Naval Group Frégate de Défense et d'Intervention ( FDI )
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Naval Group Frégate de Défense et d'Intervention ( FDI )
Yvon
"Les frégates de défense et d’intervention, ou FDI, sont de futures frégates de premier rang de la marine nationale française, d'un déplacement unitaire de 4 460 tonnes à pleine charge. Le programme porte sur cinq exemplaires, dont le premier doit être livré en 2024. Les frégates sont construites à Lorient par la société Naval Group. "
Selon le projet de budget de la défense 2016, l'étude des frégates de taille intermédiaire (FTI) débutera en 2016 pour une entrée en service en 2023. Elle est confiée à la société Naval Group.
En janvier 2019, la Marine nationale change les appellations de nombreuses classes de navires, les FTI deviennent à cette occasion les FDI. Elles ont une étrave inversée, une longueur de 122 mètres (119 entre perpendiculaires) pour un maître-bau de 17,7 mètres, un déplacement de 4 460 tonnes à pleine charge, une propulsion combinée "diesel et diesel" de 32 MW, une vitesse maximale de 27 nœuds, une autonomie de 5 000 nautiques à 15 nœuds et un équipage de 125 personnes (dont 15 pour le détachement aviation), et des logements pour un total de 150 personnes.
La mature est imposante, d'une masse de 150 tonnes pour 45m de hauteur. La base accueille le centre de commandement tandis que le premier étage contient le data center. Au dessus se trouve le local contenant les équipements de guerre électronique.
Elle emporte dans la version annoncée pour la Marine nationale le système de gestion de combat SETIS , un canon Otobreda 76 mm, deux canons téléopérés de 20 mm, un système de lancement vertical de 16 cellules Sylver A50 emportant des missiles surface-air Aster 3015, huit missiles antinavires Exocet MM40, deux double-tubes lance-torpilles pour MU90. Son capteur principal est le radar à antenne active Sea Fire 500 de Thales disposée sur le mât unique, elle peut assurer une veille aérienne jusqu'à 500 km et une veille surface jusqu’à 80 km.
En matière de lutte anti-sous-marine, elle dispose d'un sonar de coque Kingklip Mark 11, d'une nouvelle version compacte et modulable du sonar remorqué CAPTAS-4, qui équipe actuellement les FREMM. Ce sonar offre la même détection ultra-longue portée tout en ayant une surface réduite de 50 % et un poids allégé de 20 %, d'une antenne linéaire remorquée et de deux lance-leurres ASM fournis par Thales.
Elle peut embarquer un hélicoptère NH90 NFH et un drone à voilure tournante. Sa drome d'embarcations peut être constituée par exemple d'une ECUME NG et d'une embarcation de drome opérationnelle de nouvelle génération.
Elle disposera aussi d'une soute à torpilles MU 90 et à missiles aéroportés antinavires légers développés par MBDA.
Pour l'exportation, les Belh@rra (Belharra), peuvent avoir des caractéristiques différentes selon le client. Ce nom commercial choisi pour l'exportation fait référence à la vague basque géante (dont le nom signifie littéralement en basque "meule de foin"). L'arobase souligne le caractère numérique du navire. La modularité du système de combat SETIS20 permet de prendre en charge un canon de 127 ou 76 mm, 16 ou 32 cellules Sylver A50 et autres systèmes d'armes. Elles peuvent maintenir une vitesse de 25 à 29 nœuds et embarquer un hélicoptère de la classe des 10 tonnes. La Grèce, premier pays à se montrer intéressé, était en négociations avec Naval Group pour acquérir éventuellement quatre exemplaires, livrables entre 2025 et 2029, dont seul le premier serait construit à Lorient, tandis que les trois suivants seraient construits en Grèce. Finalement, le 28 septembre 2021, Emmanuel Macron annonce la signature d'un contrat estimée entre 3 et 5 milliards d'euros avec le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis. Afin de livrer à la Grèce, dans le cadre du "partenariat stratégique" entre les deux pays, trois exemplaires construits à Lorient ." + "La Grèce signe un protocole d’accord avec Naval Group et MBDA ouvrant la négociation pour la fourniture de trois FDI HN et une en option" :
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"Les frégates de défense et d’intervention, ou FDI, sont de futures frégates de premier rang de la marine nationale française, d'un déplacement unitaire de 4 460 tonnes à pleine charge. Le programme porte sur cinq exemplaires, dont le premier doit être livré en 2024. Les frégates sont construites à Lorient par la société Naval Group. "
Selon le projet de budget de la défense 2016, l'étude des frégates de taille intermédiaire (FTI) débutera en 2016 pour une entrée en service en 2023. Elle est confiée à la société Naval Group.
