARNEC- Administrateur - Responsable du foyer
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Re: Les mascottes de la Royale
Et c'est bien ça. Tu l'as merveilleusement retranscrite. Merci
Jakez- Sur le bord
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Re: Les mascottes de la Royale
Jakez personne à bord de la GARONNE se souvenait avoir eu un chien qui avait disparu du bateau?
BRAI Alain- Permanent
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Re: Les mascottes de la Royale
Il y a une légère erreur que je n'ai pas voulu relever tellement le texte est beau. Notre ami l'a retranscrit d'après ce que je lui ai raconté.
En effet, ce chien ne pouvait pas venir de la Garonne. Celle ci vivant sa première mission en Antilles-Guyanne depuis son lancement.
Par contre, il est fort probable qu'il s'agisse du chien du BSL précédent qui effectuait ces missions.
Voici mon explication.
En effet, ce chien ne pouvait pas venir de la Garonne. Celle ci vivant sa première mission en Antilles-Guyanne depuis son lancement.
Par contre, il est fort probable qu'il s'agisse du chien du BSL précédent qui effectuait ces missions.
Voici mon explication.
Jakez- Sur le bord
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Date d'inscription : 17/05/2010
Age : 67
Re: Les mascottes de la Royale
Merci JAKEZ
BRAI Alain- Permanent
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Date d'inscription : 02/07/2010
Age : 81
Re: Les mascottes de la Royale
Juju , chien fou ! Je confirme les dires de mon chouf préféré !
Salut Skaréjac ,on se connait en d'autres lieux ! Bienvenue ...
Salut Skaréjac ,on se connait en d'autres lieux ! Bienvenue ...
Dernière édition par yvon le Mar 22 Mai 2012 - 17:38, édité 1 fois
yvon- Permanent
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Re: Les mascottes de la Royale
Mon ami, c'est très bien de nous narrer ces histoires...
Mais j'aimerai que tu nous mettes à la fin de ces anecdotes l'origine exacte des textes que tu dois certainement "pomper" quelque part...au lieu de signer avec un copyright à ton pseudo...., ce pour respecter le droit à l'écriture et de ce fait t'éviter un "plagia", comme par exemple : origine " Jakez"...
Mais j'aimerai que tu nous mettes à la fin de ces anecdotes l'origine exacte des textes que tu dois certainement "pomper" quelque part...au lieu de signer avec un copyright à ton pseudo...., ce pour respecter le droit à l'écriture et de ce fait t'éviter un "plagia", comme par exemple : origine " Jakez"...
jean-paul- Fondateur et Administrateur
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Date d'inscription : 17/05/2010
Age : 71
Re: Les mascottes de la Royale
Merci à tous pour vos témoignages.
Jean -paul, j'ai bien compris pourquoi tu me demandes de préciser d'où me vient et à qui je doisl'origine de ces histoires. Somme toute logique, cette demande sera évidemment satisfaite dans l'ouvrage à paraître. reste que, considérant la somme de travail, je m'attache surtout, à partir des quelques notes et anecdotes qui me sont confiées, de raconter une histoire. Pour sûr, tout est toujours perfectible et je me manquerai pas de la faire. reste que nous sommes ici entre amis et anciens et que pour l'instant, rien ne sort du club très fermé de ceux qui ont connus et cotôyés ces chiens. Pour ce qui est du copyright, il s'agit là d'une précision qui tient non au fond mais à la forme du texte traduit et rédigé moins succintement que les anecdotes qui me sont soumises. Merci de votre comlpréhnesion et il n'y a là rien de ...méchant.
Merci et bien maritimement à tous. Skagerrac.
Jean -paul, j'ai bien compris pourquoi tu me demandes de préciser d'où me vient et à qui je doisl'origine de ces histoires. Somme toute logique, cette demande sera évidemment satisfaite dans l'ouvrage à paraître. reste que, considérant la somme de travail, je m'attache surtout, à partir des quelques notes et anecdotes qui me sont confiées, de raconter une histoire. Pour sûr, tout est toujours perfectible et je me manquerai pas de la faire. reste que nous sommes ici entre amis et anciens et que pour l'instant, rien ne sort du club très fermé de ceux qui ont connus et cotôyés ces chiens. Pour ce qui est du copyright, il s'agit là d'une précision qui tient non au fond mais à la forme du texte traduit et rédigé moins succintement que les anecdotes qui me sont soumises. Merci de votre comlpréhnesion et il n'y a là rien de ...méchant.
