DUPETIT THOUARS (1903-1918)
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DUPETIT THOUARS (1903-1918)
- "Les croiseurs français en images" par Jean MOULIN
MARINES Editions - 2007
- "100 ans de croiseurs" par Luc FERON
MARINES Editions - Marines Magazine HS n° 2 de 09/2002 "100 ans de Marine Française - croiseurs, garde-côtes"
- "Les navires français 1914-1918 en images" par Jean MOULIN
MARINES Editions - 2008
- "Atlas des navires de la première guerre mondiale"
ATLAS / GLENAT - 2007
MARINES Editions - 2007
- "100 ans de croiseurs" par Luc FERON
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Patrick le SCOUARNEC- Administrateur - Responsable du foyer
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Dupetit-Thouars, Croiseur cuirassé du type Gueydon (1905-1918)
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Dupetit-Thouars, Croiseur cuirassé du type Gueydon (1905-1918)
Construit à Toulon. Commencé le 17/04/1899. Mis à flot le 05/07/1901.
Mis en service en décembre 1901.
Caractéristiques : 9500t. 20 000cv. 140m x 19,5m x 7m. 4 cheminées. 3 machines Creuzot. 28 chaudières Belleville. 3 hélices. 21 nœuds. 570 hommes.
Armement : 2 canons de 194mm + 7 canons de 164mm + 20 canons révolvers + 2 tubes lance-torpilles.
1905 : armé pour essais. Les 17 et 18 février, dans des conditions particulièrement satisfaisantes, il effectue son essai officiel de 24 heures.
La puissance réalisée a été de 10.867 chevaux avec une consommation moyenne de 591 grammes de charbon par cheval-heure.
L'allure moyenne de la combustion des chaudières Belleville à économiseurs était maintenue à 59 kilos par mètre carré de grille, et la vitesse a atteint 18,92 nœuds. (Rubrique Marine du Temps n° 15958 du 26 février 1905, p. 2)
1911-1913 : en réserve.
1914 : Division de l’Instruction de l’Océan.
1914 à avril 1915 : 2ème Escadre légère, patrouilles en Manche.
07/10/1914 : en mission diplomatique à Lisbonne.
1916-1917 : en réserve à Brest.
Février 1918 : Transport de troupes à Dakar. Fait une escorte France-USA. Carénage à Brooklyn (New-York).
24/06/1918 : appareille de New-York pour la France. Il participe à une escorte pour 28 bâtiments de commerce qui rallieront le convoi petit à petit, ce qui explique le long laps de temps entre l’appareillage et le Mercredi 07 août. (Certains de ces bâtiments civils étaient aussi très lents…)
07/08/1918 à 19h50 : Commandé par le capitaine de frégate Paqué, alors qu’il effectuait une mission de sécurité dans l’Atlantique à 800 km des côtes françaises pour la Cruiser and Transport Force, le U-62 un sous-marin allemand, le torpille par 46°18' de latitude nord, 12° environ de longitude ouest.
Deux torpilles viendront à quelques secondes d’intervalle frapper le bâtiment sous la passerelle avant et sous la passerelle arrière. Le bâtiment va peu à peu prendre de la bande sur tribord et n’étant plus maître de la situation, le commandant ordonne l’évacuation du bâtiment qui coulera en cinquante minutes.
Avec calme et sang-froid l’équipage évacuera entièrement dans les canots et baleinières du bord, le commandant sera le dernier à quitter le bord. A la fin de l’après-midi du 8 août, après seize heures passées dans les embarcations de sauvetage, les survivants seront recueillis et réconfortés par six destroyers américains du convoi.
Sur les 510 hommes de l’équipage du Dupetit-Thouars on a eu à déplorer la mort de 13 hommes qui périrent dans leurs compartiments pour certains ou pendant les opérations d’évacuation pour les autres.
Sources :
« Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, Tome II », 1870-2006, CF Jean-Michel Roche
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Dupetit-Thouars, Croiseur cuirassé du type Gueydon (1905-1918)
Construit à Toulon. Commencé le 17/04/1899. Mis à flot le 05/07/1901.
Mis en service en décembre 1901.
Caractéristiques : 9500t. 20 000cv. 140m x 19,5m x 7m. 4 cheminées. 3 machines Creuzot. 28 chaudières Belleville. 3 hélices. 21 nœuds. 570 hommes.
Armement : 2 canons de 194mm + 7 canons de 164mm + 20 canons révolvers + 2 tubes lance-torpilles.
1905 : armé pour essais. Les 17 et 18 février, dans des conditions particulièrement satisfaisantes, il effectue son essai officiel de 24 heures.
La puissance réalisée a été de 10.867 chevaux avec une consommation moyenne de 591 grammes de charbon par cheval-heure.
L'allure moyenne de la combustion des chaudières Belleville à économiseurs était maintenue à 59 kilos par mètre carré de grille, et la vitesse a atteint 18,92 nœuds. (Rubrique Marine du Temps n° 15958 du 26 février 1905, p. 2)
1911-1913 : en réserve.
1914 : Division de l’Instruction de l’Océan.
1914 à avril 1915 : 2ème Escadre légère, patrouilles en Manche.
07/10/1914 : en mission diplomatique à Lisbonne.
1916-1917 : en réserve à Brest.
Février 1918 : Transport de troupes à Dakar. Fait une escorte France-USA. Carénage à Brooklyn (New-York).
24/06/1918 : appareille de New-York pour la France. Il participe à une escorte pour 28 bâtiments de commerce qui rallieront le convoi petit à petit, ce qui explique le long laps de temps entre l’appareillage et le Mercredi 07 août. (Certains de ces bâtiments civils étaient aussi très lents…)
07/08/1918 à 19h50 : Commandé par le capitaine de frégate Paqué, alors qu’il effectuait une mission de sécurité dans l’Atlantique à 800 km des côtes françaises pour la Cruiser and Transport Force, le U-62 un sous-marin allemand, le torpille par 46°18' de latitude nord, 12° environ de longitude ouest.
Deux torpilles viendront à quelques secondes d’intervalle frapper le bâtiment sous la passerelle avant et sous la passerelle arrière. Le bâtiment va peu à peu prendre de la bande sur tribord et n’étant plus maître de la situation, le commandant ordonne l’évacuation du bâtiment qui coulera en cinquante minutes.
Avec calme et sang-froid l’équipage évacuera entièrement dans les canots et baleinières du bord, le commandant sera le dernier à quitter le bord. A la fin de l’après-midi du 8 août, après seize heures passées dans les embarcations de sauvetage, les survivants seront recueillis et réconfortés par six destroyers américains du convoi.
Sur les 510 hommes de l’équipage du Dupetit-Thouars on a eu à déplorer la mort de 13 hommes qui périrent dans leurs compartiments pour certains ou pendant les opérations d’évacuation pour les autres.
Sources :
« Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, Tome II », 1870-2006, CF Jean-Michel Roche
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