PHOQUE (1928-1942)
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PHOQUE (1928-1942)
- "Les sous-marins français 1918-1945" par Claude HUAN (CV)
MARINES Editions
- "La renaissance de la Marine française 1922-1939 - 1ère partie 1920-1930" par Patrick HOUY-BEZAUX et Jacques DUCROS
LELA Presse - Navires et Histoire HS n° 12 de 12/2010
- "Les sous-marins de la seconde guerre mondiale 1939-1942" par Erminio BAGNASCO
CARAKTERE - Los ! HS n° 2 de 04-05/2013
MARINES Editions
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Patrick le SCOUARNEC- Administrateur - Responsable du foyer
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Phoque, Sous-marin de grande patrouille du type Requin (1928-1942)
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Phoque, Sous-marin de grande patrouille du type Requin (1928-1942)
Construit à Brest. Commencé le 21/05/1924. Mis à flot le 16/03/1926.
Mis en service le 07/05/1928.
Caractéristiques : 974t. 2900cv. 78,25m x 6,84m x 5,10m. 2 moteurs électriques de 900cv. 2 moteurs diesel de 1450cv. 16 nœuds en surface. 10 nœuds en plongée. 54 hommes
Armement : 10 tubes LT de 550mm + 14 torpilles + 1 canon de 100mm + 2 mitrailleuses AA de 8mm.
Symboles de coque : S9, Z3, 101
14/05/1926 : un incendie s'est déclaré vers 15h00 à bord du sous-marin Phoque amarré dans l'arsenal de Brest en face du bassin du Salou. L'alerte est immédiatement donnée au poste central qui envoya deux motos-pompes sur les lieux. Deux remorqueurs vinrent également encadrer le sous-marin mais ils n'eurent pas à intervenir. Les pompiers ont rapidement mis fin au sinistre, qui n'a causé dit-on que des dégâts peu importants. Le sous-marin Phoque devait commencer ses essais dans quelques jours.
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20/05/1927 : accident de plongée, (voir ci-joint l’article du journal Le Populaire daté du 21 mai 1927).
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05/09/1929 : dans le port de Toulon à bord du sous-marin Phoque, le matelot électricien Roger Meunier a eu les cuisses broyées par la chute d'un accumulateur qui avait été soulevé par un palan. Le marin a été transféré à l'hôpital Sainte-Anne dans un état désespéré.
1930 : le Phoque est affecté à la 3ème escadrille de sous-marins (ESM).
01/09/1931 : affecté à la 5ème ESM.
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01/11/1933 : mis en complément.
13/10/1935 à avril 1938 : le Phoque est refondu aux Ateliers et Chantiers de la Loire à Saint-Nazaire. Le zingage des ballasts, la soudure des soutes à pétrole extérieures, la pose d'une antenne périscopique à la place du périscope de secours, la suppression des soutes intérieures 7 & 8 et la suppression des 2 torpilles de réserve avant sont effectués. La refonte des moteurs électriques est assurée par C.G.E. Nancy. Celle des diesels par C.C.M. et chantiers de la Méditerranée. Celle des T.L.T. par Loire Saint-Denis. Des essais sont effectués à bord du sous-marin le Requin, comme par exemple sur le lancement des torpilles. Utilisation de l'appareil Loire-Simonot qui provoque l'arrêt de la chasse et la fermeture de la porte avant du tube lance-torpilles (T.L.T.), une fois la torpille partie. Cette manœuvre emprisonne dans le T.L.T. une partie de l'air de chasse, mais oblige de rétablir la pesée en même temps.
01/09/1939 : le Phoque fait partie de la 10ème division de sous-marins (DSM), 5ème Escadrille, 4ème Flottille de Premar IV à Bizerte avec le Dauphin et l'Espadon.
Janvier 1940 : il est à Oran, puis Casablanca.
06/02/1940 : la 10ème DSM se trouve à Casablanca, dans le « Groupe des sous-marins du Maroc » rebaptisé « Groupe du théâtre d'Afrique », pour surveiller les Canaries où se trouvent des bâtiments de commerce allemands. En Mai, il se trouve à Beyrouth. Il participe à la surveillance des escadres italiennes devant Rhodes.
