Seconde Guerre mondiale : Saint-Malo a été un petit « Dunkerque »
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Patrick le SCOUARNEC- Administrateur - Responsable du foyer
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PASQUETTE ERIC aime ce message
Re: Seconde Guerre mondiale : Saint-Malo a été un petit « Dunkerque »
Bonsoir Patrick,
Merci beaucoup pour cette page d'hstoire que je ne connaissais pas.
Opération Ariel.
A cette époque, mon père se trouvait entre Cherbourg et Saint Sauveur le Vicomte, il avait 11 ans.
Un extrait des mémoire de mon père :
Le lendemain nous avons repris la route vers Sideville et parfois, ça mitraillait et ça tirait du canon tout près; nous avions parfois l'impression d'être pris entre deux feux. Nous avons finalement débouché au lieu-dit Le Pont de Martinvast à la fourche de la route qui vient de Porbail et Bricquebecq et qui va à gauche à Octeville et à droite à Cherbourg par la vallée de Quincampoix. Mon frère pensait que l'on pourrait se réconforter au petit café dont il connaissait l'existence. Un spectacle horrible nous attendait: venant du sud, nous voyons une camionnette carbonisée ; deux ou trois soldats assis sur les banquettes, le fusil entre les jambes, morts, aussi noirs que leur véhicule. Nous pénétrons dans le café et là, allongé sur une table du bistrot, un soldat agonisait, le ventre et une cuisse ouverts, couvert de sang. Debout à son côté, un soldat britannique les yeux hagards, regardait mourir son camarade .Il s'agissait d'un groupe de soldats qui voulait regagner la Grande Bretagne via le port de Cherbourg.
Maintenant, je comprend la présence de soldats britanniques.
Eric
Merci beaucoup pour cette page d'hstoire que je ne connaissais pas.
Opération Ariel.
A cette époque, mon père se trouvait entre Cherbourg et Saint Sauveur le Vicomte, il avait 11 ans.
Un extrait des mémoire de mon père :
Le lendemain nous avons repris la route vers Sideville et parfois, ça mitraillait et ça tirait du canon tout près; nous avions parfois l'impression d'être pris entre deux feux. Nous avons finalement débouché au lieu-dit Le Pont de Martinvast à la fourche de la route qui vient de Porbail et Bricquebecq et qui va à gauche à Octeville et à droite à Cherbourg par la vallée de Quincampoix. Mon frère pensait que l'on pourrait se réconforter au petit café dont il connaissait l'existence. Un spectacle horrible nous attendait: venant du sud, nous voyons une camionnette carbonisée ; deux ou trois soldats assis sur les banquettes, le fusil entre les jambes, morts, aussi noirs que leur véhicule. Nous pénétrons dans le café et là, allongé sur une table du bistrot, un soldat agonisait, le ventre et une cuisse ouverts, couvert de sang. Debout à son côté, un soldat britannique les yeux hagards, regardait mourir son camarade .Il s'agissait d'un groupe de soldats qui voulait regagner la Grande Bretagne via le port de Cherbourg.
Maintenant, je comprend la présence de soldats britanniques.
Eric
PASQUETTE ERIC- Sur le bord
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Date d'inscription : 02/01/2014
Age : 65
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