METZ (1921-1936)
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METZ (1921-1936)
- "Les croiseurs français en images" par Jean MOULIN
MARINES Editions - 2007
- "100 ans de croiseurs" par Luc FERON
MARINES Editions - Marines Magazine HS n° 2 de 09/2002 "100 ans de Marine Française - croiseurs, garde-côtes"
- "Les navires des vaincus" par Achille RASTELLI et Frédéric STAHL
LELA Presse - Navires & Histoire n° 3 de 06/2000
- "La renaissance de la Marine française 1922-1939 - 1ère partie 1920-1930" par Patrick HOUY-BEZAUX et Jacques DUCROS
LELA Presse - Navires et Histoire HS n° 12 de 12/2010
MARINES Editions - 2007
- "100 ans de croiseurs" par Luc FERON
MARINES Editions - Marines Magazine HS n° 2 de 09/2002 "100 ans de Marine Française - croiseurs, garde-côtes"
- "Les navires des vaincus" par Achille RASTELLI et Frédéric STAHL
LELA Presse - Navires & Histoire n° 3 de 06/2000
- "La renaissance de la Marine française 1922-1939 - 1ère partie 1920-1930" par Patrick HOUY-BEZAUX et Jacques DUCROS
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Dernière édition par Patrick le SCOUARNEC le Sam 5 Déc 2020 - 18:28, édité 1 fois
Patrick le SCOUARNEC- Administrateur - Responsable du foyer
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Metz, Croiseur de 2ème classe (1920-1934)
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Metz, Croiseur de 2ème classe (1920-1934)
Construit au chantier naval AG Weser à Brême en Allemagne. Mis à flot en 1915.
Mis en service en France en 1920.
Caractéristiques : 7300t. 36 000cv. 14 chaudières.
Armement : 7 canons de 150mm + 2 canons de 75mm + 4 tubes lance-torpilles.
Croiseur Allemand ayant pour nom : SMS Kœnigsberg.
1920 : cédé à la France au titre des dommages de guerre (Traité de Versailles).
06/10/1920 : le croiseur léger prend le nom de Metz.
Octobre 1920 à octobre 1921 : Remise en état à Cherbourg (remplacement de deux canons antiaérien de 88 par des 75 français).
21/10/1921 au 30/11/1921 : Essai en mer à partir de Brest.
15/03/1922 : Capitaine de frégate Félix CHANVIN Commandant - Affecté à l’escadre de la Méditerranée.
Mars 1922 : Départ pour l’Afrique du Nord avec le Strasbourg, en escorte du navire présidentiel, le croiseur Edgard-Quinet lors du voyage du Président de la République Alexandre MILLERAND au Maroc, en Algérie et en Tunisie.
Ce déplacement fut accompagné de plusieurs démonstrations navales.
05/04/1922 : Arrivée à Casablanca.
12/04/1922 au 19/04/1922 : Départ pour Oran et Alger pour la revue Navale devant le Président MILLERAND et avec le cuirassé italien Duilio, l’anglais Benbow et l’américain Utah.
24 au 27/04/1922 : Manœuvres le long des côtes d’Algérie, avec les sous-marins de Bizerte.
27/04/1922 au 08/05/1922 : Escale à Bizerte puis départ de Bizerte, pour Toulon via une escale en Corse, puis un exercice combiné avec les sous-marins de Toulon et les patrouilleurs.
Mai à septembre 1922 : Toulon, exercices dans les eaux françaises, escales en Corse – Visite des ports de l’Atlantique et de la Manche.
Septembre 1922 : La guerre entre la Grèce et la Turquie, qui sévit en Asie Mineure, et tourne à l’avantage des Turcs. Les fuyards grecs affluent à Smyrne et un intense bombardement des assiégeants turcs provoque l’incendie de la ville. Pour assurer la sécurité de la colonie française, la Marine envoie quelques navires sous le commandement de l’Amiral DUMESNIL. Le Metz en fait partie.
29/09/1922 : arrivée à Smyrne.
Octobre au 25/11/1922 : Capitaine de vaisseau LE GALL Commandant - En mission à Constantinople, à Moudania puis retour à Toulon. Puis retour à Constantinople. Rattaché provisoirement à la Division Navale de Syrie, il passa plusieurs mois dans les ports turcs et grecs.
31/05/1923 : de retour à Toulon.
1924 : Le Metz est affecté à la 2ème escadre légère, qui comprenait aussi le Strasbourg à Toulon - Escales en Corse et en Tunisie.