En janvier 2019, la Marine nationale change les appellations de nombreuses classes de navires, les FTI deviennent à cette occasion les FDI. Elles ont une étrave inversée, une longueur de 122 mètres (119 entre perpendiculaires) pour un maître-bau de 17,7 mètres, un déplacement de 4 460 tonnes à pleine charge, une propulsion combinée "diesel et diesel" de 32 MW, une vitesse maximale de 27 nœuds, une autonomie de 5 000 nautiques à 15 nœuds et un équipage de 125 personnes (dont 15 pour le détachement aviation), et des logements pour un total de 150 personnes.
La mature est imposante, d'une masse de 150 tonnes pour 45m de hauteur. La base accueille le centre de commandement tandis que le premier étage contient le data center. Au dessus se trouve le local contenant les équipements de guerre électronique.
Elle emporte dans la version annoncée pour la Marine nationale le système de gestion de combat SETIS , un canon Otobreda 76 mm, deux canons téléopérés de 20 mm, un système de lancement vertical de 16 cellules Sylver A50 emportant des missiles surface-air Aster 3015, huit missiles antinavires Exocet MM40, deux double-tubes lance-torpilles pour MU90. Son capteur principal est le radar à antenne active Sea Fire 500 de Thales disposée sur le mât unique, elle peut assurer une veille aérienne jusqu'à 500 km et une veille surface jusqu’à 80 km.
En matière de lutte anti-sous-marine, elle dispose d'un sonar de coque Kingklip Mark 11, d'une nouvelle version compacte et modulable du sonar remorqué CAPTAS-4, qui équipe actuellement les FREMM. Ce sonar offre la même détection ultra-longue portée tout en ayant une surface réduite de 50 % et un poids allégé de 20 %, d'une antenne linéaire remorquée et de deux lance-leurres ASM fournis par Thales.
Elle peut embarquer un hélicoptère NH90 NFH et un drone à voilure tournante. Sa drome d'embarcations peut être constituée par exemple d'une ECUME NG et d'une embarcation de drome opérationnelle de nouvelle génération.
Elle disposera aussi d'une soute à torpilles MU 90 et à missiles aéroportés antinavires légers développés par MBDA.
Pour l'exportation, les Belh@rra (Belharra), peuvent avoir des caractéristiques différentes selon le client. Ce nom commercial choisi pour l'exportation fait référence à la vague basque géante (dont le nom signifie littéralement en basque "meule de foin"). L'arobase souligne le caractère numérique du navire. La modularité du système de combat SETIS20 permet de prendre en charge un canon de 127 ou 76 mm, 16 ou 32 cellules Sylver A50 et autres systèmes d'armes. Elles peuvent maintenir une vitesse de 25 à 29 nœuds et embarquer un hélicoptère de la classe des 10 tonnes. La Grèce, premier pays à se montrer intéressé, était en négociations avec Naval Group pour acquérir éventuellement quatre exemplaires, livrables entre 2025 et 2029, dont seul le premier serait construit à Lorient, tandis que les trois suivants seraient construits en Grèce. Finalement, le 28 septembre 2021, Emmanuel Macron annonce la signature d'un contrat estimée entre 3 et 5 milliards d'euros avec le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis. Afin de livrer à la Grèce, dans le cadre du "partenariat stratégique" entre les deux pays, trois exemplaires construits à Lorient ." + "La Grèce signe un protocole d’accord avec Naval Group et MBDA ouvrant la négociation pour la fourniture de trois FDI HN et une en option" :
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Patrick le SCOUARNEC- Administrateur - Responsable du foyer
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