25/06/1940 : le Phoque fait toujours partie de la 10ème DSM, avec le Dauphin et l'Espadon à Bizerte.
28/10/1940 : les trois sous-marins font toujours partie de la 10ème DSM et sont affectés à la D.N.L. (Division Navale du Levant) en Syrie.
21/04/1941 : la 10ème DSM quitte la Syrie avec les avisos Annamite et la Grandière pour Bizerte où ils arrivent une semaine après. La division entre en gardiennage.
28/04/1941 : mis en gardiennage d’armistice à Bizerte.
01/11/1942 : le Phoque se trouve toujours en gardiennage à Bizerte avec la Circé, la Calypso, la Turquoise, le Saphir, le Nautilus, le Dauphin, l'Espadon et le Requin.
08/11/1942 : à 08h00, le Comar Bizerte donne l'ordre de réarmer la Circé, le Phoque, l'Espadon et le Nautilus.
14/11/1942 : le Préfet Maritime de la 4ème région (Alger) ordonne à Comar Bizerte de faire rallier à Alger tous les bâtiments disponibles. Le lendemain, l'Amiral Derrien reçoit l'ordre d'obéir aux ordres de Vichy et non à ceux d'Alger. À cause des bombardements américains, les sous-marins mouillent à Sidi-Abdallah.
08/12/1942 : le Phoque est saisi par les allemands et transféré aux italiens, le sous-marin devient le FR111.
07/01/1943 : il appareille de Bizerte avec le FR 112 (Saphir). Ils sont escortés par le torpilleur Animoso jusqu'à Palerme, puis à Naples avec le torpilleur Groppo et l'assistance de deux remorqueurs. Il est transformé en transport à Castellamare puis à la mi-Février il appareille d'Augusta pour ravitailler l'île de Lampedusa.
28/02/1943 : au matin, il est autorisé de retourner à sa base en cause d'une avarie de ligne d'arbre. Il est repéré à 10h40 par un appareil allié et coulé, avec tout son équipage italien par un avion allié lors de sa 1ère mission sous pavillon italien à 10 nautiques dans le 220 du cap de Murro Di Porco (Est de la Sicile).
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Les commandants :
Capitaine de corvette Joseph LAGARIGUE (1937-1940).
Lieutenant de vaisseau Robert BOURGEOIS (Novembre 1940 à Mai 1941).
Sources :
« Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, Tome II », 1870-2006, CF Jean-Michel Roche
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Phoque, Sous-marin de grande patrouille du type Requin (1928-1942)
Construit à Brest. Commencé le 21/05/1924. Mis à flot le 16/03/1926.
Mis en service le 07/05/1928.
Caractéristiques : 974t. 2900cv. 78,25m x 6,84m x 5,10m. 2 moteurs électriques de 900cv. 2 moteurs diesel de 1450cv. 16 nœuds en surface. 10 nœuds en plongée. 54 hommes
Armement : 10 tubes LT de 550mm + 14 torpilles + 1 canon de 100mm + 2 mitrailleuses AA de 8mm.
Symboles de coque : S9, Z3, 101
14/05/1926 : un incendie s'est déclaré vers 15h00 à bord du sous-marin Phoque amarré dans l'arsenal de Brest en face du bassin du Salou. L'alerte est immédiatement donnée au poste central qui envoya deux motos-pompes sur les lieux. Deux remorqueurs vinrent également encadrer le sous-marin mais ils n'eurent pas à intervenir. Les pompiers ont rapidement mis fin au sinistre, qui n'a causé dit-on que des dégâts peu importants. Le sous-marin Phoque devait commencer ses essais dans quelques jours.
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20/05/1927 : accident de plongée, (voir ci-joint l’article du journal Le Populaire daté du 21 mai 1927).
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05/09/1929 : dans le port de Toulon à bord du sous-marin Phoque, le matelot électricien Roger Meunier a eu les cuisses broyées par la chute d'un accumulateur qui avait été soulevé par un palan. Le marin a été transféré à l'hôpital Sainte-Anne dans un état désespéré.
1930 : le Phoque est affecté à la 3ème escadrille de sous-marins (ESM).