Merci et bien maritimement à tous. Skagerrac.
Invité- Invité
Re: Les mascottes de la Royale
On voudra bien excuser les fautes dues à une frappe qui se veut par trop rapide...
Merci ![b]
Merci ![b]
Invité- Invité
Re: Les mascottes de la Royale
Des nouvelles de...PIC PIC croc en jambes !
Mascotte du S638 Morse de 1964 à 1967. Le sous-marin, et c'est peu banal, fut construit aux chantiers du Trait situé pourtant à une cinquantaine kilomètres de la mer. A la fin de la construction, les membres d’équipage affectés à bord arrivaient à la base au compte goutte. Ils étaient logés dans une petite baraque proche du chantier naval, logement provisoire que l’on avait baptisé Pic-Pic. Le chantier du Trait était en effet implanté sur une ancienne usine textile. C’est aux abords de cette ancienne fabrique que l’équipage trouva et adopta un chiot qu’il baptisa du nom de l’endroit. Comme l’ensemble de ses congénères embarqués sur les sous-marins, Pic-Pic avait pour mission de détecter les émanations nocives de CO2. Etonamment performant, le chien réagissait à bord du Morse à moins de 1%. Aussi, dès qu’il commençait à geindre et s’agiter alors que la teneur en CO2 n’était pas encore considérée comme dangereuse, l’animal fonçait au pied de l'échelle du kiosque, aboyait et demandant à sortir. Pic-Pic avait une autre spécialité. Au poste de combat, il prenait un malin plaisir à faire des crocs en jambe au commandant. Autre singularité, s’il mangeait à table avec l'équipage, c’était dans une assiette. Si jamais petite chienne était attachée à son équipage, c’était bien elle. Au cours de sa longue carrière, la mascotte du Morse effectua un total de 12 023 heures de plongée dont 2 622 heures de Schnorkel. Pic-Pic fut mise à la retraite le 1er avril 1967. C’est à cette date que fut officiellement mis un terme à la présence de chiens à bord des sous-marins français. Pic-Pic fut recueillie par un ingénieur maritime qui l’emmena chez lui, bonne âme grâce à laquelle la petite chienne profita encore longtemps du bocage normand.
[b
Skagerrac]
Mascotte du S638 Morse de 1964 à 1967. Le sous-marin, et c'est peu banal, fut construit aux chantiers du Trait situé pourtant à une cinquantaine kilomètres de la mer. A la fin de la construction, les membres d’équipage affectés à bord arrivaient à la base au compte goutte. Ils étaient logés dans une petite baraque proche du chantier naval, logement provisoire que l’on avait baptisé Pic-Pic. Le chantier du Trait était en effet implanté sur une ancienne usine textile. C’est aux abords de cette ancienne fabrique que l’équipage trouva et adopta un chiot qu’il baptisa du nom de l’endroit. Comme l’ensemble de ses congénères embarqués sur les sous-marins, Pic-Pic avait pour mission de détecter les émanations nocives de CO2. Etonamment performant, le chien réagissait à bord du Morse à moins de 1%. Aussi, dès qu’il commençait à geindre et s’agiter alors que la teneur en CO2 n’était pas encore considérée comme dangereuse, l’animal fonçait au pied de l'échelle du kiosque, aboyait et demandant à sortir. Pic-Pic avait une autre spécialité. Au poste de combat, il prenait un malin plaisir à faire des crocs en jambe au commandant. Autre singularité, s’il mangeait à table avec l'équipage, c’était dans une assiette. Si jamais petite chienne était attachée à son équipage, c’était bien elle. Au cours de sa longue carrière, la mascotte du Morse effectua un total de 12 023 heures de plongée dont 2 622 heures de Schnorkel. Pic-Pic fut mise à la retraite le 1er avril 1967. C’est à cette date que fut officiellement mis un terme à la présence de chiens à bord des sous-marins français. Pic-Pic fut recueillie par un ingénieur maritime qui l’emmena chez lui, bonne âme grâce à laquelle la petite chienne profita encore longtemps du bocage normand.
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