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Jean-Paul, Fondateur du site « Quai Des Flottilles ».

J. P.

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ONDINE (1932-1946)

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ONDINE (1932-1946) Empty ONDINE (1932-1946)

Message par Patrick le SCOUARNEC Dim 26 Oct 2014 - 19:22

- "Les sous-marins français 1918-1945" par Claude HUAN (CV)
MARINES Editions

- "La renaissance de la Marine française 1922-1939 - 1ère partie 1920-1930" par Patrick HOUY-BEZAUX et Jacques DUCROS
LELA Presse - Navires et Histoire HS n° 12 de 12/2010

- "Les sous-marins de la seconde guerre mondiale 1939-1942" par Erminio BAGNASCO
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ONDINE (1932-1946) Empty Ondine, Sous-marin de 630 tonnes du type Orion (1932-1946)

Message par Carriere Jean Mer 19 Mai 2021 - 8:58

Ondine, Sous-marin de 630 tonnes du type Orion (1932-1946)

Construit aux Chantiers Dubigeon à Nantes. Commencé le 30/08/1929.
Mis à flot le 04/05/1931. Mis en service le 04/05/1931.

Caractéristiques : 650t. 1300cv. 64,4m x 5,18m. Plans Loire-Simonot. 2 moteurs électriques de 550cv. 2 moteurs diesel de 710cv. 14 nœuds en surface. 9,2 nœuds en plongée. 43 hommes.
Armement : 6 tubes LT de 550mm + 2 tubes LT de 400mm + 1 canon de 75mm + 1 mitrailleuses de 13,2mm + 2 mitrailleuses AA de 8mm.

Symboles de coque : Z5, 54, 154, 124

25/08/1931 : armement pour essais.

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30/01/1932 : clôture d’armement.
05/07/1932 : l’Ondine est affectée à la 5ème escadrille de sous-marins (ESM).

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03/05/1934 : affectée à la 6ème ESM à Bizerte.

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21/12/1937 : affectée à la 15ème ESM à Toulon.
01/09/1939 : affectée à la 12ème division des sous-marins (DSM).
Juin 1940 : en carénage à Cherbourg lors de l’invasion allemande.
18 au 19/06/1940 : remorquée de Cherbourg à Portsmouth (1).
03/07/1940 : saisi par la Royal-Navy.
1943 : condamnée.
1944 : désarmée les matériels vampirisés sont employés sur d’autres bâtiments sous-marins.
26/03/1946 : rayé et vendu pour démolition.

Les commandants :
Lieutenant de vaisseau HEMMERICH (1937-1939).
Lieutenant de vaisseau BOURGINE (1939-1940).