Octobre 1924 : Manœuvres de l’escadre de la Méditerranée, en présence du président du Conseil Edouard HERRIOT et du ministre de la Marine.
Printemps 1925 : la division légère, commandée par le Contre-amiral HALLIER, fait une tournée en Méditerranée orientale.
Août 1925 : Le Metz transporte d’Orient à Bizerte, puis à Toulon, le ministre de la Marine Monsieur BOREL, qui effectue un voyage d’inspection.
Septembre 1925 : Guerre du Rif au Maroc - Les gouvernements français et espagnols décident, d’un commun accord, la surveillance des côtes du Maroc par des forces navales chargées d’interdire l’importation clandestine d’armes et de matériel de guerre. Du côté français, cette mission est confiée à la 2ème escadre légère, composée du Metz et du Strasbourg, renforcée de la 5ème escadre de torpilleurs et de canonnières, aux ordres du Contre-amiral HALLIER. L’escadre participe aux opérations militaires, en prêtant l’appui de son artillerie à des débarquements de troupes. Pour rendre le bombardement plus efficace, elle reçoit le renfort du cuirassé Paris, armé de pièces de 305, sur lequel l’Amiral HALLIER transporte sa marque de commandement.
06/09/1925 : La flotte attaque les défenses de Sidi Dris, à une soixantaine de kilomètres au sud-ouest du cap des Trois-Fourches. Le Paris longe la côte en deçà de la portée supposée des batteries ennemies, pour les obliger à se démasquer, pendant que le Metz et le Strasbourg, hors de portée de ces batteries, se préparent à les contre battre. L’une d’elle ouvre le feu et est mise hors de combat par l’artillerie du Metz.
08/09/1925 : L’escadre prend part au débarquement d’importantes forces franco-espagnoles dans la baie d’Alhucema, débarquement qui permet l’occupation de la péninsule de Morro Nuevo, sans grande résistance de la part de l’adversaire. Le Paris reçoit cependant six obus. Après cette opération, le gouvernement espagnol envoi des remerciements officiels au gouvernement français de la brillante et efficace collaboration de la division du CA HALLIER.
1925 à 1927 : Le Metz continue sa carrière sans incidents notables. Il continue à faire partie, avec le Strasbourg, puis le Mulhouse de la 2ème escadre légère, rattachée à l’escadre de la Méditerranée jusqu’à la fin de 1927, puis à celle de l’Atlantique. Les commandants successifs de l’escadre légère en firent plusieurs fois leur navire-amiral.
1928 : Le Metz est mis en réserve à Brest, puis à Landévennec.
Janvier 1934 : condamné à Brest.
Août 1934 : vendu pour démolition à Brest.
Décembre 1934 : incendie accidentel pendant sa démolition.
Sources :
« Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, Tome II », 1870-2006, CF Jean-Michel Roche.
« Les croiseurs METZ et THIONVILLE » Revue maritime d’octobre 1925 par Jean COLNAT.
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Metz, Croiseur de 2ème classe (1920-1934)
Construit au chantier naval AG Weser à Brême en Allemagne. Mis à flot en 1915.
Mis en service en France en 1920.
Caractéristiques : 7300t. 36 000cv. 14 chaudières.
Armement : 7 canons de 150mm + 2 canons de 75mm + 4 tubes lance-torpilles.
Croiseur Allemand ayant pour nom : SMS Kœnigsberg.
1920 : cédé à la France au titre des dommages de guerre (Traité de Versailles).
06/10/1920 : le croiseur léger prend le nom de Metz.
Octobre 1920 à octobre 1921 : Remise en état à Cherbourg (remplacement de deux canons antiaérien de 88 par des 75 français).
21/10/1921 au 30/11/1921 : Essai en mer à partir de Brest.
15/03/1922 : Capitaine de frégate Félix CHANVIN Commandant - Affecté à l’escadre de la Méditerranée.
Mars 1922 : Départ pour l’Afrique du Nord avec le Strasbourg, en escorte du navire présidentiel, le croiseur Edgard-Quinet lors du voyage du Président de la République Alexandre MILLERAND au Maroc, en Algérie et en Tunisie.
Ce déplacement fut accompagné de plusieurs démonstrations navales.
05/04/1922 : Arrivée à Casablanca.
12/04/1922 au 19/04/1922 : Départ pour Oran et Alger pour la revue Navale devant le Président MILLERAND et avec le cuirassé italien Duilio, l’anglais Benbow et l’américain Utah.
24 au 27/04/1922 : Manœuvres le long des côtes d’Algérie, avec les sous-marins de Bizerte.
