MONTCALM - D642 (1982-2017)

Le Montcalm est une frégate anti-sous-marine (FASM), basée à Toulon. Sa principale mission est de protéger un ou plusieurs bâtiments alliés d’éventuels sous-marins hostiles – Crédits : S. Lafargue/ECPAD
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"Le CASEX (Combined Anti-Submarine Exercice), exercice de lutte anti-sous-marine, est l’occasion d’exercer notre cœur de métier : la détection, le pistage et parfois l’engagement d’un sous-marin. C’est une interaction complexe qui apporte autant au savoir-faire des marins de la FASM qu’à ceux du sous-marin", explique le commandant de la FASM Montcalm – Crédits : S. Lafargue/ECPAD
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La frégate anti-sous-marine Montcalm est équipée d'un sonar de coque et d'un sonar remorqué, instruments essentiels de la lutte anti-sous-marine. Les informations collectées permettent de détecter, d’identifier et d’évaluer une menace – Crédits : S. Lafargue/ECPAD
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Un détachement de la flottille 34F, basée à Lanvéoc, participe également à l’exercice. "La détection par moyens aériens est d’une grande efficacité", commente le commandant de la FASM Montcalm – Crédits : S. Lafargue/ECPAD
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"Nous travaillons en actif, c'est-à-dire que le sonar émet un son dans l’eau qui est réfléchi s’il rencontre un obstacle. C’est différent d’un sonar passif, avec lequel on écoute sans émettre", analyse une électronicienne de bord de la flottille 34F – Crédits : S. Lafargue/ECPAD
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Un second-maître électronicien de bord (ELBOR) de la flottille F34 fixe le matériel à bord du Lynx et effectue une série de tests sur le sonar et le système d’hélitreuillage – Crédits : S. Lafargue/ECPAD
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Centre névralgique de l'exercice, le central-opérations regroupe les opérateurs qui surveillent chaque compartiment de l'environnement (aérien, en surface et sous-marin) à l’aide des différents radars, du sonar de coque et du sonar remorqué – Crédits : S. Lafargue/ECPAD
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Le CASEX (Combined Anti-Submarine Exercice) débute. L’officier de lutte anti-sous-marine recueille toutes les informations tactiques et organise la traque du sous-marin classé hostile – Crédits : S. Lafargue/ECPAD
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Lors d’un CASEX, le chef de quart doit gérer de nombreuses contraintes depuis la passerelle. "Nous devons surveiller plusieurs paramètres pour optimiser les conditions de détection : la vitesse du bâtiment et l’immersion du sonar remorqué ; en parallèle nous modifions notre positionnement sur le plan d’eau et nous devons être capable de faire décoller l’hélicoptère rapidement et dans les meilleures conditions" – Crédits : S. Lafargue/ECPAD
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Sur le pont d’envol du Montcalm, le Lynx est en alerte et doit être prêt à intervenir dans les 15 minutes. Sur ordre de l’officier de lutte anti-sous-marine, les membres d'équipage (pilote, commandant de bord et opérateur sonar) embarquent à bord du Lynx [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] – Crédits : S. Lafargue/ECPAD
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Le dôme du sonar embarqué à bord du Lynx peut être immergé jusqu'à 130m de profondeur – Crédits : S. Lafargue/ECPAD
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L'opérateur sonar analyse directement, à bord de l’hélicoptère, les données retransmises par le sonar immergé. Ces éléments de renseignement sont également communiqués au central-opérations de la FASM – Crédits : S. Lafargue/ECPAD
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Minute par minute la table traçante, située au cœur du central-opérations, est mise à jour. Sur cette grande feuille de papier calque sont inscrits, selon un code de couleur spécifique, les parcours des bâtiments environnants et des échos interceptés – Crédits : S. Lafargue/ECPAD
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Le sonar est plongé à plusieurs reprises à différents endroits. Après une heure de recherche, le Lynx obtient un contact. Pour marquer le début de l'action sous-marine, l'aéronef lance à la mer des capteurs acoustiques qui signalent au SNA une attaque virtuelle. La chasse commence, le sous-marin doit se dérober dans les plus brefs délais – Crédits : S. Lafargue/ECPAD
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Autre acteur de la détection : l’Atlantique 2. Cet avion de patrouille maritime dispose d’une capacité de guerre électronique grâce à ses bouées acoustiques actives (DICASS) et ses bouées sonores passives (Jézébel). Un détecteur d’anomalie magnétique, MAD (magnetic anomaly detector), est également placé dans la queue de l’appareil [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] – Crédits : S. Lafargue/ECPAD
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La lutte anti-sous-marine comprend également un volet offensif. La FASM détient les capacités de neutraliser un élément hostile. Les mécaniciens d’armes et les détecteurs du secteur "mise en œuvre de la lutte sous-marine" (MOLSM) s'affairent autour des torpilles lourdes L5 du bâtiment – Crédits : S. Lafargue/ECPAD
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FINEX, fin de l'action sous-marine. "On ferme les yeux et les oreilles durant 30 minutes, ce qui va permettre au sous-marin de se replacer. On commence une nouvelle partie", le dernier mot revient au commandant du Montcalm – Crédits : S. Lafargue/ECPAD
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