DIANE (1917-1918)
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DIANE (1917-1918)
Diane, Sous-marin garde-côtes et de blocus agrandi tête de série du type Diane (1917-1918)
Construite à Cherbourg. Commencée le 21/10/1912. Mise à flot le 30/09/1916.
Mise en service le 25/07/1917.
Caractéristiques : 673t. 1800cv. 68m x 5,53m x 7,38m. 2 moteurs électriques de 700cv. 2 moteurs diesel de 800cv.
Armement : 6 tubes LT de 450mm + 4 appareils Simonot + 11 torpilleurs de 450mm modèle V 1911 + 1 canon de 75mm modèle 1897 + 1 mitrailleuse AA modèle 1907.
30/05/1913 : encore sur cale prend le nom de Diane.
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17/01/1917 : essai à grande profondeur.
25/07/1917 : clôture d’armement.
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31/08/1917 : affecté à la 3ème escadrille de sous-marins (ESM) à Brest. La Diane sera utilisée pendant la guerre pour le convoyage des grands voiliers vers les Açores.
27/11/1917 : au large de l’Île d’Yeu, par une mer courte et creuse de 6 mètres, le quartier-maître de timonerie LE CORNEC (1), de la Diane, est enlevé de la passerelle et projeté à la mer, son camarade, le quartier-maître de manœuvre MASSON se précipite à son secours, avec, une bravoure magnifique et il va l'atteindre quand LE CORNEC, perdant connaissance, disparaît dans les flots. MASSON, épuisé, est rehissé à bord au milieu des plus grandes difficultés. II reçoit un prix de 250 francs.
11/02/1918 : le sous-marin Diane sera perdu corps et biens par 50 N 18 O suite à une explosion lors du convoyage du 4 mât barque Quevilly en Atlantique. Le LV MASNE et les 43 hommes d’équipages sont portés disparus en mer. Le sous-marin est cité à l’Ordre de l’Armée de Mer. L’enquête révèlera qu’il s’agit probablement d’une explosion interne due aux batteries d’accumulateurs, le torpillage n’ayant jamais été revendiqué par aucun sous-marin ennemi.
(1) Le quartier-maître timonier LE CORNEC Yves Marie Stanislas disparait en mer. Il sera décoré de la Médaille Militaire par Décret du 01/10/1918 Loi du 15/06/1920 (J.O. n° 76 du 18/03/1922 page 3060) pour : « Quartier-maître de timonerie Matricule 30562-1 disparu en mer le 27/11/1917 en accomplissant son devoir ».
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Sources :
« Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, Tome II », 1870-2006, CF Jean-Michel Roche
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Construite à Cherbourg. Commencée le 21/10/1912. Mise à flot le 30/09/1916.
Mise en service le 25/07/1917.
Caractéristiques : 673t. 1800cv. 68m x 5,53m x 7,38m. 2 moteurs électriques de 700cv. 2 moteurs diesel de 800cv.
Armement : 6 tubes LT de 450mm + 4 appareils Simonot + 11 torpilleurs de 450mm modèle V 1911 + 1 canon de 75mm modèle 1897 + 1 mitrailleuse AA modèle 1907.
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27/11/1917 : au large de l’Île d’Yeu, par une mer courte et creuse de 6 mètres, le quartier-maître de timonerie LE CORNEC (1), de la Diane, est enlevé de la passerelle et projeté à la mer, son camarade, le quartier-maître de manœuvre MASSON se précipite à son secours, avec, une bravoure magnifique et il va l'atteindre quand LE CORNEC, perdant connaissance, disparaît dans les flots. MASSON, épuisé, est rehissé à bord au milieu des plus grandes difficultés. II reçoit un prix de 250 francs.
11/02/1918 : le sous-marin Diane sera perdu corps et biens par 50 N 18 O suite à une explosion lors du convoyage du 4 mât barque Quevilly en Atlantique. Le LV MASNE et les 43 hommes d’équipages sont portés disparus en mer. Le sous-marin est cité à l’Ordre de l’Armée de Mer. L’enquête révèlera qu’il s’agit probablement d’une explosion interne due aux batteries d’accumulateurs, le torpillage n’ayant jamais été revendiqué par aucun sous-marin ennemi.
(1) Le quartier-maître timonier LE CORNEC Yves Marie Stanislas disparait en mer. Il sera décoré de la Médaille Militaire par Décret du 01/10/1918 Loi du 15/06/1920 (J.O. n° 76 du 18/03/1922 page 3060) pour : « Quartier-maître de timonerie Matricule 30562-1 disparu en mer le 27/11/1917 en accomplissant son devoir ».
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