01/09/1931 : affecté à la 5ème ESM.
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01/11/1933 : mis en complément.
13/10/1935 à avril 1938 : le Phoque est refondu aux Ateliers et Chantiers de la Loire à Saint-Nazaire. Le zingage des ballasts, la soudure des soutes à pétrole extérieures, la pose d'une antenne périscopique à la place du périscope de secours, la suppression des soutes intérieures 7 & 8 et la suppression des 2 torpilles de réserve avant sont effectués. La refonte des moteurs électriques est assurée par C.G.E. Nancy. Celle des diesels par C.C.M. et chantiers de la Méditerranée. Celle des T.L.T. par Loire Saint-Denis. Des essais sont effectués à bord du sous-marin le Requin, comme par exemple sur le lancement des torpilles. Utilisation de l'appareil Loire-Simonot qui provoque l'arrêt de la chasse et la fermeture de la porte avant du tube lance-torpilles (T.L.T.), une fois la torpille partie. Cette manœuvre emprisonne dans le T.L.T. une partie de l'air de chasse, mais oblige de rétablir la pesée en même temps.
01/09/1939 : le Phoque fait partie de la 10ème division de sous-marins (DSM), 5ème Escadrille, 4ème Flottille de Premar IV à Bizerte avec le Dauphin et l'Espadon.
Janvier 1940 : il est à Oran, puis Casablanca.
06/02/1940 : la 10ème DSM se trouve à Casablanca, dans le « Groupe des sous-marins du Maroc » rebaptisé « Groupe du théâtre d'Afrique », pour surveiller les Canaries où se trouvent des bâtiments de commerce allemands. En Mai, il se trouve à Beyrouth. Il participe à la surveillance des escadres italiennes devant Rhodes.
25/06/1940 : le Phoque fait toujours partie de la 10ème DSM, avec le Dauphin et l'Espadon à Bizerte.
28/10/1940 : les trois sous-marins font toujours partie de la 10ème DSM et sont affectés à la D.N.L. (Division Navale du Levant) en Syrie.
21/04/1941 : la 10ème DSM quitte la Syrie avec les avisos Annamite et la Grandière pour Bizerte où ils arrivent une semaine après. La division entre en gardiennage.
28/04/1941 : mis en gardiennage d’armistice à Bizerte.
01/11/1942 : le Phoque se trouve toujours en gardiennage à Bizerte avec la Circé, la Calypso, la Turquoise, le Saphir, le Nautilus, le Dauphin, l'Espadon et le Requin.
08/11/1942 : à 08h00, le Comar Bizerte donne l'ordre de réarmer la Circé, le Phoque, l'Espadon et le Nautilus.
14/11/1942 : le Préfet Maritime de la 4ème région (Alger) ordonne à Comar Bizerte de faire rallier à Alger tous les bâtiments disponibles. Le lendemain, l'Amiral Derrien reçoit l'ordre d'obéir aux ordres de Vichy et non à ceux d'Alger. À cause des bombardements américains, les sous-marins mouillent à Sidi-Abdallah.
08/12/1942 : le Phoque est saisi par les allemands et transféré aux italiens, le sous-marin devient le FR111.
07/01/1943 : il appareille de Bizerte avec le FR 112 (Saphir). Ils sont escortés par le torpilleur Animoso jusqu'à Palerme, puis à Naples avec le torpilleur Groppo et l'assistance de deux remorqueurs. Il est transformé en transport à Castellamare puis à la mi-Février il appareille d'Augusta pour ravitailler l'île de Lampedusa.
28/02/1943 : au matin, il est autorisé de retourner à sa base en cause d'une avarie de ligne d'arbre. Il est repéré à 10h40 par un appareil allié et coulé, avec tout son équipage italien par un avion allié lors de sa 1ère mission sous pavillon italien à 10 nautiques dans le 220 du cap de Murro Di Porco (Est de la Sicile).
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Les commandants :
Capitaine de corvette Joseph LAGARIGUE (1937-1940).
Lieutenant de vaisseau Robert BOURGEOIS (Novembre 1940 à Mai 1941).
Sources :
« Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, Tome II », 1870-2006, CF Jean-Michel Roche
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