27/04/1922 au 08/05/1922 : Escale à Bizerte puis départ de Bizerte, pour Toulon via une escale en Corse, puis un exercice combiné avec les sous-marins de Toulon et les patrouilleurs.
Mai à septembre 1922 : Toulon, exercices dans les eaux françaises, escales en Corse – Visite des ports de l’Atlantique et de la Manche.
Septembre 1922 : La guerre entre la Grèce et la Turquie, qui sévit en Asie Mineure, et tourne à l’avantage des Turcs. Les fuyards grecs affluent à Smyrne et un intense bombardement des assiégeants turcs provoque l’incendie de la ville. Pour assurer la sécurité de la colonie française, la Marine envoie quelques navires sous le commandement de l’Amiral DUMESNIL. Le Metz en fait partie.
29/09/1922 : arrivée à Smyrne.
Octobre au 25/11/1922 : Capitaine de vaisseau LE GALL Commandant - En mission à Constantinople, à Moudania puis retour à Toulon. Puis retour à Constantinople. Rattaché provisoirement à la Division Navale de Syrie, il passa plusieurs mois dans les ports turcs et grecs.
31/05/1923 : de retour à Toulon.
1924 : Le Metz est affecté à la 2ème escadre légère, qui comprenait aussi le Strasbourg à Toulon - Escales en Corse et en Tunisie.
Octobre 1924 : Manœuvres de l’escadre de la Méditerranée, en présence du président du Conseil Edouard HERRIOT et du ministre de la Marine.
Printemps 1925 : la division légère, commandée par le Contre-amiral HALLIER, fait une tournée en Méditerranée orientale.
Août 1925 : Le Metz transporte d’Orient à Bizerte, puis à Toulon, le ministre de la Marine Monsieur BOREL, qui effectue un voyage d’inspection.
Septembre 1925 : Guerre du Rif au Maroc - Les gouvernements français et espagnols décident, d’un commun accord, la surveillance des côtes du Maroc par des forces navales chargées d’interdire l’importation clandestine d’armes et de matériel de guerre. Du côté français, cette mission est confiée à la 2ème escadre légère, composée du Metz et du Strasbourg, renforcée de la 5ème escadre de torpilleurs et de canonnières, aux ordres du Contre-amiral HALLIER. L’escadre participe aux opérations militaires, en prêtant l’appui de son artillerie à des débarquements de troupes. Pour rendre le bombardement plus efficace, elle reçoit le renfort du cuirassé Paris, armé de pièces de 305, sur lequel l’Amiral HALLIER transporte sa marque de commandement.
06/09/1925 : La flotte attaque les défenses de Sidi Dris, à une soixantaine de kilomètres au sud-ouest du cap des Trois-Fourches. Le Paris longe la côte en deçà de la portée supposée des batteries ennemies, pour les obliger à se démasquer, pendant que le Metz et le Strasbourg, hors de portée de ces batteries, se préparent à les contre battre. L’une d’elle ouvre le feu et est mise hors de combat par l’artillerie du Metz.
08/09/1925 : L’escadre prend part au débarquement d’importantes forces franco-espagnoles dans la baie d’Alhucema, débarquement qui permet l’occupation de la péninsule de Morro Nuevo, sans grande résistance de la part de l’adversaire. Le Paris reçoit cependant six obus. Après cette opération, le gouvernement espagnol envoi des remerciements officiels au gouvernement français de la brillante et efficace collaboration de la division du CA HALLIER.
1925 à 1927 : Le Metz continue sa carrière sans incidents notables. Il continue à faire partie, avec le Strasbourg, puis le Mulhouse de la 2ème escadre légère, rattachée à l’escadre de la Méditerranée jusqu’à la fin de 1927, puis à celle de l’Atlantique. Les commandants successifs de l’escadre légère en firent plusieurs fois leur navire-amiral.
1928 : Le Metz est mis en réserve à Brest, puis à Landévennec.
Janvier 1934 : condamné à Brest.
Août 1934 : vendu pour démolition à Brest.
Décembre 1934 : incendie accidentel pendant sa démolition.
Sources :
« Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, Tome II », 1870-2006, CF Jean-Michel Roche.
« Les croiseurs METZ et THIONVILLE » Revue maritime d’octobre 1925 par Jean COLNAT.
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Carriere Jean- Permanent
- Messages : 6709
Date d'inscription : 26/10/2018
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JJMM aime ce message
Re: METZ (1921-1936)
je suis content d apprendre tous les jours merci
latrube-jc- Permanent
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Date d'inscription : 18/05/2010
Age : 76
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