  • (1) Rapport du Premier Maître PIGAMO : « 18 juin. L'Ondine est au bassin d'où elle ne devrait sortir que dans huit jours. L'arsenal est abandonné, magasins et services ouverts à tout venant. Seuls les ingénieurs restent à leur poste en attendant les ordres. Depuis une heure du matin, ce jour, la Minerve et la Junon ont reçu l'ordre de départ. Depuis plusieurs jours, j’avais reçu l'ordre du commandant BOURGINE de faire l'impossible pour remonter un moteur, de façon à appareiller par nos propres moyens. Malgré le dévouement de tout le personnel, la presque totalité des appareils se trouvait aux ateliers et seuls les douze cylindres des moteurs avaient été remontés, le tiers des pistons et culasses du moteur bâbord, le compresseur et la pompe de balayage, sans les auxiliaires. Le commandant BOURGINE avait, depuis la veille, fait embarquer ses affaires. L'équipage a travaillé toute la nuit à embarquer le plus possible d`accus, à boucher les ouvertures par des moyens de fortune. Nous nous hâtons, le Premier Maître BARUS et moi avec une équipe de mécaniciens pour récupérer le plus possible de matériel, disséminé dans les différents ateliers. Tous les ouvriers ont quitté leur poste, les outils attendent à leur place coutumière, il n’y a plus de courant électrique, pas de possibilité de manœuvrer les grues et les ponts roulants. Les quelques ingénieurs que nous rencontrons dans les ateliers et à qui nous demandons comment faire pour récupérer et transporter à bord les pièces lourdes, nous répondent : L’atelier est à vous, cherchez, débrouillez-vous. Nous nous ingénions à rapporter le long du bassin, au moyen de brouettes et de voitures à bras, le plus possible de pièces d'appareils. Je vais à l'atelier d'électricité pour essayer de récupérer un rouet de turbine de circulation en cours d'équilibrage, que d'ailleurs je ne retrouve pas. C`est un spectacle lamentable que de me sentir seul dans ce vaste atelier, tous appareils et instruments semblant attendre qu’on les utilise bureaux vides et magasins ouverts, une grande cheminée achevant de consumer des documents. De sourdes explosions se succèdent. C’est le local des transformateurs que l’on fait sauter, c'est l’artillerie allemande qui tonne, pendant que les Stuka sillonnent le ciel en toute liberté. Quand je veux revenir à la station des sous-marins, le passage à travers les bassins m'est interdit : on fait sauter les portes. Je rencontre çà et là quelques marins en armes, quelques ouvriers avec des paquets de linge sous le bras. Des éclats de pierre et de métaux tombent de toute part, l'arsenal s'embrase et le ciel s'obscurcit de fumées. J`arrive au centre où je peux récupérer mon uniforme de drap numéro un ; toutes les chambres, les bureaux, sont ouverts, des vêtements, des papiers gisent par terre. Mes valises, faites depuis la veille, sont restées entre deux bassins et je me trouve démuni de mon trousseau. Arrivé à bord, je vois flotter l’Ondine. Quelques heures plus tôt, le commandant BOURGINE ignorait si elle serait remorquée ou s'il la ferait sauter. Les cartouches de dynamite étaient placées à bord, et la grenade sous-marine à portée de la soute à munition, parée à être amorcée. Le Second Maître LOUVIER coupe à la hache les aussières qui retiennent le bâtiment au quai, pendant que le Lieutenant de vaisseau ROSSIGNOL fait dégager le plus possible en faisant jeter à l'eau les caisses d’outils des ouvriers. Le commandant BOURGINE me presse d'embarquer, tel que je suis, et me dit que si je cherche à récupérer mes affaires à terre, il me laissera sur le quai. Ce quai est encombré des pièces de rechange que nous avons récupérées des ateliers et que l'on n'a pas pu embarquer. Nous nous trouvons en ce moment sous le feu de l'artillerie allemande qui, depuis la veille, occupe Barfleur. Des Stuka, très nombreux, nous observent sans nous bombarder. À 17 heures je reçois l’ordre de brûler les archives, en conservant toutefois les atlas de coque et d'appareils. L'ordre d'appareiller était si soudain qu'on n'a pu, malgré les demandes réitérées du patron, Maître URIEN, embarquer aucun vivre de prévoyance ou de croisière. Plusieurs grades et hommes ne peuvent embarquer leurs affaires. Nous sortons du bassin à la remorque d’un remorqueur belge. Nous passons devant la cale de lancement du Roland Morillot, au moment où celui-ci flambe; sa cale saute. Des marins de l’Ondine, espérant embarquer, courent le long des quais avec des valises et des hamacs. A bord d’une vedette des chantiers navals, deux ingénieurs prennent notre remorque. Au moment où nous sortons du port, la pyrotechnie de FLAMANDS saute, le fort central tire et pendant plusieurs heures nous verrons une épaisse fumée noire monter vers le ciel de l'arsenal tandis que de sourds grondements se font entendre. On nous distribue des ceintures de sauvetage et nous partons pour une destination inconnue. Le commandant BOURGINE, le Lieutenant de vaisseau ROSSIGNOL et quelques autres restent sur l'Ondine. Le reste de l’équipage embarque sur le remorqueur belge où se trouvent déjà des gradés et des hommes de la Direction du port de Cherbourg, qui ont embarqué un tonneau de tafia, plusieurs tonneaux de vin, des sacs de pain et des conserves, des moutons dépecés. Nous arrivons devant Portsmouth le 18 au soir et nous trouvons un certain nombre de bâtiments devant 1'entrée de la rade que nous voyons illuminée. Nous passons la nuit sur le remorqueur, à même le pont, attendant d`entrer dans le port. Le 19 juin, un bâtiment pilote conduit l’Ondine et l'Orion à Southampton. Nous croisons des bateaux à roues, des yachts chargés de réfugiés, nous voyons le long des rives des baigneurs et nous sommes applaudis par tous ces anglais que nous croisons. J'ai l'impression qu`ils nous prennent en pitié ; mais que savent-ils des souffrances de notre patrie ? Nous accostons un paquebot anglais servant de bâtiment de repos aux équipages. Les anglais nous fournissent serviettes et savon, nous envoient aux douches, nous assignent nos chambres, nous servent un repas copieux façon britannique et se montrent aimables avec nous, quoique peu curieux ni communicatifs » Rapport du Premier Maître PIGAMO, de l’Ondine, rédigé à Dakar le 5 novembre 1941 et transmis par le Capitaine de corvette ARDEN, chef d’état-major.


Sources :
« Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, Tome II », 1870-2006, CF Jean-Michel Roche
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