FOCH (1931-1942)

- "Les croiseurs français en images" par Jean MOULIN
MARINES Editions - 2007

- "100 ans de croiseurs" par Luc FERON
MARINES Editions - Marines Magazine HS n° 2 de 09/2002 "100 ans de Marine Française - croiseurs, garde-côtes"

- "Les navires français 1939-1945 en images" par Jean MOULIN
MARINES Editions - 2005

- "Le développement de la flotte française 1918-1940" par Robert Dumas
LELA PRESSE - Navires & Histoire n° 28 de 02/2005

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Foch, Croiseur de 10000t du type Suffren (1931-1942)

Construit à la DCN de Brest. Commencé le 21/06/1928. Mis à flot le 24/04/1929.
Mis en service le 20/12/1931.

Caractéristiques : 10 000t. 100 000cv. 194,2m x 19,3m x 7,5m. Premier bâtiment à posséder trois lignes d'arbres. 6 chaudières. 32 nœuds. 2 catapultes pour 2 hydravions Gourdou-Leseurre.
Armement : 8 canons de 203mm + 8 canons de 90mm contre avions + 8 canons de 37mm également contre avions + 12 mitrailleuses de 13,2 mm + 6 tubes lance-torpilles de 550mm


29/12/1931 : Le croiseur sert de bâtiment-amiral à la 1ère division légère (1ère DL) jusqu'à l'arrivée du croiseur Algérie fin octobre 1934.
Octobre 1934 au 01/05/1936 : Il sert de navire amiral de la 3ème DL.
Mars 1935 : est envoyé pour la protection des Nationaux lors des évènements de Grèce.
Octobre 1935 : assume le transport des cendres du Général Lyautey au Maroc.
De mai 1936 à 1941 : Il reste affecté à la 1ère DL/DC
Septembre 1939 : stationné à Toulon. Il participe à diverses sorties, durant la période baptisée « drôle de guerre », dont des recherches de raiders allemands en Atlantique.
Octobre 1939 : stationné à Dakar.
18/11/1939 au 23/01/1940 : Il participe aux premières opérations de la Seconde Guerre Mondiale à Dakar au sein de la force X pour traquer notamment le Graf Spee.
25/05/1940 : Le Colbert et le Foch appareillent ensemble de Toulon, faisant escale à Ajaccio le 26, à Casablanca le 29 mai avant de cingler directement sur Brest où ils arrivent ensemble le 1er juin 1940.
02/06/1940 : Le Foch ressort pour un entrainement au large de Brest. L’équipage du croiseur lourd est certes rodé et entrainé mais il s’agit pour le croiseur lourd de prendre ses marques dans une région qu’il n’avait guère l’habitude de fréquenter. A Brest, le croiseur va assurer comme son sister-ship Colbert des missions de surveillance et d’écolage sans oublier la protection du trafic commercial notamment les transports stratégiques.
14/06/1940 à 04h00 du matin : affecté à Toulon, il participe avec la flotte de l’Amiral Duplat au bombardement des installations industrielles de Vado-Gènes.
14/07 au 25/07/1940 : le Croiseur est indisponible suite à des problèmes techniques.
26/07/1940 au 31/08/1940 : le croiseur fait plusieurs sorties d’entraînement.
Septembre 1940 : Rattaché aux Forces de Haute Mer à Toulon.
07/09/1940 : il appareille pour une mission de transport rapide en direction des Antilles, traversant l’Atlantique à bonne vitesse (25 nœuds de moyenne), arrivant à Fort de France le 12 septembre. Il y débarque du matériel militaire sensible (notamment un exemplaire de radar destiné à être installé sur les hauteurs de Fort de France pour des essais en conditions tropicales) et rembarque de l’or.
17/09/1940 : il quitte la Martinique et arrive à New York le 21 septembre où il débarque son or dans l’enceinte du Brooklyn Navy Yard pour garantir le paiement des achats d’avions américains par la France. Après seulement quelques heures dans le New Jersey.
28/09/1940 : il appareille des USA pour rejoindre Brest ou il est affecté.
05/10 au 25/10/1940 : deux missions de surveillance dans le Golfe de Gascogne. Les différentes patrouilles étant entrecoupées de mouillage au large d’Hendaye, du Verdon ou encore de l’île de Ré.
07/11 au 21/11/1940 : mission suivie d’une escale à Bordeaux au quai des Chartrons.
23/11 au 30/11/1940 : revient à Brest.
11/12 au 30/12/1940 : différents entraînements au large de Brest.
05/01/1941 au 20/01/1941 : courte sortie d’entrainement au profit des écoles brestoises.
23/01 au 30/01/1941 : mission de transport rapide entre Brest et Cherbourg envoyant en Normandie des munitions et du matériel sensible.
04/02 au 21/02/1941 : il participe au stage de remise en condition de son sister-ship Colbert qui sortait de grand carénage.
25/02/1941 : après avoir débarqué ses munitions, le Foch est échoué au bassin n°4 de l’Arsenal de Brest pour subir un grand carénage bien mérité. Il est en travaux jusqu’au 14 août, subissant une remise en état complète de l’appareil propulsif, le re-tubage des chaudières, le changement des hélices, la modernisation de la DCA, l’installation de radars.
03/1941 à 10/1941 : retour à Toulon ou il est à nouveau affecté.
04/10/1941 : en gardiennage d’Armistice à Toulon.

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27/11/1942 : sabordé dans la darse Castigneau à Toulon.
16/04/1943 : renfloué.
03/07/1943 : il sera finalement démantelé à La Seyne-sur-Mer.

Sources :
« Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, Tome II », 1870-2006, CF Jean-Michel Roche
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